mardi 23 juin 2009

État de grâce

Je viens tout juste de mettre un terme à un emploi qui ne me plaisait pas vraiment. J'ai toughé presque deux ans, puis, à bout de nerfs, je me suis mis à chercher un emploi. J'ai envoyé un seul CV. Ils m'ont contacté, puis j'ai passé une entrevue. J'ai obtenu un emploi qui va me stimuler et qui me fera oublié le temps que j'ai perdu. Je me trouve vraiment chanceux mais aussi un peu nono de ne pas y avoir pensé avant.

Aujourd'hui, c'était ma dernière journée. Je me suis levé de très bonne humeur car il faisait un soleil de plomb et on annonçait une journée des plus extraordinaires. La météo est de mon bord, ça tombe tellement bien ! J'ai vite sauté sur un Bixi pour profiter un peu du beau temps avant de m'enfermer, pour une dernière fois, dans ce bureau qui m'inspire si peu de bons sentiments.

Arrivé à destination, il a presque fallu que je rappelle à certains de mes collègues que c'était ma dernière journée. Ce désintérêt total de la part d'individus à l'attitude rébarbative est l'une des principales raisons de mon départ ; on ne m'a même pas organisé de 5 à 7 de départ. J'avoue que je n'aurais probablement pas eu envie d'y aller si cela avait été prévu, mais n'empêche... l'attention aurait été extrêmement appréciée. Je me félicite d'avoir pris la décision de quitter.

Cet après-midi, n'ayant aucune volonté pour travailler, j'ai pris la décision que l'heure était venue pour moi de m'en aller. J'ai marché du centre-ville jusqu'au Village, accompagné de Kylie et de ses merveilleuses chansons vintage. J'étais bien. Je me suis même acheté une slush à la lime, ça faisait longtemps.

C'est la veille de la St-Jean, on commence déjà à entendre des rigodons un peu partout en se baladant dans la rue. Un esprit festif règne, les gens sont souriants et ont envie de célébrer. Il fait beau, il fait chaud, un peu trop même, alors la douce caresse de la brise estivale se fait tant désirer !

Je suis en vacances. En plus de débuter un nouvel emploi dans quelques jours, j'emménagerai dans un nouveau logis la semaine prochaine. Je me sens bien, presque léger. N'ayant plus de compagnon de vie, je trouve toujours cela un peu dur d'expérimenter de tels moments sans avoir la possibilité de les partager avec quelqu'un de spécial. Je suis quand même chanceux, car je avec vous je peux absolument tout partager !!

Bonne St-Jean à tous !!!

vendredi 19 juin 2009

Et de 100 !!!

Waouh ! Je célèbre en ce moment même mon 100ème billet sur ce blogue. Bon, étant présentement au bureau et ayant souffert d'insomnie extrême pendant la nuit d'hier, il faut dire que les célébrations demeurent modérées, mais n'empêche ! Je suis très heureux d'avoir franchi cette étape symbolique.

Je ne me serais jamais douté que bloguer pouvait être aussi passionnant. Je me suis découvert un passe-temps qui, en plus de m'apporter beaucoup de plaisir et de satisfaction, sollicite mes capacités de création, d'analyse et d'observation. Que ça soit pour partager avec vous mes tourments ou les frivolités que j'observe au quotidien, c'est toujours avec jouissance que je prends le temps d'écrire.

L'aventure s'avère être un franc succès ; j'ai d'ailleurs découvert des facettes de ma personnalité dont j'ignorais auparavant l'existence. Il faut dire que j'utilise parfois cet espace virtuel à des fins introspectives : mettre en mots mes galipettes émotives relève d'un exercice parfois très exigeant, quoique satisfaisant.

Il faut croire que ça intéresse certainement quelqu'un ! Je me répète probablement, mais je suis vraiment heureux de constater que vous êtes de plus en plus nombreux à venir faire un p'tit tour dans ma tête. C'est extra crème fouettée !!

Conseil marketing

Aux fabricants de M. Net : il serait grand temps de lui inventer un fils qui porterait le nom de Dirty Boy. J'sais pas, me semble que ça me motiverait à en acheter — et je suis certain de ne pas être le seul homosexuel-gai de cet avis. Faire son ménage en fantasmant : une bonne stratégie pour faire de l'argent !

J'suis tout bixité !

Wababalou !!! Je viens tout juste de compléter mon premier trajet en Bixi. Mon verdict ? D'un charme fou. Mon enthousiasme par rapport à ce service s'en est ressorti gonflé à bloc.

C'est que, voyez-vous, j'aurais pu jurer que ce service n'a été conçu que pour moi : le voyage s'est déroulé en toute quiétude et, surtout, en toute satisfaction. J'ai roulé à vélo de chez moi, coin Sherbrooke et de Lorimier, jusqu'au centre-ville, en passant tout d'abord par le parc Lafontaine puis en empruntant ensuite la piste cyclable qui commence sur Cherrier pour se diriger vers le boulevard Maisonneuve. Un charme, je vous disais. Je n'ai pas été nerveux une seule seconde puisque j'ai pu circuler sur la piste cyclable en tout temps.

En arrivant au bureau, j'avais un peu chaud, mais qu'importe : j'avais néanmoins un très large sourire au visage, qui s'est amplifié lorsque je suis allé consulter mon profil Bixi en ligne pour constater que mon trajet avait permis d'économiser presque 1 000 grammes de gaz à effet de serre.

J'ai donc déjà fait mon cardio, en plus d'un petit cadeau à la boule Terre : waouh ! Qu'il fait bon débuter ainsi une journée ! Ceci étant dit, il est clair que j'éviterai peut-être de me rendre au travail en vélo par temps caniculaire, ne serait-ce que par politesse pour mes collègues.

mercredi 17 juin 2009

Vraiment random

Avouez que c'est un peu bizarre. Juste un petit peu.

mardi 16 juin 2009

Je bixite

Enfin, l'affirmation est un peu prématurée : il serait plus adéquat de dire que je bixiterai sous peu. C'est que, voyez-vous, je viens tout juste de m'abonner à Bixi et j'en suis fort excité. J'ai résisté pendant quelques semaines à la tentation de m'y inscrire, mais c'est en dressant aujourd'hui la liste des pours et des contres que je me suis rendu à l'évidence : c'est un service pour moi.

Fondamentalement, je n'avais aucune objection à l'implantation de ce service. Je suis fortement pour les initiatives de ce genre, les petites révolutions qui sont pleines de bon sens et qui font que la société avance (idéalement dans le bon sens également). Les raisons pour lesquelles j'ai hésité à suivre le mouvement sont plutôt personnelles.

Tout d'abord, je suis personne qui a plus souvent qu'autrement chaud. En été, rares sont les braves qui voudront que je me colle sur eux : en effet, en plus d'avoir chaud, je dégage paraît-il une chaleur constante. Je le prendrai comme un compliment, si vous le voulez bien. L'idée, donc, de me rendre au bureau en vélo me rend un peu inconfortable. Cependant, l'idée d'attendre le métro dans une station humide et mal ventilée pour embarquer dans un train bondé de passagers plus affreux les uns que les autres me repousse encore plus. 1 - 0 Bixi.

Ensuite, et vous serez sans aucun doute d'accord avec moi si vous êtes de la région, il ne serait pas inexact d'affirmer que la météo montréalaise est plutôt burlesque. Par cela, je veux dire capricieuse, saugrenue, insolente. Il est clair qu'en adhérant au service Bixi, je ne me procurerai désormais plus de CAM mensuelle. Que faire, donc, advenant qu'un temps pluvieux s'attache à notre belle ville et refuse ainsi de la quitter pour quelques jours ? Deux solutions. La première peut être bien surprenante : il s'agit de la marche avec un accessoire tout à fait charmant, le parapluie. Je me compte vraiment chanceux de pouvoir considérer la marche à pied pour me rendre au travail : une promenade d'une vingtaine de minutes, tout au plus. 2 - 0 Bixi.

Money talks, comme y disent. Ben justement : le coût d'un abonnement annuel au vélo en libre-service est anémique par rapport à la somme devant être déboursée pour 12 passes mensuelles : 78$ pour le Bixi versus 816$ pour le métro (et ça c'est si les tarifs demeurent stables pour une année complète, chose rarissime). En plus, les trajets en vélo de moins d'une demi-heure sont gratuits. 3 - 0 Bixi.

Je crois ne pas avoir besoin d'aller plus loin dans mon argumentation, même si je le pourrais très bien (je sais que les "si" n'aiment pas les "raies" mais il y a de très rares exceptions !). On constate quand même une tendance qui donne Bixi gagnant. Vraiment, c'est un service que je me plairai à utiliser, et pas seulement pour aller travailler. Ça facilitera mes déplacements du quotidien, que ça soit pour aller au parc ou au cinéma ou encore pour raccourcir de simples trajets en cas de paresses spontanées.

J'étais, en toute honnêteté, un peu récalcitrant au départ, mais en dressant une liste telle que celle que j'ai partagé avec vous, je n'ai finalement trouvé que des avantages au service Bixi. Je vous invite à faire de même, juste pour le fun, juste pour voir si vos idées préconçues méritent, comme celles qui étaient miennes, d'être mises au rancart.

On se voit sur la piste cyclable ! Waouuuuuuuuuuuh !

lundi 15 juin 2009

OVNI Olympique


Je l'aime, cette bâtisse.

J'ai toujours été fasciné par son air de soucoupe volante. J'ai la ferme conviction que, le temps venu, la tour inclinée va se replier sur la structure afin de permettre à cette dernière de tournoyer à une vitesse phénoménale pour ensuite s'envoler loin loin loin dans l'espace.

Aussi, en regardant attentivement le haut de la tour, il m'arrive parfois de voir le visage d'un robot à trois yeux avec une lampe frontale, qui a une très grande bouche de laquelle sortent d'énormes fils métalliques.

Si ça peut vous rassurer, je tiens à vous dire que ces observations se manifestent en général lorsque j'ai fumé un peu. J'suis pas si crackpot que ça.

Panneau hilare

CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR L'AGRANDIR

Vous ignioriez peut-être, comme moi, que Chez Mado était désormais devenu une chaîne de cabarets ! Alors que l'original propose des soirées endiablées pleines de glitter et de fantaisie dans un décor des plus colorés, la nouvelle adresse semble plutôt s'adresser à un public sélect, d'où la mention VIP sur le panneau ci-dessus. De plus, il y a un nouveau lit érotique.

Tout simplement GÉ - NIAL !!!

Mon oeil !

J'ai souvent les émotions qui virevoltent. Bon, ceux qui me connaissent n'en seront vraiment pas surpris, et je ne peux les blâmer car il est vrai que j'ai toujours été du genre imprévisible, même si ça a tendance à s'améliorer avec le temps. En général d'une bonne humeur à toute épreuve, il m'arrive plus ou moins fréquemment d'exploser, et ce souvent pour pas grand chose.

Ce matin par exemple, je me suis vraiment levé du bon pied. Je me sentais taquin et jovial. Jusqu'à ce que vienne le temps de mettre mes lentilles cornéennes (ceux qui en portent comme moi peuvent d'ailleurs probablement anticiper l'explosion à venir). J'ai commencé par l'oeil droit, avec lequel j'ai toujours eu plus de facilité. Succès ! Du premier coup, en plus : c'est rare. Fort de cette expérience positive, je m'attaquai donc à l'oeil gauche. C'est alors que je me suis rappelé que, malgré les progrès récents, je suis toujours en proie à de soudains écarts émotifs qui font de moi une personne théâtrale.

C'est que, voyez-vous, je suis bélier (ascendant bélier, en plus). Traduction : peu importe les efforts que ça prendra, peu importe l'énergie que je devrai y consacrer, peu importe les obstacles, les difficultés, les pronostics me donnant perdant, j'arriverai à dessein. Parole de Capitaine. Demandez à qui vous voudrez, vous aurez la confirmation qu'on ne m'aura que très rarement vu baisser les bras. Que ça soit pour réussir à laver le fond des énormes coupes à vin (situation trop souvent blasphématoire) ou encore pour gagner le coeur d'un bel homme, je suis d'une persévérance et d'une ingéniosité hors-pair. Le cas échéant, et cela dépendra bien entendu de la gravité de l'échec, je me trouve hors de ma zone de confort et je réagis comme je peux. Bien souvent, cela se résume à une crise de nerfs typique dont la durée est général assez brève qui sera vite oubliée.

Mon verre de contact, donc. J'ai tenté une bonne quinzaine de fois de le mettre dans mon oeil sans ressentir la douleur indescriptible du verre de contact mis tout croche, sans succès. Je ne suis pas le seul à qui ça arrive, bien sûr. Je suis par contre peut-être l'un des seuls à réagir en toute démesure face à cette déception dont je me serais bien passé. Vous auriez dû me voir, lancer de toutes mes forces la lentille délinquante en direction de la toilette : telle une feuille de papier qu'on tente de lancer à un endroit bien précis mais qui fait plutôt le choix de rire de nous, ma lentille s'est tranquillement abîmée à quelques centimètres de moi. On repassera pour la crédibilité. Peu importe, je n'avais pas envie de porter mes lunettes aujourd'hui : c'est donc dans la vulgarité et dans l'aggressivité la plus risible que je me suis résigné à les porter.

Enfin. Comme je vous le disait précédemment, ces situations se font de plus en plus rares et j'en suis bien content. Auparavant, j'étais hautement caractériel : mes sautes d'humeur étaient, en plus d'être fréquentes et généralement astronomiques, rarement justifiées. Je me définissais un peu par ce trait de caractère, d'ailleurs. Avec le temps, j'ai appris à ménager un peu mon côté spectaculaire : less is more, comme ils disent. Je suis bien content de constater que j'ai réalisé d'énormes progrès dans ce domaine, et chaque fois que je glisse un peu, je me trouve franchement drôle. Se fâcher ainsi pour un stupide vers de contact, c'est forcément ridicule. La scène qui s'ensuivit aussi, donc. Une chance que je ne me prends pas toujours au sérieux !

jeudi 11 juin 2009

L'emploi du temps

Tout d'abord, laissez-moi partager avec vous la satisfaction que j'ai de constater que vous êtes de plus en plus nombreux à me lire et, encore plus impressionnant, à revenir sur mon blogue. C'est tout un compliment que vous me faites !

Passons aux choses sérieuses : j'ai décroché un nouvel emploi ! Wababalou !!! Je suis très, très heureux du changement à l'horizon. Dans deux semaines, mon emploi à la XXXXX XXXXXX sera du passé !!! Je 'X'-ise volontairement le nom de la compagnie pour laquelle il me reste encore un peu de temps à travailler par crainte de représensailles. C'est que, voyez-vous, je ne porte pas cette entreprise dans mon coeur : il me ferait tellement plaisir de la critiquer haut et fort sur cet espace virtuel qui m'appartient, mais je ferai preuve de maturité en m'abstenant de maudire publiquement la XXXXX XXXXXX.

Force est de constater que c'est bien excitant, un nouvel emploi. Disons que ça change le quotidien, et pas rien qu'un peu. Ce qui m'affecte légèrement, par contre, c'est que je crois qu'il me sera désormais plus difficile de bloguer. Vous vous rappelez peut-être avoir lu l'un de mes billets dans lequel je m'inquiétais de l'inquiétante quantité de temps libre dont je dispose actuellement au bureau. Eh bien, je crois que ça va changer. Conséquemment, mes interventions se feront sans aucun doute plus rares.

N'allez pas croire que je vous laisserai tomber, par contre : que non ! De toute façon, j'ai reçu quelques commentaires de la part d'amis comme quoi ils avaient parfois du mal à rester à jour. Je pourrais ainsi dire que je suis à l'écoute de mes lecteurs, ce qui n'est pas tout à fait faux, bien entendu.

Voilà ! De nouveaux défis m'attendent, et c'est avec grand intérêt que j'irai leur montrer ce dont quoi Capitaine Caramel est capable. Ça me rend vraiment très heureux et je suis hyper-motivé ! En plus, ça justifiera les drinks (qui étaient déjà à l'horaire, soit dit en passant) de ce soir !!!

mercredi 10 juin 2009

California Love, suite et fin

Succès !

On apprend aujourd'hui que le règne de Miss Hypocrisie... euh, pardon, Californie, a été abruptement interrompu, pour des raisons n'ayant apparemment rien à voir avec ses valeurs discriminatoires et ses prises de positions violemment blessantes. Paraît que la garce était trop occupée à aller prêcher la "bonne nouvelle" pour remplir ses obligations contractuelles de Miss. Résultat ? Adios, puta !

Organisons un rallye de célébrations pour fêter la déchéance de cette traînée des temps modernes ! Évidemment, on se doute qu'elle restera dans le spotlight pour quelques temps encore, mais sa crédibilité déjà déficiente vient d'en prendre un sale coup.

Votre Capitaine serait-il en train de se réjouir du malheur d'une personne ? Disons plutôt que Miss Californie a simplement ce qu'elle mérite. Elle a volontairement pris position dans un débat qui dépassait non seulement son mandat mais également ses capacités intellectuelles.

Je référerai ceux qui se demandent quel est le fond de ma pensée par rapport à cette controverse ici, ici et ici. Ai-je quelque chose à voir avec le renvoi de cette chipie ? J'aimerais donc croire que oui ! Entendons-nous donc pour dire que j'ai au moins contribué ! Ça serait bien chouette de votre part... :o)

Bonne journée là !
Cap'taine C.
xx

Non-fumeur

Cela va bientôt faire neuf mois complets et consécutifs que j'ai cessé de fumer, et j'en suis très fier. Surtout que le bâtonnet de tabac me manque encore, parfois. En fait, c'est plutôt l'activité que représente le fait de fumer qui me manque.

C'est que, voyez-vous, je suis quelqu'un de profondément nerveux. Et je trouve que fumer la cigarette est une activité adéquate pour les gens nerveux : pour une raison obscure, on dirait que ça va bien ensemble. Avant, je croyais que fumer était bon pour la détente, mais j'avais tout faux. Au contraire, les moments précédant la cigarette étaient justement ce qui me rendait nerveux.

M'enfin. C'est une lutte qui, je crois, n'en finira jamais. C'est difficile d'aller sur les terrasses et de boire un pichet sans fumer. Auparavant, je me fixais une limite d'une cigarette par verre de sangria. Ça ne devrait pas vous surprendre de savoir que je me grouillais en ostie pour finir mon verre !

Voilà. La cigarette, c'est franchement dégueulasse et je m'en rends aujourd'hui compte. Attention, je ne suis pas devenus l'un de ces freaks qui font chier tout le monde et qui ont envie de meurtre chaque fois qu'un petit nuage de fumée se dirige vers eux lorsqu'ils marchent dans la rue. En fait, il m'arrive encore parfois de justement me diriger, plein de culpabilité, vers ce petit nuage afin d'en aspirer un peu les fins arômes de Virginie occidentale.

N'empêche, je suis très fier d'être aujourd'hui non-fumeur. Chaque jour est comme une petite victoire et il m'a fait plaisir de partager cela avec vous.

CAPS LOCK

JE TROUVE QUE L'OPTION CAPS LOCK EST L'UN DES ÉLÉMENTS LES PLUS CONTRE-PRODUCTIFS QUE L'ON PUISSE IMAGINER DANS LA VIE. BIEN FRANCHEMENT, À QUAND REMONTE VOTRE DERNIÈRE UTILISATION INTENTIONNELLE DE CETTE FONCTION ? AVOUEZ QUE C'EST PLUTÔT RARE QU'ON APPUIE SUR CAPS LOCK PAR CHOIX. IL SERAIT INTÉRESSANT QU'UN JOUR, QUELQU'UN PENSE À INVENTER UN PROCÉDÉ PAR LEQUEL ON POURRAIT RENDRE INACTIVE CETTE OSTIE DE TOUCHE. ÇA ME REND AGGRESSIF CETTE AFFAIRE-LÀ ET EN PLUS ÇA VA ME RENDRE CARDIAQUE, J'VOUS L'DIS MOI.

mardi 9 juin 2009

Drôle


Pour les non-inités : Marissal est un chroniqueur politique chevronné travaillant pour la Presse, commentant la scène politique, autant au provincial qu'au fédéral. On imagine donc que le ton habituel de ses chroniques est plutôt sérieux, laissant peu de place à la fantaisie.

Or, cette intervention m'a fait sourire. Et, un peu comme je le fais avec les panneaux hilares, j'ai décidé de partager cela avec vous afin de vous arracher également un petit sourire.

Citation

Qui a trahi, trahira.

Je ne sais pas à qui l'on doit cette citation, mais avouez qu'elle difficilement réfutable. Calvaire, j'aurais dû m'en rappeler la dernière fois qu'il m'a fait une proposition amoureuse !

lundi 8 juin 2009

Le Maître de la sagesse

Vous vous rappelez peut-être avoir lu l'un de mes billets dans lequel je vous parlais d'une personne envers qui j'ai beaucoup d'admiration, que je surnomme affectueusement Maître de la sagesse.

Bref survol : c'est un de mes collègues au bureau avec qui je m'entend très bien et sa personnalité raffraîchissante rend sa compagnie extrêmement agréable.

Il est venu souper au resto où je travaille (oui oui, j'ai deux emplois et ça me va très bien comme ça !) samedi dernier et il était accompé de gens que je ne connaissais pas. Voici la façon dont il m'a présenté : Je vous présente Stéphan. C'était un collègue, mais c'est maintenant un ami.

Ça m'a touché.

Voilà ! Je voulais simplement partager avec vous ce tendre moment qui m'a fait le plus grand bien en ces périodes troubles !

Bonne journée là !
Cap'taine C. xx

La nouvelle du jour

Je sais pas si c'est juste moi, mais je trouve qu'il y a beaucoup de choses qui me font sourciller dans la nouvelle que je vous présente. Il y a comme un esprit de Far West du temps de la ruée vers l'or qui s'en dégage, et vous serez d'accord avec moi si j'avance que c'est un peu surréaliste.

Les clients des bars et restaurants du Tennessee pourront bientôt venir armés de leur pistolet ou de leur revolver, en vertu d'une nouvelle loi adoptée par le Parlement régional, en dépit du veto du gouverneur.

À compter du 14 juillet, ces armes seront autorisées dans les établissements qui ne les interdiront pas, mais la loi maintient l'interdiction de consommer de l'alcool lorsque l'on porte une arme de poing. Sur les quelque 218 000 détenteurs d'un permis de port d'arme de poing au Tennessee, 278 ont perdu leur licence l'an dernier, selon les données officielles. Depuis 2005, près de 1 200 personnes ont perdu ce permis.

Trente-sept autres États des États-Unis disposent de lois similaires.


SOURCE

Y'a tué sa mère

Il y a de ces fois où l'on regarde un film et qu'on se sent étrangement interpellé par ce qu'on est en train de voir. Comme si l'oeuvre nous parlait directement. Mieux, même : comme si, à coups de nombreux parallèles, ça devenait un peu notre film. Ces cas, plutôt rares, sont généralement d'une puissance insoupçonnée, et c'est justement sous l'emprise de tels moments qu'on se rend compte que le cinéma est une forme d'art dotée d'une force inouïe.

C'est que, voyez-vous, je suis allé voir J'ai tué ma mère au cinéma vendredi. Je ne suis certainement pas critique de cinéma, je ne me risquerai donc pas à analyser les aspects techniques du film, mais je peux dire que ce que j'ai vu m'a profondément touché. Très profondément, même.



Premièrement, l'endroit où se déroule le récit se trouve à être l'endroit où j'ai grandi : un coin pas très reluisant de la déjà très peu reluisante ville de Longueuil. En un sens, le simple fait que l'action se situe dans cette banlieue typiquement ennuyante donne un ton assez morose, voire funeste, au film. Que ce soit juste ou non, il y a quelque chose de péjoratif qui est associé à la ville de Longueuil.

Ce qui m'a le plus frappé, par contre, et pas rien qu'un peu, est plutôt le récit lui-même. Le film raconte la vie plutôt banale d'une mère mono-parentale un peu quelconque et de son fils gai ayant une attitude plutôt rébarbative. En fait, c'est plutôt leur relation, l'archétype du concept amour / haine, qui est exposée. Les similitudes entre ce que je voyais à l'écran et ma propre expérience de vie m'ont renversées.

Je veux être clair : j'adore ma petite maman. Sincèrement. C'est une personne que je trouve tout à fait charmante et qui est profondément bonne. Ces choses, qui sont pour moi aujourd'hui évidentes et établies, je ne les voyais pas nécessairement lorsque j'étais sous l'influence de son autorité approximative. Notre relation n'a pas toujours été des plus reposantes. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle était aussi explosive que celle qui est dépeinte dans J'ai tué ma mère, mais tout de même.

Évidemment, étant transposée sur grand écran, la relation qu'entretiennent les deux protagonistes est forcément grossie, au même titre que leurs personnalités respectives. Nonobstant ces détails, j'aurais pu jurer voir, par moments, ma mère et moi, dans un passé pas si lointain.

Le personnage qu'interprète avec éclat Anne Dorval ressemble étrangement au personnage qu'est ma mère. Pétillante, distraite, simple et too much à la fois, nerveuse, authentique, aimante, généreuse, tourmentée à ses heures. Le personnage de Xavier Dolan reflète plutôt la réalité d'un jeune homme en (fin de) crise d'adolescence qui, comme tout adolescent qui se respecte, développe une force de caractère qui lui était auparavant inconnue. Cet esprit, tantôt caractériel, tantôt révolutionnaire, représente une étape de la vie à travers la majorité d'entre nous passerons avec plus ou moins de turbulences. Je me suis reconnu dans ce personnage, quoique le parallèle entre lui et moi est plus vague que celui entre Anne Dorval et ma mère.

Ce film m'a fait voyager dans mes souvenirs. Surtout à cause du personnage matriarcal, en lequel je voyais ma mère à moi, tellement aimante et déstabilisée, envers laquelle on ne peut resentir autre chose que l'empathie la plus sincère.

De plus, voir Anne Dorval péter les plombs est un plaisir que nul ne devrait se refuser. Je pense en particulier à un moment vers la fin du film où, étant excité par la montée d'adrénaline de cette fabuleuse comédienne, j'ai dû lutter contre une envie irrésistible d'applaudir à tout rompre tellement c'était savoureux.

Vous aurez compris, à la lecture des paragraphes précédents, que c'est un film que j'ai grandement apprécié et que je vous recommande donc. Seules ombres au tableau : comme tout bon film de répertoire, ça s'étire pendant un peu trop longtemps et la fin semble un peu botchée. Mais ça vaut vraiment la peine. Nous avons trouvé en Xavier Dolan un créateur qui est, malgré le fait qu'il se prenne vraiment au sérieux, très prometteur.

vendredi 5 juin 2009

Grosse surprise

Je commencerai ce billet en vous avouant n'avoir que très peu d'intérêt pour la politique municipale, et ce pour diverses raisons allant de la morosité de l'administration actuelle au manque réel de débat. Or, on apprenait cette semaine que Louise Harel serait candidate à la mairie de Montréal aux élections de novembre.

Évidemment que ça rend la chose plus intéressante. Madame Harel est une politicienne redoutable forte de plus de trente ans d'expérience. Elle représente donc une menace sérieuse pour le "maire" Tremblay. Forcément, le débat va prendre de la substance et l'intérêt pour l'élection s'en retrouvera électrifié.

C'était mon opinion de néophyte. Et j'ai rapidement déchanté.

C'est que, voyez-vous, j'avais oublié que la société montréalaise est, malgré son apparente camaraderie peut-être dû à l'esprit festif de la ville, férocement polarisée. D'un côté, y'a les fédéralistes. De l'autre, évidemment, les méchants et diaboliques souverainistes. J'aurais dû me douter que ça allait rapidement tourner au vinaigre, cette histoire. J'ai eu trop d'espoir en l'intelligence des gens et je me suis royalement trompé.

Je lisais dans la Presse ce matin un article dans lequel on relate que le quotidien The Gazette fait des parallèles entre Harel et Mom Boucher pour la simple raison qu'elle est ouvertement souverainiste. C'est beau, ça, encore. Et que ça vienne d'un grand média en plus ? Je trouve cela d'une immaturité grandiloquente et d'un manque de classe absolu. Absolu. Ça me met vraiment, mais alors vraiment hors de moi. C'est complètement bébé, inutile, vulgaire, gratuit, et j'espère sincèrement que ça va leur revenir en pleine face. Ça prouve, selon moi, qu'il y a vraiment une partie de la société qui est ultra-bornée et qui se refuse toute parcelle de lucidité.

La bonne femme, elle se présente à la mairie, sacrament. À ce que je sache, c'est pas le maire de Montréal qui va faire la souveraineté alors crissez-lui donc patience deux secondes !!!

Ce qui me dépasse, là-dedans, c'est qu'il n'y avait précédemment aucune matière à controverse dans le fait que madame Harel tente sa chance à la mairie. Jusqu'à ce que la Gazette, handicapée mentalement par son absence de transparence et d'impartialité, soit incapable de relater correctement la nouvelle. Non, il fallait absolument comparer la candidate à l'ancien chef de motards. C'est un lien qui était nécessaire, capital. Ostie !!! Ils ont quel âge, coudonc ?! Sont-ils à ce point en mal d'attention ?!?

Écoutez, je n'ai pas envie de repartir le débat Canada VS Québec. J'ai appris, au cours des années, qu'il s'agit d'un dialogue de sourd et qu'il n'y aura jamais de terrain d'entente. Jamais. Sauf qu'il est ici pertinent de se demander si cette attaque de leur part était justifiée ? Que non ! Et quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi est-ce que je devrais rester muet quand un média anglo varge gratuitement et sans bonne raison sur les souverainistes ?!?

Imaginez un instant qu'un anglo fédéraliste se soit présenté à la mairie et qu'un média francophone OSE se risquer à faire un parallèle entre ledit candidat et l'ancien chef des motards. IMAGINEZ, un instant, la merde totale dans laquelle tous les francophones serait instantanément jetés, sans aucune exception. Imaginez les réactions du Canada anglais. Imaginez les répercussions, les sermons, imaginez la haine à laquelle nous serions tous sujets. IMAGINEZ, un instant.

Cette situation est d'une absurdité inouïe car elle ne se réaliserait jamais. Je suis désolé, mais on a beau se détester, je trouve qu'il est inacceptable d'insulter gratuitement sur la place publique un individu simplement à cause de ses allégeances politiques. C'est une question de respect, de dignité dans le débat, d'intelligence et d'ouverture d'esprit. Choses qui, apparemment, font défaut à l'ostie de raisin qui autorisé la publication d'un article aussi dégueulasse dans la Gazette et à tous ceux qui l'approuvent.

Just sayin'.

jeudi 4 juin 2009

20 ans plus tard

On "célèbre" aujourd'hui les 20 ans du massacre de la place Tiananmen, en Chine. Un anniversaire symbolique qui, bon an mal an, glace toujours le sang. J'écoutais un reportage fort intéressant hier, au Téléjournal, sur l'évolution des valeurs dites révolutionnaires en Chine : l'idéal de démocratie auquel aspire la population chinoise est devenu, en quelque sorte, la conclusion d'une épopée révolutionnaire plutôt que le point de rupture. De sorte que, idéalement, de telles subordinations puissent être évitées à l'avenir.

Sur une note plus humoristique, voici deux images extraites d'un épisode des Simpson dans lequel Selma, la soeur de Marge, se rend en Chine avec toute la famille dans le but d'adopter un enfant :


mercredi 3 juin 2009

I am a typeface

Pour mieux comprendre ce billet, il vous faudra d'abord écouter la vidéo ci-dessous. À moins d'être gelé ou complètement fou, il est normal de se poser de nombreuses questions suite à son visionnement.



Laissez-moi vous mettre en contexte : nous sommes en 1997 et, entre deux albums, Kylie se fait proposer par un DJ/producteur japonnais, Towa Tei, une collaboration à saveur abstraite, presque kafkaïenne. La petite dynamo australienne, n'ayant pas froid aux yeux et aimant parfois prendre des risques musicaux, accepte avec joie et se met aussitôt à l'écriture de paroles absurdes et plutôt mystérieuses. Voici, en gros, ce que ça donne :

My name is German Bold Italic
I am a typeface which you have never heard before
Which you have never seen before
I can compliment you well
Especially in red, extremely in green, maybe in blue ?
You will like my sense of style

Perplexe ? Probablement. Je crois même qu'il s'agit du but de l'exercice.

C'est que, voyez-vous, j'ai tenté à maintes reprises d'interpréter ces "paroles", de les mettre en perspective afin d'essayer de comprendre ce que tout ça peut bien vouloir dire. Mes tentatives se sont avérées veines. J'en suis venu à la conclusion que ça ne veut absolument rien dire. C'est n'importe quoi. Et savez-vous quoi ? Je trouve que c'est du grand art.

Du très grand art, même.

Je sais que plusieurs d'entre vous seront sceptiques quant à ma conclusion, et je vous comprend : je tiens à préciser que je me distance par rapport à mon amour pour Kylie afin de mieux analyser le tout. À mes détracteurs : essayez, vous, d'écrire une chanson aussi abstraite que ça. Vous en aurez probablement des maux de têtes. Il semble être en effet difficile de composer des paroles qui, aussi abstraites soient-elles, puisse constituer un ensemble ayant une certaine logique.

Ce récit fantasque d'une police de caractère saugrenue et ayant besoin d'attention est une preuve tangible que la pop n'est pas nécessairement ce qu'on pense. On peut en conclure qu'il y a plusieurs dimensions à la culture pop, de diverses "profondeurs". Pour naviguer entre le pétillant et l'abstrait, il suffit, je crois, de ne pas se prendre au sérieux et d'avoir envie de sortir de sa zone de confort : réunissez ces deux conditions et vous avez là tout le potentiel d'arriver avec un concept déstabilisant au mieux, intéressant au pire.

À moins de porter une attention particulière à German Bold Italic, on n'entend qu'une musique techno avec quelqu'un qui parle. C'est un produit qui apparaît frivole en surface. Pourtant, l'observation des paroles et du "message" de la chanson a de quoi remuer. Cette dualité rencontrée lorsque le superficiel et l'abstrait entrent en collision est une conception que je me plais à remarquer, à analyser. Elle fera d'ailleurs l'objet d'un pitch que je suis en train de préparer pour une émission de radio sur internet.

Ah, ha ! Il est plein de surprises, votre Capitaine, non ?! L'envie de maximiser mes temps libres et mon flux imaginaire plus achalandé que la moyenne me motivent à être productif de toutes sortes. Je vous reparlerai de ce projet radiophonique ultérieurement, lorsque l'idée sera mieux définie.

En attendant, je vous invite, si le coeur vous en dit, à partager avec moi votre interprétation de German Bold Italic, car il se peut que j'aie tout faux... peut-être s'agit-il d'une référence implicite à une chanson ou un concept dont j'ignore l'existence ?

mardi 2 juin 2009

Vinaigre

Vous êtes sans aucun doute familier avec la nouvelle tendance qui veut que les chips soient désormais bio et cuites à la marmite et assaisonnées de romarin ainsi que de limette brésilienne avec un subtil arôme de thym serbo-croate en plus d'être certifiées équitables.

Eh ben ça m'horripile un peu. C'est que, voyez-vous, j'ai un faible pour les bonnes vieilles chips au vinaigre. Plus elles sont vinaigrées, plus elles m'attirent. J'ai essayé à maintes reprises de me familiariser avec le nouveau concept des chips santé, mais ça semble être peine perdue. J'ai un attachement profond envers cette collation qui m'a fait saliver tout au long de ma vie.

Que voulez-vous, j'aime avoir la bouche décalissée par une abondance de vinaigre. C'est satisfaisant : ça veut dire que je suis à satiété, que même si j'en voulais plus, ça serait carrément irresponsable de continuer. Au risque de passer pour un fou, je trouve ça beau. C'est comme un combat entre mon appétit inassouvissable et l'objet de mon désir que je suis sûr de perdre à tout coup. Funk off, je m'essaie pareil.

Comme lorsque je me retrouve seul en compagnie d'un ananas. Woupidou ! C'est mon fruit préféré. Sauf que, et je l'aurai appris à la dure, lorsqu'on en mange trop, les gencives deviennent douloureuses et rendent l'expérience de plus en plus pénible. Encore une fois, il faut essayer de voir cela avec son coeur et se rendre à l'évidence : c'est un phénomène qu'on ne peut combattre.

Enfin, pour en revenir aux chips au vinaigre. Il faut dire que j'ai trouvé un moyen de ralentir l'altération de ma bouche : il faut prendre une chip, puis ensuite un morceau de chocolat (idéalement un chocolat au lait basic, genre Aéro ou Dairy Milk de Cadbury). Alors ça, mes amis, c'est le paroxysme de la notion sucré / salé. Et c'est un vrai régal, unique en son genre. C'en est presque jouissif. Bon, vous me direz que ça n'est pas très santé, et je serais très mal avisé de vous contredire.

L'écriture des derniers paragraphes m'a fait penser à l'excellente Biographie de la faim, d'Amélie Nothomb. C'est mon roman préféré et je vous le recommande chaudement.

Sinon, la raison pour laquelle je trouve l'inspiration pour écrire à ce sujet, c'est que je trouve de plus en plus irritante la présence des chips fancy lors de partys / réceptions / soirées / etc. Et ça me fait rire, car ça me fait réaliser que j'ai un côté traditionaliste assez fort, quand même. Sans trop savoir pourquoi, j'entretiens souvent une relation émotive avec des concepts auxquels je tiens. Que ça soit ma langue ou mes chips préférées, par exemple.

Ce constat, aussi étonnant puisse-t-il être, est en quelque sorte vertueux. J'en reparlerai dans un éventuel billet.