jeudi 31 décembre 2009

2009 ?

Probablement l'année la plus étrange que j'aie jamais vécu. Il s'est passé des tonnes de choses marquantes, bonnes et mauvaises, mais la simple pensée d'en faire une rétrospective me donne le vertige.

À l'image de l'économie, donc, j'annonce que mon année 2009 ne pourra être incluse dans les comparatifis futurs, étant donné la très haute versatilité des événements l'ayant marquée.

Je vous souhaite le meilleur de ce que la vie à a vous offrir pour la nouvelle année. Santé, bonheur, argent, amour, Kylie, et peut-être un peu de Dannii aussi. Savourez chaque moment !

Et vous, votre année ?

lundi 21 décembre 2009

Un peu de sérieux !

Oooooooooooooooooooooooooooooooh.

C'est vrai, cette fois-ci. Mon deuxième retour à l'école est imminent et, malgré l'excitation et la satisfaction d'avoir été admis dans un programme hyper-contingenté, je commence à me rendre compte que je vis présentement la fin de temps « libres ». J'utilise les guillements car je ne crois pas être une personne nécessairement oisive. Une job à temps plein , une job à temps partiel, mon chum, mon blogue, Kylie, et la planète entière à séduire... ouf ! Va falloir rajouter deux cours par semaine à cet horaire. Et va falloir aussi sacrifier une journée de weekend pour étudier et faire les devoirs. Finies les frivolités qui hypothèquent toute la fin de semaine ! Enfin, sauf celles qui seront judicieusement débattues et planifiées. Finis aussi les weekends à vacher, à rien faire d'autre que manger, dormir, être joli, rire, boire, critiquer, faire l'amour et regarder les Simpson (pas nécessairement dans cet ordre).

Eh bien j'm'en fous, parce que j'vais réussir. Ça, c'est clair. J'aime bien me fixer des objectifs quasi-démesurés : c'est le meilleur truc pour me motiver. Je suis quelqu'un de très perspicace, vous savez ! Vous demanderez à mon homme, il vous le confirmera. ;o)

lundi 14 décembre 2009

L'équilibre

Il y a un questionnement qui revient me hanter périodiquement. Une remise en question à cause de laquelle je m'imagine être un monstre immature et insupportable nécessitant trop d'attention. Bon, je demeure réaliste : on a tous nos bibittes. Avoir des doutes sur sa personne et avoir en tête un idéal à atteindre, il me semble que c'est humain.

Je croyais que l'un de mes désirs les plus sincères était de devenir équilibré.

Après mûre réflexion, je me suis rendu compte que j'idéalisais le concept d'équilibre et que mon interprétation à ce sujet était inexacte.

L'équilibre, des fois ça en prend, et des fois il faut s'en passer.

Je repasse cette phrase dans ma tête encore et encore, et je n'en finit plus de la trouver belle. Ces quelques mots mis en contexte ont quelque chose qui vient me rassurer au plus profond de mon être.

Ce que je croyais être équilibré ne l'était en fait pas du tout. En fait, ça l'était, oui, mais trop. Je veux dire, que ça soit d'un bord ou de l'autre, du côté du trop ou du pas assez, c'est là qu'il faut faire attention.

Peut-être que c'est irréaliste de penser qu'un jour on va vraiment apprendre à dealer avec soi-même, je ne sais pas. Ce dont quoi je suis désormais convaincu, c'est que tant que je prendrai du plaisir à me découvrir et à apprendre à négocier avec moi-même, je serai équilibré. Si je passe à l'étape suivante, tant mieux.

Bonne nuit mes enfants :o)
Capitaine C.
xx

mardi 8 décembre 2009

Petite allégresse pré-février

Vous savez quoi ? J'ai débuté ma vie professionnelle chez Desjardins, une institution pour laquelle j'ai toujours beaucoup d'affection. Stupéfait d'avoir un gestionnaire jaloux et peureux, et encore plus incrédule de réaliser que mes interventions à ce sujet n'étaient pas prises au sérieux par sa gestionnaire, j'ai fait une grande scène et j'ai vogué vers une illusion qui s'est avérée être une catastrophe notoire. J'ai été travailler pour la banque Scotia.

Au risque de me faire poursuivre (j'en ai déjà vu d'autres), je clâme haut et fort ma certitude selon laquelle cette « banque » est runnée par une bande d'amateurs impérialistes anti-francophones pro-vie élitistes de droite accusant de nombreux retards aux niveaux intellectuel et humain, entre autres choses.

Je m'éloigne de mon sujet (comme à l'habitude). Me demander d'abandonner mes invectives passionnées serait l'équivalent de demander au pape d'abandonner son côté religieux.

Je voulais simplement prendre quelques secondes pour partager avec vous la joie que je ressens en songeant à un mois de février où j'aurai du temps libre. En effet, ces sept années passées dans le domaine bancaire m'auront fait vivre le calvaire pendant l'une des périodes les plus difficiles pour l'être humain : la fin de l'hiver. Je n'ai rien contre l'hiver, remarquez. Sauf qu'après deux-trois mois, j'me tanne, j'suis prêt à passer à autre chose, quoi.

Imaginez, un instant, être OBLIGÉ de faire du temps supplémentaire alors que la température vous a déjà transformé en créature pâlotte à la complainte trop facile. En gros, on exigeait de moi - et de mes collègues... it's not always about me - une heure d'overtime à chaque jour pendant les deux premières semaines de Févrichier (un petit surnom que je viens d'adopter à l'instant). La semaine suivante, eh ben, c'était deux heures par jour. Et la dernière semaine, tel que stipulé dans le best-seller Comment détruire toute possibilité de rébellion chez la main-d'oeuvre en manque de soleil et de vie sociale en dix étapes simples, on ne se risquait à aucun engagement avec comme faible justification les mystérieux et glauques besoins d'affaires. Capables de prévoir quand est-ce que l'économie va reprendre, mais capable de faires des osties d'horaires qu'y'ont d'l'allure. Fuck off !

Mes amis, j'anticipe avec grand enthousiasme (alerte au possible pléonasme !) l'année 2010, la première depuis trop longtemps déjà où ma qualité de vie ne souffrira pas des incorrigibles procrastinateurs qui s'obstinent machinalement à ne pas vouloir profiter des nombreux bienfaits des virements automatiques. Votre détermination n'a d'égal que votre insensibilité face aux travailleurs du domaine de la finance.

À tous mes anciens collègues : que le Dieu bancaire soit avec vous... et avec votre esprit.

samedi 5 décembre 2009

Je vais bien !

Votre Capitaine a eu une surprise très agréable ce matin ! Eh oui, un commentaire à propos de ce blogue. Un commentaire positif, je vous rassure ! C'était tout à fait inattendu, considérant l'absence de mises à jour actuelle...

Au risque d'être redondant, je voulais simplement prendre quelques minutes pour vous dire que je suis toujours là, quoique plus discret que ce à quoi je vous avais précédemment habitué. C'est que, voyez-vous, mon nouveau travail ne me laisse pas la même latitude que j'avais auparavant. Je m'y amuse follement, soit dit en passant ! Je me sens stimulé et valorisé.

Également, j'ai une bonne nouvelle à partager : je retourne à l'université ! That's right ! Je me suis inscrit au certificat en communications à l'Université de Montréal. J'anticipe de grandes choses...

À suivre, donc ! Bon samedi !!
Votre Capitaine, xx

mardi 6 octobre 2009

3 dodos

Ça y est, j'y suis presque. C'est difficile à mettre en mots, très sincèrement. Je suis à quelques heures de vivre une expérience ultra-sensorielle pendant laquelle je risque d'expérimenter diverses activités célestes : lévitation, voyage astral, illumination...

Je parle bien sûr du concert imminent de Kylie, à Toronto. Calvaire, y'a ben rien qu'elle pour me faire voyager en Ontario. Imaginez : votre Capitaine a déjà voyagé à Londres et à Paris dans le seul but de communier avec Sainte-Kylie. Ce sera sans doute plus économique, quoique bien moins excitant, géographiquement parlant.

La troisième fois n'est pas moins stimulante. Je ressens la même effervescence que par le passé, j'ai de la difficulté à rester concentré et, en toute franchise, je suis très instable émotivement. C'est rassurant de voir que l'esprit d'imminente célébration s'émanant de cette grandiose aventure ne diminue pas avec l'usage.

La seule chose qui diffère, c'est l'autoroute 401. Nonobstant mes fortes convictions souverainistes, force est d'admettre que c'est fichtrement moins intéressant que l'océan Atlantique.

Remarquez, je suis fier de dire que je n'ai jamais pleuré lors d'un concert de Kylie Minogue. J'ai eu de gigantesques frissons qui m'ont traversé le corps entier. Demandez à ma soeur, qui m'accompagnait lors du show à Paris l'an dernier, elle vous le dira que c'est comme si j'étais possédé. J'ai ressenti une excitation que je n'imaginais pas possible. J'ai été en présence de cette femme qui n'existe d'habitude que dans mon iPod et sur mon lecteur DVD... elle m'a regardé et ça m'a glacé le sang, elle existe pour vrai et ça me met dans un état de choc. Si seulement elle savait à quel point elle meuble mon quotidien en s'occupant de mon moral depuis tant d'années déjà. C'est bizarre, j'ai comme l'impression de lui devoir quelque chose, tant elle a été présente dans ma vie.

Je vous demande de pardonner ce moment d'extrême émotion en essayant de vous mettre à ma place. Y'a juste trop de souvenirs et de beaux moments qui me traversent l'esprit quand je pense à elle, à son sourire, à sa musique, à sa personnalité, à sa façon unique d'être agace. Je l'aime.

I'm in love, wooh ! I'm in love, wooh !


samedi 3 octobre 2009

Ça m'hypnotise

Allez savoir pourquoi.

Préjudice théologique


En voyant circuler cet autocar sur la rue University, je me suis d'abord mis à sourire. C'est d'ailleurs une réaction qui fût partagée par plusieurs autres piétons, aussi incrédules que moi. En tendant l'oreille, j'ai entendu deux jeunes femmes qui rigolaient en émettant plusieurs hypothèses sur ce à quoi pouvait ressembler concrètement un Christian Tour. Force est d'admettre que c'est peu banal ; jamais je n'aurais osé imaginer, même dans mes fantasmes les plus fous, que des tours de ville à saveur regilieuse puissent exister.

À vrai dire, j'étais au départ surpris qu'il y ait un marché pour ce genre d'aventure. Je me suis alors mis à réfléchir plus profondément à la question, et le sourire niais qui caractérise mon expression faciale habituelle a vite fait place à une morphologie caractérisant plutôt un intéressant mélange d'exaspération, de colère et de nervosité.

C'est que, voyez-vous, je me suis mis à imaginer un hypothéthique scénario dans lequel des tours de ville pour athées seraient organisés. Oh. La. Merde. Totale.

J'imagine tant de catholiques offensés cherchant leurs repères, qui maudiraient haut et fort la diabolique société de droit dans laquelle ils sont obligés de vivre. J'imagine les conservateurs votant un projet de loi visant à réprimer toute déviance ecclésiastique. J'imagine tous les commentateurs de la droite organiser de colossales manifestations pour protéger la société de ce mouvement luciférien qu'est l'agnosticisme . « C'est pour votre bien », qu'ils diraient. Mon cul, oui.

J'suis désolé, mais ça m'agresse de voir un autobus qui fait référence à cette religion de merde dans laquelle l'hypocrisie semble être la valeur Suprême. Ça m'agresse autant sinon plus que les cloches d'églises qui me réveillent tous les samedis et dimanches matins. Je trouve que la perversité avec laquelle s'affiche et s'impose cette organisation pourrie me cause préjudice. C'est vrai ! On m'a forcé à faire partie de la chrétienté alors que je n'étais encore qu'un coquet poupon. Si la religion était si bienveillante et transparente, on devrait hausser à 18 ans l'âge requis pour y adhérer. Ainsi, l'Église démontrerait une ouverture honorable qui se traduirait par une certaine notion de liberté, de choix. Me semble que c'est plus honorable que l'imposition systématique à tous et toutes du plus strict dogmatisme.

Remarquez, il ne s'agit que de mon opinion et elle demeure hautement réfutable. Contrairement aux religieux, je ne crois pas détenir la vérité absolue. Personnellement, je juge que cette ouverture est tout à mon honneur.

Allez en paix, mes enfants !
Votre Capitaine spirituellement autonome
xx

vendredi 2 octobre 2009

Panneau hilare

Avis à tous ceux qui seraient présentement en recherche d'emploi :


À noter que le candidat recherché ne doit pas nécessairement avoir une bonne maîtrise du français.

mardi 4 août 2009

Je m'excuse

Je me sens tellement cheap !

Je vous alimente d'anecdotes plus savoureuses et cinglantes les unes que les autres puis, du jour au lendemain, pouf ! Parti, le Capitaine bien aimé. Plus de nouvelles.

Je n'ose même pas imaginer la sensation d'amère solitude avec laquelle vous devez dealer en ce moment. Je ne peux pas m'empêcher de me sentir responsable de vos récentes appréhensions quant à l'engagement. Il faut demeurer réaliste et humble, tout de même. Nier la réalité serait tout à fait irresponsable de ma part.

Enfin. Tout ça pour dire que je m'excuse de ma récente absence.

Avant, j'avais tout le temps nécessaire pour étaler au grand jour mes éjaculations lyriques. Désormais, j'ai un travail qui m'occupe (vraiment). Je tiens à ce que bloguer demeure un plaisir, un passe-temps, plutôt qu'une obligation.

C'est par contrainte que je vous agace, je vous l'assure.

lundi 20 juillet 2009

Mélancolie

Est-ce que j'ai vraiment envie de vous bombarder de tristesse ? Non, certainement pas. J'y peux rien, c'est plus fort que moi. J'ai besoin de partager les choses que je ressens, et force est d'admettre que j'éprouve ces temps-ci des émotions qui me troublent profondément.

Confidence : je pleure à chaque jour. Je suis nostalgique, je n'arrive pas à comprendre ce qui s'est passé. Je tente de saisir l'essence de l'amour que je ressens (encore) pour mon homme, je veux pouvoir mettre tout ça en perspective pour parvenir à exorciser ma peine, je n'y arrive tout simplement pas. Ma conclusion, pour l'instant ? De l'amour. Tout simplement. De l'amour intense, sérieux, vrai, authentique.

Que faire quand ce sentiment qui se veut si doux et ennivrant devient d'une lourdeur intolérable ? C'est quoi, le remède ? Le temps ? Je sais qu'il s'agit de la seule chose qui puisse nous guérir, mais attention je crois qu'on parle ici d'adaptation et non de guérison.

Cet homme, je l'ai dans la peau. J'aurais tellement de raisons d'être en colère et de vouloir le maudire, mais non : je ne ressens que de l'amour pour lui. Ça évolue, c'est clair. Je vois bien qu'il est imparfait et qu'il est tourmenté. J'ai même quelques réserves. N'empêche, je n'ai que de bons mots pour lui. Et ça me fait profondément chier. Parce que peu importe ce que je dise ou ce que je fasse, je suis pogné dans cette merde-là. On m'a obligé à vivre cette rupture, qui est à mon avis d'un ridicule absolu.

Deux gars s'aiment. That's it, that's all. Me semble que y'a aucune raison pour que ça soit plus compliqué que ça ! Pourquoi, dans ce cas, si la situation que je vis va à l'encontre de ce dont quoi j'ai envie, est-ce que je suis encore si accro à Litchi ? Pourquoi est-ce que son odeur, sa voix, son sourire, ses mots, son corps, son toucher me manquent-ils autant ?

Pour m'affecter à ce point, il doit vraiment être spécial. J'ai tenté de raisonner autrement, chers lecteurs, j'ai fait des efforts considérables pour me dire que je vais finir par trouver mieux - ce qui est probablement vrai. Mais j'ai pas envie de trouver mieux. J'avais trouvé quelqu'un qui me plaisait et qui me faisait vivre quelque chose que j'avais toujours recherché. C'était la première fois que je me donnais le droit de tomber amoureux, ça doit certainement vouloir dire qu'il avait ce qu'il me fallait.

En attendant, qu'est-ce que je fais ? Je garde le moral. J'essaie, en tout cas. Sauf que j'ai la larme facile. Je suis nostalgique et je trouve sa décision carrément irréfléchie et égoïste. Je suis en colère contre la décision. L'homme, lui, par contre, je lui donnerais mon coeur. Encore.

Désolé pour la lourdeur de cette intervention, mais ça m'a fait un peu de bien de mettre ces pensées en mots.

En espérant vous revenir de meilleure humeur,
Capitaine C.

samedi 4 juillet 2009

Ensoleillé avec passages nuageux

Waouh ! Plus d'une semaine sans bloguer. C'est un défi de taille, je vous assure. En fait, ce n'était pas l'envie de vous parler qui me manquait, mais plutôt ce concept débile qu'est le temps. Vous êtes peut-être au courant qu'au cours des dernières semaines, ma vie a connu certains « bouleversements » (ça n'est pas nécessairement le terme approprié mais vous connaissez sans doutes ma tendance à l'exagération). Laissez-moi vous éclairer à ce sujet.

Ayant récemment été crissé là pour la sixième fois par le même gars, le timing des changements dans ma vie ne pouvait être plus parfait : en plus d'être emménagé la semaine dernière dans un nouveau logis avec mon meilleur ami, j'ai débuté un nouvel emploi en marketing. Pour ce qui est de l'appartement, je suis encore fébrile à l'idée d'habiter dans le Village. C'est complètement surréaliste d'avoir à proximité tout ce dont quoi je pourrais avoir besoin et même plus. En gros, ce que ça veut dire, c'est que je suis saoûl depuis une semaine environ. J'exagère. Encore.

Enfin. J'avais quelques réserves avant d'emménager avec Bénita l'Amour. Il faut comprendre que notre relation d'amitié est assez dynamique. C'est le bon mot, je crois, pour décrire l'électricité qu'il y a entre lui et moi. Il y a parfois un peu trop de flamèches à mon goût, et c'est ce qui m'inquiétais au départ, mais je suis désormais rassuré. On avait tellement de volonté pour que ça marche qu'on a réussi les deux à adopter l'attitude la plus mature possible pour être heureux ensemble et mieux apprendre à dealer avec l'autre. Je déteste parler ainsi de ma relation avec Benoît, ça sonne vraiment trop comme si on était un vieux couple.

Je prends une pause pour vous dire que je suis en train d'écrire sur mon balcon et que je viens de voir Pierre Lapointe passer juste en face de chez nous.

Je suis toujours impressionné par le job que j'ai décroché récemment. J'ai de la difficulté à croire que j'ai réussi à obtenir un emploi en marketing ! Imaginez : on m'a donné un laptop et une mûre noire (ie : BlackBerry) et on me demande de brasser de grosses affaires ! Jusqu'à présent, je m'en sors bien, je crois. Ma boss réfère déjà à moi en tant que « Super Stéphan » ; ça doit être bon signe. Je vous mentirais par contre si je vous disais ne pas être intimidé par les tâches reliées à mon travail. En gros, il s'agit de brasser des affaires et ça me fait un peu peur. Mais on croit en moi là-bas, et ça me rassure. J'ai bien l'intention de les impressionner !

Sentimentalement, c'est un peu plus vague. La période par laquelle je passe n'est pas la plus turbulente de toutes mais elle demeure certainement désagréable. Je sais que le temps arrangera les choses et que je ne peux brusquer mon bonheur, mais pour l'instant c'est pas facile. Vous savez, j'ai beaucoup de difficulté à me convaincre que la septième fois est la bonne : j'ai beau ne plus vouloir y croire, j'ai beau avoir envie d'en finir avec lui pour de bon, ma mémoire me rappelle fréquemment comment ça s'est déroulé les dernières fois. Quelle attitude adopter ? On a essayé de rester amis, on s'est re-ramassés ensemble. J'ai réussi à le sortir de ma vie, il est revenu et il a réussi à me re-re-re-re-re-séduire. Bien franchement, ça me fait un peu peur.

C'est qu'en théorie, l'éventualité selon laquelle je croiserais mon ex sur la rue est facilement gérable. Selon mon humeur, divers scénarios sont envisageables : un bonjour amical et vite on fout le camp, une accolade affectueuse et un brin de jasette, un coup de parapluie dans l'estomac ou un café lancé au visage... honnêtement, ça change environ une fois par heure. J'appréhende le jour où nous nous croiserons. Je sais d'avance que je vais perdre tous mes moyens et j'espère ne pas faire de gaffes (ce qui s'avère peu probable).

Voilà donc ce à quoi fait référence le titre de ce billet : mon humeur est ensoleillée avec passages nuageux. Je réussis à me changer les idées, mais ça serait irresponsable de fuir la réalité.

Wow, ça faisait longtemps que je n'avais pas exprimé mes pensées ainsi. Ça fait du bien, ça met un peu d'ordre. Avec mon nouveau travail, j'aurai moins de temps libre pour vous faire part de mes excès, passions et autres banalités. Mais je tenterai tout de même de vous rendre dépendant à mes écritures. Après tout, c'est la qualité et non la quantité qui compte !!!

PS : J'vous invite à penser à moi ce soir et à m'envoyer vos ondes positives car j'ai rendez-vous avec un homme de rêve qui me fait de l'effet depuis très, très, très longtemps !! Je vous demande ça car en sa présence, mon quotient intellectuel a tendance à régresser. C'est dire à quel point il m'affecte... j'vous tiendrai au courant !!

mardi 23 juin 2009

État de grâce

Je viens tout juste de mettre un terme à un emploi qui ne me plaisait pas vraiment. J'ai toughé presque deux ans, puis, à bout de nerfs, je me suis mis à chercher un emploi. J'ai envoyé un seul CV. Ils m'ont contacté, puis j'ai passé une entrevue. J'ai obtenu un emploi qui va me stimuler et qui me fera oublié le temps que j'ai perdu. Je me trouve vraiment chanceux mais aussi un peu nono de ne pas y avoir pensé avant.

Aujourd'hui, c'était ma dernière journée. Je me suis levé de très bonne humeur car il faisait un soleil de plomb et on annonçait une journée des plus extraordinaires. La météo est de mon bord, ça tombe tellement bien ! J'ai vite sauté sur un Bixi pour profiter un peu du beau temps avant de m'enfermer, pour une dernière fois, dans ce bureau qui m'inspire si peu de bons sentiments.

Arrivé à destination, il a presque fallu que je rappelle à certains de mes collègues que c'était ma dernière journée. Ce désintérêt total de la part d'individus à l'attitude rébarbative est l'une des principales raisons de mon départ ; on ne m'a même pas organisé de 5 à 7 de départ. J'avoue que je n'aurais probablement pas eu envie d'y aller si cela avait été prévu, mais n'empêche... l'attention aurait été extrêmement appréciée. Je me félicite d'avoir pris la décision de quitter.

Cet après-midi, n'ayant aucune volonté pour travailler, j'ai pris la décision que l'heure était venue pour moi de m'en aller. J'ai marché du centre-ville jusqu'au Village, accompagné de Kylie et de ses merveilleuses chansons vintage. J'étais bien. Je me suis même acheté une slush à la lime, ça faisait longtemps.

C'est la veille de la St-Jean, on commence déjà à entendre des rigodons un peu partout en se baladant dans la rue. Un esprit festif règne, les gens sont souriants et ont envie de célébrer. Il fait beau, il fait chaud, un peu trop même, alors la douce caresse de la brise estivale se fait tant désirer !

Je suis en vacances. En plus de débuter un nouvel emploi dans quelques jours, j'emménagerai dans un nouveau logis la semaine prochaine. Je me sens bien, presque léger. N'ayant plus de compagnon de vie, je trouve toujours cela un peu dur d'expérimenter de tels moments sans avoir la possibilité de les partager avec quelqu'un de spécial. Je suis quand même chanceux, car je avec vous je peux absolument tout partager !!

Bonne St-Jean à tous !!!

vendredi 19 juin 2009

Et de 100 !!!

Waouh ! Je célèbre en ce moment même mon 100ème billet sur ce blogue. Bon, étant présentement au bureau et ayant souffert d'insomnie extrême pendant la nuit d'hier, il faut dire que les célébrations demeurent modérées, mais n'empêche ! Je suis très heureux d'avoir franchi cette étape symbolique.

Je ne me serais jamais douté que bloguer pouvait être aussi passionnant. Je me suis découvert un passe-temps qui, en plus de m'apporter beaucoup de plaisir et de satisfaction, sollicite mes capacités de création, d'analyse et d'observation. Que ça soit pour partager avec vous mes tourments ou les frivolités que j'observe au quotidien, c'est toujours avec jouissance que je prends le temps d'écrire.

L'aventure s'avère être un franc succès ; j'ai d'ailleurs découvert des facettes de ma personnalité dont j'ignorais auparavant l'existence. Il faut dire que j'utilise parfois cet espace virtuel à des fins introspectives : mettre en mots mes galipettes émotives relève d'un exercice parfois très exigeant, quoique satisfaisant.

Il faut croire que ça intéresse certainement quelqu'un ! Je me répète probablement, mais je suis vraiment heureux de constater que vous êtes de plus en plus nombreux à venir faire un p'tit tour dans ma tête. C'est extra crème fouettée !!

Conseil marketing

Aux fabricants de M. Net : il serait grand temps de lui inventer un fils qui porterait le nom de Dirty Boy. J'sais pas, me semble que ça me motiverait à en acheter — et je suis certain de ne pas être le seul homosexuel-gai de cet avis. Faire son ménage en fantasmant : une bonne stratégie pour faire de l'argent !

J'suis tout bixité !

Wababalou !!! Je viens tout juste de compléter mon premier trajet en Bixi. Mon verdict ? D'un charme fou. Mon enthousiasme par rapport à ce service s'en est ressorti gonflé à bloc.

C'est que, voyez-vous, j'aurais pu jurer que ce service n'a été conçu que pour moi : le voyage s'est déroulé en toute quiétude et, surtout, en toute satisfaction. J'ai roulé à vélo de chez moi, coin Sherbrooke et de Lorimier, jusqu'au centre-ville, en passant tout d'abord par le parc Lafontaine puis en empruntant ensuite la piste cyclable qui commence sur Cherrier pour se diriger vers le boulevard Maisonneuve. Un charme, je vous disais. Je n'ai pas été nerveux une seule seconde puisque j'ai pu circuler sur la piste cyclable en tout temps.

En arrivant au bureau, j'avais un peu chaud, mais qu'importe : j'avais néanmoins un très large sourire au visage, qui s'est amplifié lorsque je suis allé consulter mon profil Bixi en ligne pour constater que mon trajet avait permis d'économiser presque 1 000 grammes de gaz à effet de serre.

J'ai donc déjà fait mon cardio, en plus d'un petit cadeau à la boule Terre : waouh ! Qu'il fait bon débuter ainsi une journée ! Ceci étant dit, il est clair que j'éviterai peut-être de me rendre au travail en vélo par temps caniculaire, ne serait-ce que par politesse pour mes collègues.

mercredi 17 juin 2009

Vraiment random

Avouez que c'est un peu bizarre. Juste un petit peu.

mardi 16 juin 2009

Je bixite

Enfin, l'affirmation est un peu prématurée : il serait plus adéquat de dire que je bixiterai sous peu. C'est que, voyez-vous, je viens tout juste de m'abonner à Bixi et j'en suis fort excité. J'ai résisté pendant quelques semaines à la tentation de m'y inscrire, mais c'est en dressant aujourd'hui la liste des pours et des contres que je me suis rendu à l'évidence : c'est un service pour moi.

Fondamentalement, je n'avais aucune objection à l'implantation de ce service. Je suis fortement pour les initiatives de ce genre, les petites révolutions qui sont pleines de bon sens et qui font que la société avance (idéalement dans le bon sens également). Les raisons pour lesquelles j'ai hésité à suivre le mouvement sont plutôt personnelles.

Tout d'abord, je suis personne qui a plus souvent qu'autrement chaud. En été, rares sont les braves qui voudront que je me colle sur eux : en effet, en plus d'avoir chaud, je dégage paraît-il une chaleur constante. Je le prendrai comme un compliment, si vous le voulez bien. L'idée, donc, de me rendre au bureau en vélo me rend un peu inconfortable. Cependant, l'idée d'attendre le métro dans une station humide et mal ventilée pour embarquer dans un train bondé de passagers plus affreux les uns que les autres me repousse encore plus. 1 - 0 Bixi.

Ensuite, et vous serez sans aucun doute d'accord avec moi si vous êtes de la région, il ne serait pas inexact d'affirmer que la météo montréalaise est plutôt burlesque. Par cela, je veux dire capricieuse, saugrenue, insolente. Il est clair qu'en adhérant au service Bixi, je ne me procurerai désormais plus de CAM mensuelle. Que faire, donc, advenant qu'un temps pluvieux s'attache à notre belle ville et refuse ainsi de la quitter pour quelques jours ? Deux solutions. La première peut être bien surprenante : il s'agit de la marche avec un accessoire tout à fait charmant, le parapluie. Je me compte vraiment chanceux de pouvoir considérer la marche à pied pour me rendre au travail : une promenade d'une vingtaine de minutes, tout au plus. 2 - 0 Bixi.

Money talks, comme y disent. Ben justement : le coût d'un abonnement annuel au vélo en libre-service est anémique par rapport à la somme devant être déboursée pour 12 passes mensuelles : 78$ pour le Bixi versus 816$ pour le métro (et ça c'est si les tarifs demeurent stables pour une année complète, chose rarissime). En plus, les trajets en vélo de moins d'une demi-heure sont gratuits. 3 - 0 Bixi.

Je crois ne pas avoir besoin d'aller plus loin dans mon argumentation, même si je le pourrais très bien (je sais que les "si" n'aiment pas les "raies" mais il y a de très rares exceptions !). On constate quand même une tendance qui donne Bixi gagnant. Vraiment, c'est un service que je me plairai à utiliser, et pas seulement pour aller travailler. Ça facilitera mes déplacements du quotidien, que ça soit pour aller au parc ou au cinéma ou encore pour raccourcir de simples trajets en cas de paresses spontanées.

J'étais, en toute honnêteté, un peu récalcitrant au départ, mais en dressant une liste telle que celle que j'ai partagé avec vous, je n'ai finalement trouvé que des avantages au service Bixi. Je vous invite à faire de même, juste pour le fun, juste pour voir si vos idées préconçues méritent, comme celles qui étaient miennes, d'être mises au rancart.

On se voit sur la piste cyclable ! Waouuuuuuuuuuuh !

lundi 15 juin 2009

OVNI Olympique


Je l'aime, cette bâtisse.

J'ai toujours été fasciné par son air de soucoupe volante. J'ai la ferme conviction que, le temps venu, la tour inclinée va se replier sur la structure afin de permettre à cette dernière de tournoyer à une vitesse phénoménale pour ensuite s'envoler loin loin loin dans l'espace.

Aussi, en regardant attentivement le haut de la tour, il m'arrive parfois de voir le visage d'un robot à trois yeux avec une lampe frontale, qui a une très grande bouche de laquelle sortent d'énormes fils métalliques.

Si ça peut vous rassurer, je tiens à vous dire que ces observations se manifestent en général lorsque j'ai fumé un peu. J'suis pas si crackpot que ça.

Panneau hilare

CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR L'AGRANDIR

Vous ignioriez peut-être, comme moi, que Chez Mado était désormais devenu une chaîne de cabarets ! Alors que l'original propose des soirées endiablées pleines de glitter et de fantaisie dans un décor des plus colorés, la nouvelle adresse semble plutôt s'adresser à un public sélect, d'où la mention VIP sur le panneau ci-dessus. De plus, il y a un nouveau lit érotique.

Tout simplement GÉ - NIAL !!!

Mon oeil !

J'ai souvent les émotions qui virevoltent. Bon, ceux qui me connaissent n'en seront vraiment pas surpris, et je ne peux les blâmer car il est vrai que j'ai toujours été du genre imprévisible, même si ça a tendance à s'améliorer avec le temps. En général d'une bonne humeur à toute épreuve, il m'arrive plus ou moins fréquemment d'exploser, et ce souvent pour pas grand chose.

Ce matin par exemple, je me suis vraiment levé du bon pied. Je me sentais taquin et jovial. Jusqu'à ce que vienne le temps de mettre mes lentilles cornéennes (ceux qui en portent comme moi peuvent d'ailleurs probablement anticiper l'explosion à venir). J'ai commencé par l'oeil droit, avec lequel j'ai toujours eu plus de facilité. Succès ! Du premier coup, en plus : c'est rare. Fort de cette expérience positive, je m'attaquai donc à l'oeil gauche. C'est alors que je me suis rappelé que, malgré les progrès récents, je suis toujours en proie à de soudains écarts émotifs qui font de moi une personne théâtrale.

C'est que, voyez-vous, je suis bélier (ascendant bélier, en plus). Traduction : peu importe les efforts que ça prendra, peu importe l'énergie que je devrai y consacrer, peu importe les obstacles, les difficultés, les pronostics me donnant perdant, j'arriverai à dessein. Parole de Capitaine. Demandez à qui vous voudrez, vous aurez la confirmation qu'on ne m'aura que très rarement vu baisser les bras. Que ça soit pour réussir à laver le fond des énormes coupes à vin (situation trop souvent blasphématoire) ou encore pour gagner le coeur d'un bel homme, je suis d'une persévérance et d'une ingéniosité hors-pair. Le cas échéant, et cela dépendra bien entendu de la gravité de l'échec, je me trouve hors de ma zone de confort et je réagis comme je peux. Bien souvent, cela se résume à une crise de nerfs typique dont la durée est général assez brève qui sera vite oubliée.

Mon verre de contact, donc. J'ai tenté une bonne quinzaine de fois de le mettre dans mon oeil sans ressentir la douleur indescriptible du verre de contact mis tout croche, sans succès. Je ne suis pas le seul à qui ça arrive, bien sûr. Je suis par contre peut-être l'un des seuls à réagir en toute démesure face à cette déception dont je me serais bien passé. Vous auriez dû me voir, lancer de toutes mes forces la lentille délinquante en direction de la toilette : telle une feuille de papier qu'on tente de lancer à un endroit bien précis mais qui fait plutôt le choix de rire de nous, ma lentille s'est tranquillement abîmée à quelques centimètres de moi. On repassera pour la crédibilité. Peu importe, je n'avais pas envie de porter mes lunettes aujourd'hui : c'est donc dans la vulgarité et dans l'aggressivité la plus risible que je me suis résigné à les porter.

Enfin. Comme je vous le disait précédemment, ces situations se font de plus en plus rares et j'en suis bien content. Auparavant, j'étais hautement caractériel : mes sautes d'humeur étaient, en plus d'être fréquentes et généralement astronomiques, rarement justifiées. Je me définissais un peu par ce trait de caractère, d'ailleurs. Avec le temps, j'ai appris à ménager un peu mon côté spectaculaire : less is more, comme ils disent. Je suis bien content de constater que j'ai réalisé d'énormes progrès dans ce domaine, et chaque fois que je glisse un peu, je me trouve franchement drôle. Se fâcher ainsi pour un stupide vers de contact, c'est forcément ridicule. La scène qui s'ensuivit aussi, donc. Une chance que je ne me prends pas toujours au sérieux !

jeudi 11 juin 2009

L'emploi du temps

Tout d'abord, laissez-moi partager avec vous la satisfaction que j'ai de constater que vous êtes de plus en plus nombreux à me lire et, encore plus impressionnant, à revenir sur mon blogue. C'est tout un compliment que vous me faites !

Passons aux choses sérieuses : j'ai décroché un nouvel emploi ! Wababalou !!! Je suis très, très heureux du changement à l'horizon. Dans deux semaines, mon emploi à la XXXXX XXXXXX sera du passé !!! Je 'X'-ise volontairement le nom de la compagnie pour laquelle il me reste encore un peu de temps à travailler par crainte de représensailles. C'est que, voyez-vous, je ne porte pas cette entreprise dans mon coeur : il me ferait tellement plaisir de la critiquer haut et fort sur cet espace virtuel qui m'appartient, mais je ferai preuve de maturité en m'abstenant de maudire publiquement la XXXXX XXXXXX.

Force est de constater que c'est bien excitant, un nouvel emploi. Disons que ça change le quotidien, et pas rien qu'un peu. Ce qui m'affecte légèrement, par contre, c'est que je crois qu'il me sera désormais plus difficile de bloguer. Vous vous rappelez peut-être avoir lu l'un de mes billets dans lequel je m'inquiétais de l'inquiétante quantité de temps libre dont je dispose actuellement au bureau. Eh bien, je crois que ça va changer. Conséquemment, mes interventions se feront sans aucun doute plus rares.

N'allez pas croire que je vous laisserai tomber, par contre : que non ! De toute façon, j'ai reçu quelques commentaires de la part d'amis comme quoi ils avaient parfois du mal à rester à jour. Je pourrais ainsi dire que je suis à l'écoute de mes lecteurs, ce qui n'est pas tout à fait faux, bien entendu.

Voilà ! De nouveaux défis m'attendent, et c'est avec grand intérêt que j'irai leur montrer ce dont quoi Capitaine Caramel est capable. Ça me rend vraiment très heureux et je suis hyper-motivé ! En plus, ça justifiera les drinks (qui étaient déjà à l'horaire, soit dit en passant) de ce soir !!!

mercredi 10 juin 2009

California Love, suite et fin

Succès !

On apprend aujourd'hui que le règne de Miss Hypocrisie... euh, pardon, Californie, a été abruptement interrompu, pour des raisons n'ayant apparemment rien à voir avec ses valeurs discriminatoires et ses prises de positions violemment blessantes. Paraît que la garce était trop occupée à aller prêcher la "bonne nouvelle" pour remplir ses obligations contractuelles de Miss. Résultat ? Adios, puta !

Organisons un rallye de célébrations pour fêter la déchéance de cette traînée des temps modernes ! Évidemment, on se doute qu'elle restera dans le spotlight pour quelques temps encore, mais sa crédibilité déjà déficiente vient d'en prendre un sale coup.

Votre Capitaine serait-il en train de se réjouir du malheur d'une personne ? Disons plutôt que Miss Californie a simplement ce qu'elle mérite. Elle a volontairement pris position dans un débat qui dépassait non seulement son mandat mais également ses capacités intellectuelles.

Je référerai ceux qui se demandent quel est le fond de ma pensée par rapport à cette controverse ici, ici et ici. Ai-je quelque chose à voir avec le renvoi de cette chipie ? J'aimerais donc croire que oui ! Entendons-nous donc pour dire que j'ai au moins contribué ! Ça serait bien chouette de votre part... :o)

Bonne journée là !
Cap'taine C.
xx

Non-fumeur

Cela va bientôt faire neuf mois complets et consécutifs que j'ai cessé de fumer, et j'en suis très fier. Surtout que le bâtonnet de tabac me manque encore, parfois. En fait, c'est plutôt l'activité que représente le fait de fumer qui me manque.

C'est que, voyez-vous, je suis quelqu'un de profondément nerveux. Et je trouve que fumer la cigarette est une activité adéquate pour les gens nerveux : pour une raison obscure, on dirait que ça va bien ensemble. Avant, je croyais que fumer était bon pour la détente, mais j'avais tout faux. Au contraire, les moments précédant la cigarette étaient justement ce qui me rendait nerveux.

M'enfin. C'est une lutte qui, je crois, n'en finira jamais. C'est difficile d'aller sur les terrasses et de boire un pichet sans fumer. Auparavant, je me fixais une limite d'une cigarette par verre de sangria. Ça ne devrait pas vous surprendre de savoir que je me grouillais en ostie pour finir mon verre !

Voilà. La cigarette, c'est franchement dégueulasse et je m'en rends aujourd'hui compte. Attention, je ne suis pas devenus l'un de ces freaks qui font chier tout le monde et qui ont envie de meurtre chaque fois qu'un petit nuage de fumée se dirige vers eux lorsqu'ils marchent dans la rue. En fait, il m'arrive encore parfois de justement me diriger, plein de culpabilité, vers ce petit nuage afin d'en aspirer un peu les fins arômes de Virginie occidentale.

N'empêche, je suis très fier d'être aujourd'hui non-fumeur. Chaque jour est comme une petite victoire et il m'a fait plaisir de partager cela avec vous.

CAPS LOCK

JE TROUVE QUE L'OPTION CAPS LOCK EST L'UN DES ÉLÉMENTS LES PLUS CONTRE-PRODUCTIFS QUE L'ON PUISSE IMAGINER DANS LA VIE. BIEN FRANCHEMENT, À QUAND REMONTE VOTRE DERNIÈRE UTILISATION INTENTIONNELLE DE CETTE FONCTION ? AVOUEZ QUE C'EST PLUTÔT RARE QU'ON APPUIE SUR CAPS LOCK PAR CHOIX. IL SERAIT INTÉRESSANT QU'UN JOUR, QUELQU'UN PENSE À INVENTER UN PROCÉDÉ PAR LEQUEL ON POURRAIT RENDRE INACTIVE CETTE OSTIE DE TOUCHE. ÇA ME REND AGGRESSIF CETTE AFFAIRE-LÀ ET EN PLUS ÇA VA ME RENDRE CARDIAQUE, J'VOUS L'DIS MOI.

mardi 9 juin 2009

Drôle


Pour les non-inités : Marissal est un chroniqueur politique chevronné travaillant pour la Presse, commentant la scène politique, autant au provincial qu'au fédéral. On imagine donc que le ton habituel de ses chroniques est plutôt sérieux, laissant peu de place à la fantaisie.

Or, cette intervention m'a fait sourire. Et, un peu comme je le fais avec les panneaux hilares, j'ai décidé de partager cela avec vous afin de vous arracher également un petit sourire.

Citation

Qui a trahi, trahira.

Je ne sais pas à qui l'on doit cette citation, mais avouez qu'elle difficilement réfutable. Calvaire, j'aurais dû m'en rappeler la dernière fois qu'il m'a fait une proposition amoureuse !

lundi 8 juin 2009

Le Maître de la sagesse

Vous vous rappelez peut-être avoir lu l'un de mes billets dans lequel je vous parlais d'une personne envers qui j'ai beaucoup d'admiration, que je surnomme affectueusement Maître de la sagesse.

Bref survol : c'est un de mes collègues au bureau avec qui je m'entend très bien et sa personnalité raffraîchissante rend sa compagnie extrêmement agréable.

Il est venu souper au resto où je travaille (oui oui, j'ai deux emplois et ça me va très bien comme ça !) samedi dernier et il était accompé de gens que je ne connaissais pas. Voici la façon dont il m'a présenté : Je vous présente Stéphan. C'était un collègue, mais c'est maintenant un ami.

Ça m'a touché.

Voilà ! Je voulais simplement partager avec vous ce tendre moment qui m'a fait le plus grand bien en ces périodes troubles !

Bonne journée là !
Cap'taine C. xx

La nouvelle du jour

Je sais pas si c'est juste moi, mais je trouve qu'il y a beaucoup de choses qui me font sourciller dans la nouvelle que je vous présente. Il y a comme un esprit de Far West du temps de la ruée vers l'or qui s'en dégage, et vous serez d'accord avec moi si j'avance que c'est un peu surréaliste.

Les clients des bars et restaurants du Tennessee pourront bientôt venir armés de leur pistolet ou de leur revolver, en vertu d'une nouvelle loi adoptée par le Parlement régional, en dépit du veto du gouverneur.

À compter du 14 juillet, ces armes seront autorisées dans les établissements qui ne les interdiront pas, mais la loi maintient l'interdiction de consommer de l'alcool lorsque l'on porte une arme de poing. Sur les quelque 218 000 détenteurs d'un permis de port d'arme de poing au Tennessee, 278 ont perdu leur licence l'an dernier, selon les données officielles. Depuis 2005, près de 1 200 personnes ont perdu ce permis.

Trente-sept autres États des États-Unis disposent de lois similaires.


SOURCE

Y'a tué sa mère

Il y a de ces fois où l'on regarde un film et qu'on se sent étrangement interpellé par ce qu'on est en train de voir. Comme si l'oeuvre nous parlait directement. Mieux, même : comme si, à coups de nombreux parallèles, ça devenait un peu notre film. Ces cas, plutôt rares, sont généralement d'une puissance insoupçonnée, et c'est justement sous l'emprise de tels moments qu'on se rend compte que le cinéma est une forme d'art dotée d'une force inouïe.

C'est que, voyez-vous, je suis allé voir J'ai tué ma mère au cinéma vendredi. Je ne suis certainement pas critique de cinéma, je ne me risquerai donc pas à analyser les aspects techniques du film, mais je peux dire que ce que j'ai vu m'a profondément touché. Très profondément, même.



Premièrement, l'endroit où se déroule le récit se trouve à être l'endroit où j'ai grandi : un coin pas très reluisant de la déjà très peu reluisante ville de Longueuil. En un sens, le simple fait que l'action se situe dans cette banlieue typiquement ennuyante donne un ton assez morose, voire funeste, au film. Que ce soit juste ou non, il y a quelque chose de péjoratif qui est associé à la ville de Longueuil.

Ce qui m'a le plus frappé, par contre, et pas rien qu'un peu, est plutôt le récit lui-même. Le film raconte la vie plutôt banale d'une mère mono-parentale un peu quelconque et de son fils gai ayant une attitude plutôt rébarbative. En fait, c'est plutôt leur relation, l'archétype du concept amour / haine, qui est exposée. Les similitudes entre ce que je voyais à l'écran et ma propre expérience de vie m'ont renversées.

Je veux être clair : j'adore ma petite maman. Sincèrement. C'est une personne que je trouve tout à fait charmante et qui est profondément bonne. Ces choses, qui sont pour moi aujourd'hui évidentes et établies, je ne les voyais pas nécessairement lorsque j'étais sous l'influence de son autorité approximative. Notre relation n'a pas toujours été des plus reposantes. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle était aussi explosive que celle qui est dépeinte dans J'ai tué ma mère, mais tout de même.

Évidemment, étant transposée sur grand écran, la relation qu'entretiennent les deux protagonistes est forcément grossie, au même titre que leurs personnalités respectives. Nonobstant ces détails, j'aurais pu jurer voir, par moments, ma mère et moi, dans un passé pas si lointain.

Le personnage qu'interprète avec éclat Anne Dorval ressemble étrangement au personnage qu'est ma mère. Pétillante, distraite, simple et too much à la fois, nerveuse, authentique, aimante, généreuse, tourmentée à ses heures. Le personnage de Xavier Dolan reflète plutôt la réalité d'un jeune homme en (fin de) crise d'adolescence qui, comme tout adolescent qui se respecte, développe une force de caractère qui lui était auparavant inconnue. Cet esprit, tantôt caractériel, tantôt révolutionnaire, représente une étape de la vie à travers la majorité d'entre nous passerons avec plus ou moins de turbulences. Je me suis reconnu dans ce personnage, quoique le parallèle entre lui et moi est plus vague que celui entre Anne Dorval et ma mère.

Ce film m'a fait voyager dans mes souvenirs. Surtout à cause du personnage matriarcal, en lequel je voyais ma mère à moi, tellement aimante et déstabilisée, envers laquelle on ne peut resentir autre chose que l'empathie la plus sincère.

De plus, voir Anne Dorval péter les plombs est un plaisir que nul ne devrait se refuser. Je pense en particulier à un moment vers la fin du film où, étant excité par la montée d'adrénaline de cette fabuleuse comédienne, j'ai dû lutter contre une envie irrésistible d'applaudir à tout rompre tellement c'était savoureux.

Vous aurez compris, à la lecture des paragraphes précédents, que c'est un film que j'ai grandement apprécié et que je vous recommande donc. Seules ombres au tableau : comme tout bon film de répertoire, ça s'étire pendant un peu trop longtemps et la fin semble un peu botchée. Mais ça vaut vraiment la peine. Nous avons trouvé en Xavier Dolan un créateur qui est, malgré le fait qu'il se prenne vraiment au sérieux, très prometteur.

vendredi 5 juin 2009

Grosse surprise

Je commencerai ce billet en vous avouant n'avoir que très peu d'intérêt pour la politique municipale, et ce pour diverses raisons allant de la morosité de l'administration actuelle au manque réel de débat. Or, on apprenait cette semaine que Louise Harel serait candidate à la mairie de Montréal aux élections de novembre.

Évidemment que ça rend la chose plus intéressante. Madame Harel est une politicienne redoutable forte de plus de trente ans d'expérience. Elle représente donc une menace sérieuse pour le "maire" Tremblay. Forcément, le débat va prendre de la substance et l'intérêt pour l'élection s'en retrouvera électrifié.

C'était mon opinion de néophyte. Et j'ai rapidement déchanté.

C'est que, voyez-vous, j'avais oublié que la société montréalaise est, malgré son apparente camaraderie peut-être dû à l'esprit festif de la ville, férocement polarisée. D'un côté, y'a les fédéralistes. De l'autre, évidemment, les méchants et diaboliques souverainistes. J'aurais dû me douter que ça allait rapidement tourner au vinaigre, cette histoire. J'ai eu trop d'espoir en l'intelligence des gens et je me suis royalement trompé.

Je lisais dans la Presse ce matin un article dans lequel on relate que le quotidien The Gazette fait des parallèles entre Harel et Mom Boucher pour la simple raison qu'elle est ouvertement souverainiste. C'est beau, ça, encore. Et que ça vienne d'un grand média en plus ? Je trouve cela d'une immaturité grandiloquente et d'un manque de classe absolu. Absolu. Ça me met vraiment, mais alors vraiment hors de moi. C'est complètement bébé, inutile, vulgaire, gratuit, et j'espère sincèrement que ça va leur revenir en pleine face. Ça prouve, selon moi, qu'il y a vraiment une partie de la société qui est ultra-bornée et qui se refuse toute parcelle de lucidité.

La bonne femme, elle se présente à la mairie, sacrament. À ce que je sache, c'est pas le maire de Montréal qui va faire la souveraineté alors crissez-lui donc patience deux secondes !!!

Ce qui me dépasse, là-dedans, c'est qu'il n'y avait précédemment aucune matière à controverse dans le fait que madame Harel tente sa chance à la mairie. Jusqu'à ce que la Gazette, handicapée mentalement par son absence de transparence et d'impartialité, soit incapable de relater correctement la nouvelle. Non, il fallait absolument comparer la candidate à l'ancien chef de motards. C'est un lien qui était nécessaire, capital. Ostie !!! Ils ont quel âge, coudonc ?! Sont-ils à ce point en mal d'attention ?!?

Écoutez, je n'ai pas envie de repartir le débat Canada VS Québec. J'ai appris, au cours des années, qu'il s'agit d'un dialogue de sourd et qu'il n'y aura jamais de terrain d'entente. Jamais. Sauf qu'il est ici pertinent de se demander si cette attaque de leur part était justifiée ? Que non ! Et quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi est-ce que je devrais rester muet quand un média anglo varge gratuitement et sans bonne raison sur les souverainistes ?!?

Imaginez un instant qu'un anglo fédéraliste se soit présenté à la mairie et qu'un média francophone OSE se risquer à faire un parallèle entre ledit candidat et l'ancien chef des motards. IMAGINEZ, un instant, la merde totale dans laquelle tous les francophones serait instantanément jetés, sans aucune exception. Imaginez les réactions du Canada anglais. Imaginez les répercussions, les sermons, imaginez la haine à laquelle nous serions tous sujets. IMAGINEZ, un instant.

Cette situation est d'une absurdité inouïe car elle ne se réaliserait jamais. Je suis désolé, mais on a beau se détester, je trouve qu'il est inacceptable d'insulter gratuitement sur la place publique un individu simplement à cause de ses allégeances politiques. C'est une question de respect, de dignité dans le débat, d'intelligence et d'ouverture d'esprit. Choses qui, apparemment, font défaut à l'ostie de raisin qui autorisé la publication d'un article aussi dégueulasse dans la Gazette et à tous ceux qui l'approuvent.

Just sayin'.

jeudi 4 juin 2009

20 ans plus tard

On "célèbre" aujourd'hui les 20 ans du massacre de la place Tiananmen, en Chine. Un anniversaire symbolique qui, bon an mal an, glace toujours le sang. J'écoutais un reportage fort intéressant hier, au Téléjournal, sur l'évolution des valeurs dites révolutionnaires en Chine : l'idéal de démocratie auquel aspire la population chinoise est devenu, en quelque sorte, la conclusion d'une épopée révolutionnaire plutôt que le point de rupture. De sorte que, idéalement, de telles subordinations puissent être évitées à l'avenir.

Sur une note plus humoristique, voici deux images extraites d'un épisode des Simpson dans lequel Selma, la soeur de Marge, se rend en Chine avec toute la famille dans le but d'adopter un enfant :


mercredi 3 juin 2009

I am a typeface

Pour mieux comprendre ce billet, il vous faudra d'abord écouter la vidéo ci-dessous. À moins d'être gelé ou complètement fou, il est normal de se poser de nombreuses questions suite à son visionnement.



Laissez-moi vous mettre en contexte : nous sommes en 1997 et, entre deux albums, Kylie se fait proposer par un DJ/producteur japonnais, Towa Tei, une collaboration à saveur abstraite, presque kafkaïenne. La petite dynamo australienne, n'ayant pas froid aux yeux et aimant parfois prendre des risques musicaux, accepte avec joie et se met aussitôt à l'écriture de paroles absurdes et plutôt mystérieuses. Voici, en gros, ce que ça donne :

My name is German Bold Italic
I am a typeface which you have never heard before
Which you have never seen before
I can compliment you well
Especially in red, extremely in green, maybe in blue ?
You will like my sense of style

Perplexe ? Probablement. Je crois même qu'il s'agit du but de l'exercice.

C'est que, voyez-vous, j'ai tenté à maintes reprises d'interpréter ces "paroles", de les mettre en perspective afin d'essayer de comprendre ce que tout ça peut bien vouloir dire. Mes tentatives se sont avérées veines. J'en suis venu à la conclusion que ça ne veut absolument rien dire. C'est n'importe quoi. Et savez-vous quoi ? Je trouve que c'est du grand art.

Du très grand art, même.

Je sais que plusieurs d'entre vous seront sceptiques quant à ma conclusion, et je vous comprend : je tiens à préciser que je me distance par rapport à mon amour pour Kylie afin de mieux analyser le tout. À mes détracteurs : essayez, vous, d'écrire une chanson aussi abstraite que ça. Vous en aurez probablement des maux de têtes. Il semble être en effet difficile de composer des paroles qui, aussi abstraites soient-elles, puisse constituer un ensemble ayant une certaine logique.

Ce récit fantasque d'une police de caractère saugrenue et ayant besoin d'attention est une preuve tangible que la pop n'est pas nécessairement ce qu'on pense. On peut en conclure qu'il y a plusieurs dimensions à la culture pop, de diverses "profondeurs". Pour naviguer entre le pétillant et l'abstrait, il suffit, je crois, de ne pas se prendre au sérieux et d'avoir envie de sortir de sa zone de confort : réunissez ces deux conditions et vous avez là tout le potentiel d'arriver avec un concept déstabilisant au mieux, intéressant au pire.

À moins de porter une attention particulière à German Bold Italic, on n'entend qu'une musique techno avec quelqu'un qui parle. C'est un produit qui apparaît frivole en surface. Pourtant, l'observation des paroles et du "message" de la chanson a de quoi remuer. Cette dualité rencontrée lorsque le superficiel et l'abstrait entrent en collision est une conception que je me plais à remarquer, à analyser. Elle fera d'ailleurs l'objet d'un pitch que je suis en train de préparer pour une émission de radio sur internet.

Ah, ha ! Il est plein de surprises, votre Capitaine, non ?! L'envie de maximiser mes temps libres et mon flux imaginaire plus achalandé que la moyenne me motivent à être productif de toutes sortes. Je vous reparlerai de ce projet radiophonique ultérieurement, lorsque l'idée sera mieux définie.

En attendant, je vous invite, si le coeur vous en dit, à partager avec moi votre interprétation de German Bold Italic, car il se peut que j'aie tout faux... peut-être s'agit-il d'une référence implicite à une chanson ou un concept dont j'ignore l'existence ?

mardi 2 juin 2009

Vinaigre

Vous êtes sans aucun doute familier avec la nouvelle tendance qui veut que les chips soient désormais bio et cuites à la marmite et assaisonnées de romarin ainsi que de limette brésilienne avec un subtil arôme de thym serbo-croate en plus d'être certifiées équitables.

Eh ben ça m'horripile un peu. C'est que, voyez-vous, j'ai un faible pour les bonnes vieilles chips au vinaigre. Plus elles sont vinaigrées, plus elles m'attirent. J'ai essayé à maintes reprises de me familiariser avec le nouveau concept des chips santé, mais ça semble être peine perdue. J'ai un attachement profond envers cette collation qui m'a fait saliver tout au long de ma vie.

Que voulez-vous, j'aime avoir la bouche décalissée par une abondance de vinaigre. C'est satisfaisant : ça veut dire que je suis à satiété, que même si j'en voulais plus, ça serait carrément irresponsable de continuer. Au risque de passer pour un fou, je trouve ça beau. C'est comme un combat entre mon appétit inassouvissable et l'objet de mon désir que je suis sûr de perdre à tout coup. Funk off, je m'essaie pareil.

Comme lorsque je me retrouve seul en compagnie d'un ananas. Woupidou ! C'est mon fruit préféré. Sauf que, et je l'aurai appris à la dure, lorsqu'on en mange trop, les gencives deviennent douloureuses et rendent l'expérience de plus en plus pénible. Encore une fois, il faut essayer de voir cela avec son coeur et se rendre à l'évidence : c'est un phénomène qu'on ne peut combattre.

Enfin, pour en revenir aux chips au vinaigre. Il faut dire que j'ai trouvé un moyen de ralentir l'altération de ma bouche : il faut prendre une chip, puis ensuite un morceau de chocolat (idéalement un chocolat au lait basic, genre Aéro ou Dairy Milk de Cadbury). Alors ça, mes amis, c'est le paroxysme de la notion sucré / salé. Et c'est un vrai régal, unique en son genre. C'en est presque jouissif. Bon, vous me direz que ça n'est pas très santé, et je serais très mal avisé de vous contredire.

L'écriture des derniers paragraphes m'a fait penser à l'excellente Biographie de la faim, d'Amélie Nothomb. C'est mon roman préféré et je vous le recommande chaudement.

Sinon, la raison pour laquelle je trouve l'inspiration pour écrire à ce sujet, c'est que je trouve de plus en plus irritante la présence des chips fancy lors de partys / réceptions / soirées / etc. Et ça me fait rire, car ça me fait réaliser que j'ai un côté traditionaliste assez fort, quand même. Sans trop savoir pourquoi, j'entretiens souvent une relation émotive avec des concepts auxquels je tiens. Que ça soit ma langue ou mes chips préférées, par exemple.

Ce constat, aussi étonnant puisse-t-il être, est en quelque sorte vertueux. J'en reparlerai dans un éventuel billet.

samedi 30 mai 2009

Panneau hilare

Saviez-vous qu'il est possible de faire trois fautes d'orthographe dans un message (car il ne s'agit même pas ici d'une phrase complète) comprenant six mots ? En voici une preuve, si vous en doutiez :

vendredi 29 mai 2009

Les Simpson et la science

Je vous invite à lire ce billet fascinant que j'ai trouvé sur le site de l'Actualité, dans lequel l'auteure fait état des leçons (sérieuses) de science qu'on retrouve dans plus ou moins chaque épisode d'une émission dont je ne me lasserai jamais, les Simpson.

C'est une lecture des plus intéressantes et c'est un peu surréaliste de constater qu'une émission qui se veut avant tout humoristique puisse être à ce point recherchée et, parfois, profonde.

Également surréaliste : cette vidéo montrant Stephen Hawking discutant de son amour pour la série et du rôle qu'il y a joué dans l'un des épisodes diffusés il y a quelques années. Je ne me serais jamais douté qu'il avait un sens de l'humour si chic !

Vous n'avez aucun nouveau message

Mon statut Facebook du jour : bonjour, mon nom est Stéphan et je vérifie mes courriels de deux à trois cent fois par jour.

J'ai mis cet énoncé en ligne pour essayer de faire rire un peu, en cette journée décidément bougonne. Ce n'est que quelques minutes plus tard que j'ai réalisé toute l'énormité de la chose : peut-être mon subconscient serait-il en train d'essayer de me passer un message ?

C'est que, voyez-vous, ça a tout le potentiel de devenir problématique. Ça n'est pas encore incontrôlable, mais j'ai tout de même développé une dépendance certaine. Remarquez, cela a quand même un côté positif en travaillant mon humeur : je ne suis plus autant contrarié que je l'étais auparavant lorsque, 98% du temps, je ne reçois pas de nouveau message. C'est une petite consolation, quand même !

(Pause pour vérifier la boîte de réception)

N'empêche, je n'aurais jamais dû, au départ, me procurer l'un de ces téléphones intelligents. Tout d'abord, je suis bien trop distrait et gaffeur pour avoir en main un appareil coûtant plus de 100$ : vous savez, la gravité n'est vraiment pas ma meilleure alliée. Ensuite, je ne suis vraiment pas quelqu'un que l'on pourrait qualifier de technophile. Je n'utilise (à peu près) pas les fonctions pourtant attrayantes de mon téléphone. J'ai été bien amusé les deux-trois premiers jours de naviguer sur YouTube et de jouer au jeu de la petite boule qu'y faut pas faire tomber dans le trou, je m'en suis toutefois vite lassé.

Je blâme pour cela mon déficit flagrant d'attention, pour lequel je blâme la société (pourquoi pas).

(Pause pour vérifier la boîte de réception)

Alors voilà, je commence sérieusement à en avoir ras-le-melon d'être soumis à cette technologie. Devrais-je m'en débarrasser ? Chose certaine, mon prochain appareil mobile sera un téléphone. Les BlackBerry, c'est pour les zombies torontois et les trippeux de technologie. Non, vraiment, j'ai l'impression de brimer l'intégrité intellectuelle de ce pauvre gadget en le réduisant à une simple tâche, et je suis du genre à avoir peur qu'il se révolte en m'infligeant d'une terrible malédiction.

J'imagine tellement bien la manchette : jeune homme électrocuté par son téléphone qui en avait marre de ne pas être apprécié à sa juste valeur. Je serais peut-être mort, mais au moins je pourrais me vanter d'être à l'origine de l'implation d'un guide pour le traitement éthique des téléphones intelligents afin de ne pas les froisser. Ils m'en seraient éternellement reconnaissants et regretteraient peut-être ainsi d'avoir mis un terme à mon existence.

Est-ce que je vous ai déjà dit que je faisais de l'insomnie ?!

jeudi 28 mai 2009

Recommandation

Vous savez peut-être déjà que je suis allé à la bibliothèque hier et que ce fût toute une expérience. Malgré tout, j'y ai loué un ouvrage fort intéressant portant le titre de Les États-Unis dans l'information télévisée : eh oui, je suis plate comme ça. Je suis incapable (ou presque) de lire un roman, je trouve cela d'un ennui majestueux... par contre, quand il est question d'un essai à saveur psychosociale, je me sens tout excité ! Voilà pour le sociologue en moi. En plus, cette lecture me sera bénéfique pour peaufiner d'éventuelles interventions sur cet espace virtuel.

Si vous êtes fascinés par la société américaine, vous devriez alors apprécier les perspectives qui vous seront présentées dans ce bouquin. Il est d'ailleurs fort intéressant d'analyser une société par la façon dont elle nous est présentée dans les médias : c'est un point de vue qui permet de percer un certain rideau de fumée et qui force ainsi à faire la part des choses, à ne pas tout prendre pour du cash : bref, ne pas renoncer à son individualité analytique.

Vite, qu'on me donne un poste d'enseignant à l'UQÀM !

Parole de Capitaine

Je promets que les prochains billets feront moins état de ma situation personnelle ! J'ai seulement besoin de trouver une nouvelle cible sur laquelle me défouler, comme Miss Californie ou le Benoît le malappris, par exemple. Parole de Capitaine ! Oserez-vous en douter ?! :o)

Cette damnée réalité

Hier soir, j'étais franchement déprimé. Je suis seul à la maison pour la semaine et la solitude est l'une des choses avec lesquelles j'ai le plus de difficulté. Voyez par vous-même :

-- Top 10 des choses dont Capitaine Caramel a horreur --
10. l'élitisme ;
9. les sandales Crocs ;
8. Jean Charest ;
7. l'à-plat-ventrisme ;
6. la ségrégation ;
5. l'hypocrisie ;
4. la solitude ;
3. l'homophobie ;
2. le fédéralisme ;
1. les conservateurs, les républicains ou toute autre lubie de
droite.

J'ai essayé d'imaginer tout un tas d'activités qui auraient pu me changer les idées. La première idée que j'ai eu, c'est d'aller à la grande bibliothèque, histoire de pouvoir me distraire un peu et d'essayer de penser à autre chose qu'à lui, là. Malheur : nous avions, le weekend dernier, loué sur mon compte de vieux films de série B des années 50 (quel plaisir coupable) — l'absence de club vidéo à proximité étant toujours problématique. N'ayant pas pensé à ce détail lorsque j'ai quitté l'appartement de Litchi lors de notre dernière et fatale rencontre, il était raisonnable pour moi de douter que les dits films étaient toujours en sa possession. L'appeler ou lui écrire pour savoir s'il était allé les retourner ? Tentant, mais fichtrement saugrenu comme idée. Nah, je passe.

Vite, vite, quelque chose à faire : sanglot imminent. Faire de la bouffe ? Ah, si vous saviez à quel point ce talent m'est résolument inconnu ! Il ne serait pas inexact d'affirmer que, telle la conscience sociale et/ou écologique d'un conservateur, ma créativité gastronomique est plus ou moins inexistante. J'aime faire des liens comme ceux-ci, ça épice un peu le récit mais ça me fait aussi sentir spécial. Ahihi ! Mais je m'éloigne du dessein de ce billet.

C'est drôle, quand on essaie de se concentrer sur quelque chose de précis, on est comme envahi par une délégation sans merci de pensées impertinentes qui seront plus que ravies de nous distraire. Par contre, c'est lorsqu'on flirterait volontiers avec une marée d'idées plus diverses les unes que les autres que ces dernières se montrent plus récalcitrantes. Murphy, je sais pas si t'étais un bon Jack ou non, mais ta loi, elle fait vraiment chier.

Cherchant désespérément une activité pour m'éviter de penser à ma situation émotive, j'ai donc commencé à faire mes boîtes, étant donné que je déménage le 1er juillet. Et pour agrémenter le tout, rien de mieux qu'on bon vieil album vintage de Kylie (afin de mieux comprendre ce qu'elle représente pour moi, il vous suffit de lire ce billet) : c'est en apparence une très bonne idée, de la petite pop bonbon qui me rend heureux à tout coup. Mais bon, la vie étant ce qu'elle est, c'est sûr que la situation avait tout le potentiel de se retourner contre moi. En effet, j'avais oublié la violence de cette musique en apparence inoffensive : la petite australienne chantait allègrement des choses qui me faisaient du mal, et la p'tite bonjour elle fait ça avec le sourire dans la voix en plus. Du genre : je te reprendrais tout de suite, je t'aime encore, on est mieux ensemble que séparés, je sais que tu me veux encore, et ainsi de suite.

Bon, ne possédant pas de disques de Metallica ou Slayer ou autres, j'ai préféré tout éteindre pour faire mes boîtes l'esprit un peu tranquille. Le 1er juillet, ça n'est pas demain, alors il y avait quand même une limitation certaine quant aux items pouvant être paquetés. La déception que j'ai ressentie lorsque j'ai réalisé, après à peine un quart d'heure d'activité, que j'en étais arrivé à avoir mis en boîte tout ce que je pouvais, était plutôt amère.

Je me suis donc résigné à écrire à mon ex afin de savoir s'il était allé retourner les items à la bibliothèque. Je savais que je n'aurais pas dû, parce qu'il s'en est suivi un échange assez douloureux de textos. J'ai toutefois eu la confirmation que je pouvais aller faire un tour à la bibliothèque. Quelle joie. J'espère que vous avez remarqué le soupçon de sarcasme avec lequel j'exprime cette "joie".

Enfin, pour faire une histoire courte, j'avais complètement oublié que j'allais être en vedette sur le blogue de Lagacé. Quelle ne fût pas ma surprise, lors d'une visite sur Cyberpresse, de constater que c'était bel et bien vrai : il avait mis en ligne un message bien sympathique me concernant, avec en prime un lien vers mon blogue !!!

Bonheur ! Palpitations ! Fierté ! Oups, tristesse : j'aimerais donc pouvoir partager cela avec celui que j'aime. Excitation ! Fébrilité ! Magie ! Solitude. Incrédulité ! Satisfaction ! Allégresse ! Nostalgie. Consolation ! Ivresse ! Gaieté ! Mélancolie.

Il est extrêmement intéressant de naviguer à toute allure entre des émotions aussi contradictoires. Ce va-et-viens émotif est étourdissant. Les sentiments positifs fûrent malheureusement accompagnés d'une gênante culpabilité. Comme si ça n'était pas correct d'être heureux en période de deuil. C'est une dualité des plus fascinantes qui m'a fait réaliser quand même quelques trucs : que malgré les bouleversements que je suis en train de vivre, la vie va finir par continuer. Peut-être pas tout de suite, mais éventuellement.

J'ai hâte en crisse.

De l'intimidation de cette frénésie


Oh wow ! Qu'il est intimidant de voir à quel point le trafic sur mon blogue a augmenté depuis la plogue de Patrick Lagacé : en général, mes tourments et observations du quotidien attiraient une moyenne de 30 à 50 visiteurs par jours, ce qui n'était déjà pas si mal. Et puis, en l'espace de quelques heures, vous êtes plus de 1 000 personnes à avoir visité ce blogue. Je suis peut-être nul en maths, mais je constate qu'il y a ici une sévère augmentation. Dire que c'est intimidant pour la petite personne que je suis relève en quelque sorte de l'euphémisme.

Il faut comprendre que les pensées que je partage ici sont parfois très introspectives et personnelles. Les partager avec une pléiade d'inconnus virtuels s'avère être un plaisir dont je retire un certain réconfort, qui s'avère parfois être à double-tranchant : il y a des moments où je doute sérieusement de la pertinence de partager avec tout ce beau monde mes agitations émotives. J'ai d'ailleurs tenté d'analyser le conflit auquel je fais parfois face dans l'un de mes premiers billets, Exposé. Je me relis et je trouve ça coquin de remarquer que ce concept vient de prendre une ampleur autant démesurée qu'inespérée.

Voilà. La satisfaction et la fierté que je ressens met beaucoup de couleur dans ma semaine. Je suis en train de vivre une période un peu rough, je l'admets, et j'espère sincèrement que les habitués de mon blogue ne m'en voudront pas trop d'être un peu moins éclatant et timbré qu'à l'habitude. Je suis d'ailleurs en train de préparer un billet sur l'étrangeté ressentie lorsqu'on vit dans le même instant deux émotions tout à fait contradictoires, dans mon cas la tristesse (dûe à la rupture) et l'excitation (dûe à l'incroyable plogue du joli Patrick Lagacé).

À tantôt, là !
Cap'taine C. xxx

mercredi 27 mai 2009

Shake shake shake !

Caramel !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Y'a quelque chose de gros qui s'en vient. Que dis-je... quelque chose d'énorme, de colossal ! J'irais même jusqu'à dire éléphantesque !!! Dieu que c'est pratique, un dictionnaire des synonymes : ça enrichit vraiment mon existence. Enfin.

Je ne peux pas trop en rajouter pour l'instant... je me permettrai toutefois de vous diriger vers ce lien. Si vous êtes perspicace, vous comprendrez peut-être ce dont quoi il s'agit.

Je saute, je danse, je chante, je célèbre ! Tout cela bien sûr au grand dam de mes collègues. S'ils ont un problème avec ça, ils n'auront qu'à diriger leur plainte vers le service des ressources humaines qui a autorisé mon embauche. Que voulez-vous, j'aime être insolent.

Si vous en êtes votre la première visite du blogue de Capitaine Caramel, laissez-moi vous souhaiter la bienvenue dans mon univers singulier où tout est soit déraisonnable, soit déjanté, ou bedon un p'tit mélange des deux. Veuillez s'il-vous-plaît ne pas recommander de visites à Pinel ou autres lubies psychothérapeutiques, je m'aime comme je suis.

Wababalou !!!!

mardi 26 mai 2009

Solitude

Je me sens seul, même si je suis pourtant entouré de gens. J'ai comme l'impression que je suis dans un univers parallèle ou personne ne peut arriver à me comprendre. C'est pas la première fois que je passe par là, mais ça demeure un état vraiment désagréable qui alourdit l'atmosphère et mon humeur en général.

Hier, j'ai passé ma première nuit tout seul. J'ai eu beaucoup de difficulté à m'endormir. Inutile de préciser pourquoi.

Alors voilà. Le jour 1 est passé. Le jour 2 semble être un peu plus difficile : je me sens plus nostalgique et plus seul. Comme si je réalisais tranquillement que ce qui m'arrive est bel et bien réel.

M'enfin. On garde le sourire et on demeure coquet ! On essaie, en tout cas... (sourire forcé)

lundi 25 mai 2009

Game over

On a beau se dire que c'est la vie, que le temps va finir par tout arranger et que tout le monde passe par là un jour ou l'autre, l'échec d'une relation amoureuse demeure l'un des événements les plus tragiques que l'on puisse vivre. Ça change profondément la personne qu'on est et, surtout, la vie qu'on croyait mener.

Les plus perspicaces d'entre vous auront compris que je suis en train de vivre une rupture. C'est assez récent et, pour l'instant, il semble que c'est avec maturité que j'aborde la chose. Pourtant, je pleure, je sacre, j'ai envie de maudire l'humanité au grand complet, j'ai envie de frapper de toutes mes forces dans un mur, j'ai envie de crier, de m'époumoner, que tout le monde sache à quel point j'ai mal. C'est la sensation d'avoir perdu, en un minuscule instant, tout ce qui représentait pour moi le bonheur, la sécurité, le plaisir, la quiétude. Ça, ça m'emmène dans un vortex émotif que je pourrais qualifier d'all dressed.

Ce gars-là, je l'avais dans la peau. La vie avec lui, c'était du bonbon : chaque fois qu'on se retrouvait, c'était comme un party. J'aimais le faire rire, j'aimais son corps, j'aimais la façon dont il voyait les choses, ce qui m'influençait forcément, dans une certaine mesure. Cette relation m'a tellement apporté qu'il m'est extrêmement difficile de faire une croix dessus. La personne que j'étais lorsque j'ai rencontré Litchi n'a plus grand chose à voir avec la personne que je suis aujourd'hui. Le chemin parcouru est, ma foi, impressionnant. J'ai découvert des côtés de ma personnalité dont j'ignorais l'existence. Ce qui m'affecte le plus, je crois, c'est que c'est grâce à cet homme que je sais aujourd'hui que j'en vaut la peine. C'est lui qui m'a fait comprendre, en me complimentant et en m'aimant, que je n'avais pas raison de penser que les gars ne voulaient pas s'attacher à moi. C'était — et ça demeurera à jamais — mon premier amour. Savoir qu'on compte pour quelqu'un, se rendre compte de l'immensité du sentiment amoureux et de tout ce que ça représente, ça fait voler. Parallèlement, perdre cette appréciation mutuelle équivaut à une méchante débarque.

Je n'ai pas envie d'étaler les raisons pour lesquelles nous mettons un terme à notre relation. Tout ce que je peux dire, c'est que malgré toutes les épreuves à travers lesquelles nous sommes passés (et il y en a un plusieurs), on n'a jamais haussé le ton. On ne s'est jamais chicanés, et ce malgré la rudesse de certains moments plus difficiles. La bonne entente que nous partagions était à toute épreuve. Le plaisir qu'on avait à être ensemble était agrémenté par la certitude qu'on avait d'être sur la même longueur d'ondes. Ça simplifie les choses, mettons, de savoir que la bonne humeur est systématiquement au rendez-vous, malgré les tempêtes et les défis. Mais cela relève désormais du passé. Ça fait mal.

C'est un nouveau quotidien que je devrai apprivoiser. C'est difficile. Pour un certain temps, absolument tout ce que je ferai/penserai/verrai/entendrai/etc me fera penser à lui : je serai conséquemment habité par la nostalgie et probablement la tristesse. J'aurai peur de le croiser sur la rue. J'aurai peur de voir sa face quand j'irai sur 411. Je détesterai aller au lit en sachant précisément ce à quoi je vais penser lorsque je n'arriverai pas à m'endormir. Je détesterai être au courant qu'il termine à 13h30 les vendredis et qu'il se prépare pour son 5 à 7 hebdomadaire. On a beau faire tous les efforts possibles pour penser à autre chose, c'est vraiment peine perdue. On fait tout pour aller mieux et pour ce concentrer sur soi, c'est impossible. Ce qui est déchirant là-dedans, c'est que même si on haït ces moments, on n'est pas vraiment certains qu'on veut les laisser aller. Malgré leur apparente laideur et le mal qu'ils peuvent nous faire, ils nous font inconsciemment du bien. Ils nous rappellent de beaux moments. Ces souvenirs, aussi beaux soient-ils, on s'en passerait bien en période de sevrage. C'est sournois, mais bon, ça fait partie de la game.

Je vais m'ennuyer de lui et de notre amour. J'ai envie de m'ennuyer de lui et de notre amour. C'est nécessaire, pour éventuellement passer à autre chose. J'espère seulement que je m'en sortirai pas trop mal et que je ne deviendrai pas insupportable. J'espère réapprendre rapidement à ne vivre que pour moi. Le facteur "libération" n'est pas aussi attrayant qu'il en a l'air : candidement, je vais avouer que j'étais fier d'avoir un homme que j'arrivais à satisfaire, j'étais heureux de devoir faire des sacrifices pour arriver à vivre une relation dans laquelle les deux pouvaient s'épanouïr.

Ça me fait du bien de mettre mes sentiments en mots. Ça me fait aussi du bien de savoir que quand il va lire ce que je viens d'écrire (parce qu'il va le lire, c'est certain), il va comprendre ce que je ressens : il va savoir que l'amour que j'ai pour lui est un amour qui dépasse le concret, c'est un amour véritable qui n'a aucun bon sens mais qui est sincère et qui n'a pas de limites. Je ne peux ressentir autre chose que cet amour délirant pour cet homme. On a tout essayé pour que ça marche, et ça n'est pas parce que ça a fouerré que ça change les sentiments que j'éprouve pour lui.

Il se peut que je blogue moins ou pas du tout pour les jours à venir, j'ai aucune idée de la façon dont je vais me sentir. On verra. Je vous laisse sur deux vidéos de circonstances. Il y en a un des deux qui vous surprendra peut-être par son apparente frivolité, si c'est le cas je vous invite à porter une attention particulière aux paroles : vous découvrirez un message d'une rare violence.



jeudi 21 mai 2009

Jouir un peu

Extrait du blogue de Chantal Hébert, l'une des analystes politiques les plus chevronnées et virulentes qui soient :


"Christian Paradis* est devenu le cauchemar de Gilles Duceppe”. Ce sont les paroles qu'a prononcées Stephen Harper, hier à Montréal.

*Pour ceux à qui la chose a échappé, Christian Paradis est député conservateur de Mégantic-L’Érable, ministre fédéral des travaux publics et lieutenant québécois de Stephen Harper. Depuis qu’il a accédé à cette dernière fonction, le Parti conservateur est tombé sous de la barre des 10% dans les intentions de vote au Québec dans les sondages de maisons réputées comme CROP et Strategic Counsel.

Cela constitue un nouveau record d’impopularité pour un parti fédéral au pouvoir et cela prouve surtout qu’aucun lieutenant, aussi vaillant soit-il, ne peut faire contrepoids à un premier ministre qui tire son parti vers le bas. M. Paradis n’est certainement pas le cauchemar de Gilles Duceppe mais il y a des jours, depuis six mois, où Stephen Harper a indubitablement été le cauchemar de son lieutenant québécois.


Voilà pourquoi je jouis un peu, ce matin. La citation de monsieur Harper, selon laquelle le chef bloquiste souffre de troubles du sommeil à cause d'un vulgaire pantin conservateur, est grotesque. C'est ce qui arrive quand on est un premier ministre grotesque, après tout, c'est pas compliqué.

J'ai partagé avec vous, pas plus tard qu'hier, le parallèle entre la droite et la stupidité (et par cela je veux dire que les gens de droite semblent vraiment vivre sur une planète magique où ils peuvent gaver avec succès n'importe qui de leurs éjaculations verbales). Merci, monsieur Harper, de faire la preuve par dix que je suis quelqu'un d'intelligent.



mercredi 20 mai 2009

La subordination de droite

Les dernières années nous auront apprises que, malheureusement, être de droite équivaut plus souvent qu'autrement à être soit borné comme un âne, soit fermé d'esprit ou encore un mélange des deux. Ça a l'air d'un jugement, mais ça ne l'est pas. Pour preuve, je vous propose l'extrait suivant, tiré de l'émission de papotage matinal The View, pendant lequel un ex-lutteur (qui a également été gouverneur du Minnesota, il est important de le préciser) tente de faire comprendre sans succès à une pimbêche de droite, Elizabeth Hasselbeck, pourquoi la torture n'est pas chouette.

L'obstination de cette dernière relève du vaudeville. Elle réclame entre autres le départ de Nancy Pelosi, chef démocrate de la chambre des représentants, parce qu'elle aurait supposément menti en affirmant ne pas avoir été mise au courant des techniques d'interrogatoires, euh, disons amplifiées, pratiquées par l'administration Bush.. Étant évidemment républicaine, Hasselbeck a une mémoire extrêmement sélective, ce qui fait d'elle un personnage risible frôlant la parodie. Enfin, je vous laisse juger par vous-même.



" Give me an hour of waterbording with Dick Cheney and I'll have him confess the Sharon Tate murder ! "

PS : Je suis allé consulter la fiche Wikipédia du sénateur-lutteur-acteur Ventura, et j'y ai fait une lecture des plus fascinantes. Vraiment intéressant comme bonhomme !

PPS : Je tiens à m'excuser auprès d'Ugly K. s'il se sent visé par certains de mes excès. Bonne journée quand même !

vendredi 15 mai 2009

Citation

"A Conservative government is
an organized hypocrisy."
Benjamin Disraeli, 1845

Ooooooooooooh

Chris Pine

Rien à faire

À mon travail, la saison estivale est celle où, sans nécessairement être paresseux, on ne fait pas grand chose. Et ça n'est pas par choix, que non ! C'est littéralement parce qu'il n'y a pas de travail à faire. Je travaille dans un centre d'appels ; je dois donc conséquemment attendre que les appels entrent. Or, en été, pour une raison qui m'échappe, personne ne m'appelle.

Au début, c'est quand même agréable. Je m'occupe, et de plusieurs façons. Heureusement que l'accès à internet n'est pas limité : je peux surfer à mon gré sur le forum de Kylie, le blogue de Perez Hilton, Facebook, et nombres d'autres sites sur lesquels je m'alimente en actualité. En général, ça me prend une heure ou deux. Et c'est précisément à ce moment-là, quand je réalise que j'ai déjà fait le tour des sites qui m'intéressent, que je ressens un profond sentiment d'écoeurement.

Depuis peu, j'ai la possibilité de bloguer pour passer le temps, et c'est d'un chic fou. Sauf quand je n'ai pas d'inspiration. Ça devient d'une lourdeur incroyable et le temps passe encore plus lentement. Calvaire.

C'est que, voyez-vous, la perspective de passer sept heures dans un monde virtuel est assez intimidante. Pour moi, en tout cas. Je regarde par la fenêtre et je vois toutes ces personnes, minuscules lorsque vues d'un gratte-ciel, qui se baladent sur les trottoirs. Ils me font chier. À défaut de pouvoir leur faire une jambette ou de renverser par accident mon café sur eux, je m'imagine qu'ils sont soit très laids, soit très malheureux, soit un petit mélange des deux. Ça rend la scène un peu moins pénible.

Il y a aussi de bons côtés à cette oisiveté forcée. Mon imagination, par exemple, a tout le temps dont elle a besoin pour faire fructifier le moindre irritant et le transformer ainsi en scandale national. C'est pas ma faute si j'ai trop de temps pour penser ! Blâmez la planification des effectifs au travail si vous trouvez que j'exagère souvent. De toute façon, je suis sûr que ça vous divertit et que ça fait de moi un personnage sympathique. Car oui, tel que je l'ai expliqué à maintes reprises, je suis un peu en état de lutte avec mes extravagances imaginaires : elles sont certes agréables et amusantes mais bien involontaires.

Enfin. Tout ça pour dire que j'ai réalisé, cette semaine, que l'été est bel et bien arrivé étant donné que j'ai rien crissé au travail. Ce billet était en quelque sorte un avertissement pour vous aviser qu'il se peut que, bien malgré moi, je me mette à délirer encore plus qu'à l'habitude sur ce blogue dans les semaines à venir. Par cause d'abondance de temps libre. Je demanderai gentiment au Maître de la sagesse (qui a gracieusement créé la nouvelle bannière que vous pouvez admirer) d'évaluer mes billets avant de les mettre en ligne, histoire de ne pas trop vous alarmer. Il sera en quelque sorte mon censeur. Y'a des limites à passer pour un fou !