mardi 28 décembre 2010

45

C'est le nombre de jours qui me séparent de mon départ en Australie.

Par altruisme, besoin d'attention et aussi puisque je serai seul pendant plus de trois semaines, j'ai pensé que de publier l'essentiel de mes aventures australiennes sur ce blogue était une bonne idée.

Je vous en redonne des nouvelles le 12 février.



To be continued... and I can't bloody wait !!!

lundi 20 décembre 2010

Mouvement collectif « my ass »

Commentaire envoyé par votre Capitaine à la STM suite à sa décision d'exclure le journal Métro du réseau souterrain et de conclure un partenariat avec Québécor pour la distribution du chic journal 24H. J'ai aussi envoyé cette saute d'humeur aux deux quotidiens, bien que je doute que ni l'un ni l'autre fasse le choix de la publier.

C'est avec grande déception que j'ai appris votre décision de distribuer le journal 24h dans le réseau du métro. Vous aviez l'occasion de vous tenir au-dessus de la mêlée, et vous l'avez fait pendant plusieurs années, mais pour une raison mystérieuse vous choisissez de vous plier devant l'indécence crasse de Québécor. En fait, cette raison n'est pas vraiment mystérieuse, il est clair que c'est une question d'argent. J'ai ressenti un malaise en lisant votre communiqué, dans lequel vous disiez que cette décision était la meilleure que la STM pouvait prendre pour elle-même ainsi que sa clientèle. Je regrette, mais cela démontre que vous n'avez que peu de respect pour vos clients. En quoi est-ce que le journal Métro nuisait à votre clientèle ? En quoi est-ce qu'un partenariat avec un empire absolument méprisant, rétrograde et puérile, qui fout ses employés en lock-out et qui bouffe tout sur son passage, est une bonne chose pour votre clientèle ? C'est d'un ridicule absolu, et vos intentions politiquement correctes tombent à plat.

J'ignore par qui a été prise cette décision mais il est clair qu'elle va dans le sens de l'étroitesse d'esprit, du populisme, du mépris.

La section « Monde » du 24h fait une demie-page. La section « Arts et spectacles » louange tout ce que possède monsieur Péladeau et fait un semblant de mention au reste. Je me demande ce qui fera la une de ce « journal » lorsque Star Académie recommencera à l'hiver. Ce torchon fait 80 PAGES PAR JOUR. 80 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Dont au moins la moitié de publicité !!!!! Roulons en transport en commun, mais distribuons une parodie de journal qui constitue une pollution en soit.

SVP, au lieu de prendre vos clients pour des imbéciles en leur disant que ce partenariat est pour leur bien, ayez au moins l'audace à l'avenir de leur dire quand vous prenez des décisions purement mercantiles. C'est vrai que ça prend des couilles, par exemple, mais il doit bien avoir quelqu'un chez vous qui en a.

Mouvement collectif ? Allez en parler au 253 lock-outés de Québécor, j'aimerais bien entendre ce qu'ils auraient à vous répondre.

samedi 4 décembre 2010

Être soi-même, c'est être bien

(Titre excessivement cliché, mais vous comprendrez pourquoi je l'ai choisi à la toute fin de ce billet)

Parce que j'avais la ferme impression de n'avoir rien fait de mal, je me questionnais quant à savoir pourquoi je devais « avouer » mon homosexualité. J'avais de la difficulté à saisir pourquoi je devais prendre mon courage à deux mains pour dévoiler au grand jour cette réalité qui m'habitait depuis si longtemps. Est-ce qu'une personne hétérosexuelle doit l'admettre à ses parents, à ses amis, à son entourage ? Bien sûr que non, c'est ce que la société attend, et c'est pernicieux. C'est pourquoi à mes yeux, et aux yeux de bien d'autres j'en suis sûr, il est incongru que l'on étiquette les individus avant qu'ils n'aient la maturité, l'expérience et le vécu nécessaires pour avoir au moins une petite idée de la personne qu'ils sont.

Ça, c'est aujourd'hui que je le réalise. Le chemin que j'ai parcouru jusqu'à présent me permet de comprendre qu'on ne change pas tellement avec le temps, c'est plutôt une évolution (parfois) tranquille de la personne que nous sommes déjà et que nous serons toujours.

Je réalise également que je m'éloigne facilement de mon sujet. Je laisse donc de côté ma critique de la société et de ses conventions pour vous raconter comment j'ai découvert mon homosexualité, puis comment je l'ai annoncé à ceux que j'aime, à ma mère particulièrement. Personnellement, j'ai été extrêmement chanceux et je trouve que j'ai une belle histoire à raconter.

Rétrospectivement, j'ai toujours su que j'étais attiré par les hommes. Évidemment, c'est surtout lorsque la puberté est arrivée que cette attirance s'est concrétisée, mais néanmoins elle a toujours été présente dans mon corps, dans ma tête. Je me rappelle très bien la période ingrate qu'est le début du secondaire, âge auquel nous avons tous tenté de survivre, si tant est que cela soit possible. Confronté par des désirs qui n'étaient pas considérés comme normaux, j'ai jugé qu'avoir une relation avec une fille aurait été en mesure de me « réparer » et que mon appétit pour le regard des autres gars allait finir par disparaître.

Tout d'abord, il aurait fallu que ça marche. J'ai essayé, j'ai tellement essayé de développer la moindre chose que ce soit avec n'importe quelle fille, il n'y avait rien à faire. Soit que je m'y prenais vraiment mal, soit qu'elles savaient déjà qu'il n'y avait pas d'espoir à avoir avec moi. C'est probablement un mélange des deux.

N'ayant pas de gais dans mon entourage, ni dans ma famille ni dans mon cercle d'amis, je me sentais un peu isolé. J'aurais aimé avoir la chance de pouvoir en parler avec quelqu'un, il me semble que ça m'aurait aidé à dédramatiser la chose. Parce qu'il n'y a rien de grave ou de mauvais dans la découverte de sa sexualité. Au contraire, avec le recul je vois ça comme un épanouissement.

J'ai donc été un peu autodidacte dans le processus. Après l'énième rejet d'une fille, j'ai lâché prise. J'ai réalisé qu'il était plutôt contre-productif de lutter contre soi-même. Quand on est enfant, les choses sont fort simples : on n'a que très peu de questions à se poser. Que je regrettais donc cette époque ! N'ayant pas peur du défi, je me suis dit que je n'allais pas passer ma vie à regretter une époque qui n'aura duré qu'une quinzaine d'années tout au plus. J'ai donc enfilé mes gants de boxes et j'ai changé le monde. Excès... j'ai plutôt changé mon monde.

Dire que j'y suis arrivé seul serait présomptueux. Disons que j'ai eu l'aide d'une petite machine qui, en émettant des bruits bizarroïdes et agressants, parvernait à se connecter au réseau Internet - à condition d'avoir l'autorisation de la famille pour monopoliser la ligne téléphonique. Difficile d'obtenir un consensus à ce sujet. Enfin, Internet, disais-je.

Ce moyen de communication m'a permis de discuter avec des gens qui me ressemblaient et qui vivaient parfois la même situation que moi. Certains d'entre eux étaient même beaux. L'un d'entre eux était même beau, intelligent ET intéressé par moi. L'excitation ressentie face à la perspective d'une rencontre est difficile à mettre en mots : je suppose que la danse serait la façon la plus représentative d'exprimer la frénésie que j'ai vécue. Aujourd'hui, avec le recul, je peux vous dire que cet Éric (nom fictif), sans rien lui enlever, était plutôt ordinaire. Banal, même. Je vous rappelle que j'avais seize ans et c'était le premier gars que je rencontrais. Merci de ne pas me juger.

Toujours est-il que cette pseudo relation aura eu un effet fort bénéfique, en ce sens qu'elle m'aura donné le courage d'aborder la question de mon homosexualité de façon honnête avec ma petite maman. Je n'ai jamais été une personne très secrète, mais cet aspect de ma vie était déjà très mystérieux pour moi-même, je m'imaginais donc mal en discuter avec cette femme que j'aime profondément. Par contre, je me rappellerai toujours du moment où, jugeant avoir assez d'expérience, j'ai choisi de lui en parler. Je l'ai dit auparavant, je suis une personne très chanceuse à ce niveau. Laissez-moi vous raconter.

Je travaillais à l'époque dans une galerie d'arts du Vieux-Longueuil. Cela faisait peu de temps que j'avais rencontré Éric, mais je savais déjà que je n'avais pas envie de jouer à la cachette avec ma mère, qui comme toutes les mères savait déjà la majorité des choses avant même que je ne lui en parle. Or, je crois l'avoir modérément surprise. Donc, quand ma mère est venue me chercher au travail ce soir-là, je lui ai dit que j'avais quelque chose à lui annoncer. Elle était très impatiente de savoir ce que j'avais à lui dire, mais j'ai insisté pour qu'on attende d'être rendus à la maison, par souci de ne pas mourir dans un accident de la route.

Arrivés à destination, donc, nous nous sommes assis sur son lit. Je lui ai pris la mais, j'ai pris une grande respiration, puis j'ai voulu disparaître mais il était trop tard pour reculer. Je lui ai donc dit que j'étais gai. Je la regardais droit dans les yeux et j'ai vite constaté que les larmes n'étaient pas loin. Je ne comprenais pas pourquoi elle était triste, moi j'étais heureux et je voulais qu'elle le soit aussi. Elle m'a dit que la voie que j'allais emprunter n'allait pas être facile, que je m'exposais à des difficultés auxquelles les gens « normaux » n'ont pas à affronter. Colère !!!

Je vous ramène au début de mon intervention, lorsque j'ai fait part de mon mépris pour la société, qui a tendance à décider de ce que les gens doivent être pour être considérés comme « normaux ». Avec un peu de maladresse, ayant seulement seize ans, j'ai réussi à exprimer à ma mamou que la voie que j'avais choisi d'emprunter, c'était la voie de l'honnêteté et de l'épanouissement. Je lui ai fait comprendre que cacher mon homosexualité aurait été la chose à faire si j'avais voulu être un malheureux imposteur. Que ça aurait été ça, la voie difficile.

Finalement, elle a vite arrêté de pleurer.

Puis elle m'a demandé si j'avais eu des relations sexuelles. J'ai répondu non (clin d'oeil). Elle semblait avoir de la difficulté à comprendre comment je pouvais savoir que j'étais gai si je n'avais jamais concrétiser l'essentiel de ce que ça représente. Du tac-o-tac, je lui ai demandé si elle avait déjà eu des expériences avec d'autre filles. Elle m'a répondu non (j'ignore s'il y aurait un clin d'oeil à insérer, mais je présume que non). Alors je lui ai dit qu'elle n'avait pas eu besoin d'essayer pour savoir que ça ne lui plaisait pas.

Elle m'a fait un énorme sourire et elle m'a dit que j'avais une vieille âme. Qu'elle était impressionnée par la maturité avec laquelle j'avais réussi à lui faire comprendre que son inquiétude était frivole. Je l'ai prise dans mes bras et je lui ai dit que je l'aimais. Elle m'a dit qu'elle m'aimait plus que ne pouvais l'imaginer, puis elle est allée faire le souper. J'ai vite su que c'était un moment spécial parce que m'a mère n'est pas du genre à faire la bouffe,.

Par la suite, notre relation a tranquillement évolué vers ce qu'elle est aujourd'hui. Il faut comprendre que je n'étais pas naturellement enclin à être ouvert avec elle à ce sujet dès le lendemain. Il a fallu s'ajuster. Mais nous avons développé peu à peu une complicité qui nous permet aujourd'hui d'en discuter ouvertement. Qui plus est, actuellement, il n'y a plus aucun malaise. Je peux lui raconter mes joies et mes peines en amour, sans ressentir d'inconfort quand vient le temps de prononcer le mot « chum ».

Cela fait maintenant dix ans que j'ai choisi d'en parler, et je peux franchement dire que c'est le plus beau cadeau que j'aurais pu me faire. J'aime la vie que je mène, et je préfère nettement être honnête avec ma personne que d'être un imposteur. Parce que premièrement, être soi-même, c'est être bien. Et deuxièmement, it gets so much better !!!!!!!!!!!!!!

e

lundi 22 février 2010

Diquessionnair

CHARPAGNASSE, n.f. : femme insignifiante et sans aucune classe disposant d'une certaine autorité morale au sein d'un groupe de personnes, d'une compagnie ou d'une organisation, et qui se sert de son autorité pour faire chier tout le monde étant donné qu'elle manque de confiance en elle et qu'elle est conscience de la futilité de son existence.


(ce mot n'existe pas vraiment et a été inventé par Capitaine Caramel, merci)

Panneau hilare

mercredi 10 février 2010

Tous pareils...

Loin de moi l'idée de vouloir raviver une polémique linguistique via ce médium formidable qu'est mon blogue, mais j'ai envie de partager une petite anectode avec vous.

J'ai déjà fait partie des membres du NPD. À la dernière élection fédérale, à l'automne 2008, j'ai en effet été pris d'un vent de folie et j'ai décidé de contribuer à la caisse d'un parti fédéraliste. Un gentil parti, mais fédéraliste quand même. Ceux d'entre-vous qui me connaissent bien auraient peut-être envie de crier à l'hérésie et à la trahison la plus impolie qui soit, et je n'aurai d'autre choix que d'être partiellement en accord avec vous.

C'est que, voyez-vous, les conservateurs m'horripilent. Et bien que mes penchants souverainistes m'allient naturellement avec le Bloc, force est d'admettre que ça n'est manifestement pas eux qui vont réussir à déloger ces vulgaires verrues que sont les conservateurs. Les libéraux, quant à eux, seront à jamais stigmatisés, selon moi, suite à leur hypocrisie flagrante et légitimisée qui a fait surface lors du référendum de 1995. Et sérieusement, quand un groupe de gens choisit de faire de Stéphane Dion leur chef, je me permets candidement de les juger. Enfin.

Le NPD, donc. Un vote de convenance, pas nécessairement attribué par conviction mais surtout parce que cela représentait à mon avis, à l'automne 2008, le moindre mal. Sauf qu'ils ont un gros problème, et ce n'est qu'après leur avoir donné des sous que je m'en suis rendu compte : ils communiquent avec moi en anglais, sans cesse.

À ce que je sache, on m'a demandé d'indiquer quelle était ma langue lorsque je me suis inscrit sur leur site internet. Vous ne serez sans doute pas surpris d'apprendre que j'ai répondu que j'étais francophone. Eh bien, semble-t-il que ce ne soit pas suffisant. La correspondance qui vient du responsable du Québec a comme avantage d'être rédigée en français, et c'est la un bien mince soulagement. Tout ce qui vient du head-office du parti de Jack Layton m'est adressé uniquement dans la langue de Shakespeare, sans qu'on m'offre aucune alternative. Pis encore, on m'a appelé pour me demander pourquoi je ne contribuais plus au parti, et cet appel a été fait par une unilingue anglophone qui a maugréé lorsque je lui ai demandé si elle avait un collègue qui puisse s'adresser à moi dans ma langue. C'est comme s'ils me disaient « arrange-toé avec c'qu'on t'donne, donne nous d'l'argent, pis vote », mais en anglais.

J'ai la chance de parler les deux langues. Ça n'est pas une raison pour qu'on fasse de mon choix de langue une fonction symbolique. Moi, je crois ne pas être obligé de quémander le respect, et par ceci je veux dire que câlisse, si j'ai choisi français tu m'envoies tes cossins en français pis that's it that's all, buddy pis si t'es pas content ben too bad so sad.

Eh bien, mes braves, j'en ai assez. En décembre, ils m'ont fait parvenir par courriel une invitation pour répondre à un sondage de l'université Fraser en Colombie-Britannique. C'est drôle, là ils étaient intéressés à avoir « mon opinion ». Je leur ai répondu que leur sondage unilingue ne méritait pas mon attention et que s'ils faisaient l'effort de le traduire (venez pas me dire qu'y'a personne qui parle français ni au NPD ni dans une université canadienne, ciboire) je me montrerais sans aucun doute moins récalcitrant.

Aucune réponse. Suis-je surpris ? Pas vraiment. Déçu, certainement.

Aujourd'hui, j'en ai sincèrement ras-le-melon de cette bande d'amateurs. Regardez ce que j'ai reçu comme courriel un peu plus tôt :

À: inyoureyes18@hotmail.com
De: eNDP@e.ndp.ca
Objet: I want to hear from you

My fellow New Democrat,

In December you received a survey from Simon Fraser University asking for your opinion as a member of the NDP.

If you haven’t already completed this survey, I’m asking that you do so now. You can get an electronic copy of the survey here.

Your response is completely anonymous. And your participation helps us as we strive to build a political movement that puts families like yours first.

Please complete the survey today.

Sincerely,

Sarah Dopp
Deputy National Director
Canada’s New Democrats


Ce message m'agresse. De par son ton autoritaire, et aussi de par le fait que j'avais déjà refusé leur invitation et que j'aie pris la peine de leur spécifier les raisons de mon refus. Ils n'ont rien écouté. Pathétique.

Je sais que je m'expose probablement à une foule de commentaires intolérants, et je vous invite à me traiter de tous les noms dont vous aurez envie. Moi, mon intervention à ce sujet n'est pas gratuite. J'ai été échaudé, on m'a manqueé de respect, et je choisis de partager cela avec vous. Je n'ai rien contre les anglophones, tel qu'exposé l'an dernier sur ce même blogue lors d'une vive polémique dont je garde de désagréables souvenirs, mais j'en ai contre les gens qui se bornent à ne pas vouloir saisir la réalité. Ma demande est-elle frivole ? Je ne crois pas. Alors pourquoi suis-je encore obligé de me battre pour une considération qui m'est, je vous le rappelle, supposément garantie par cette fédération ? Parce qu'on ne veut tout simplement pas me comprendre, peut-être que c'est demander un trop grand effort, je ne sais trop. Enfin.

En guise de conclusion, je joint à ce billet la réponse que j'ai envoyée cet après-midi à la personne qui a tenté de me forcer à répondre à un ostie de sondage inutile puisqu'ils se foutent clairement de mon opinion :

De : Stephan C. (inyoureyes18@hotmail.com)
Envoyé : 10 février 2010 11:01:41
À : endp@e.ndp.ca

Ms Dopp,

I chose not to participate to this survey as it is only available in English. I speak both languages, but I find it unacceptable that you keep on sending me English correspondence. When I became a member of the NDP, I was asked to indicate wether my first language was English or French, and I answered French. Surprisingly enough, I receive phone calls and emails from your organization in English only.

My frustration comes from the fact that the opposite situation would never occur. Moreover, I highly doubt that a French speaking individual or organization or institution would not make the effort to use English while communicating with you, and I think this email (that I'm writing to you in your language) is a very strong proof of what I advance. I would have been fully able to complete the survey, but as a matter of principle and fairness, I chose not to. I don't think I should have to « ask » to be addressed to in French, just as you don't need to « ask » to be addressed to in English. Sadly, this principle of mutual respect seems to be a utopian concept.

Your last email mentions that the NDP « strives to build a political movement that puts families like yours first ». I have to disagree. I have addressed my concerns about this language issue several times, and nothing has changed ever since.

Please, make the effort. It won't cost much, as you do have French speaking colleagues, and it will make such a difference. I don't feel outraged, as I am not surprised because this is the sad reality of our « country ». But I feel that this is a reason good enough for not giving the NDP the privilege of my vote comes the next election.

Merci,

Stéphan Chrétien



PS : je traduirai les passages en anglais demain. Là, chu trop fatigué. Bonne nuit !!! xxx

jeudi 28 janvier 2010

Mouvements de convection

Y a-t-il quelqu'un qui pourrait me dire pourquoi est-ce qu'à chaque fois que je traverse Ste-Catherine au coin de St-Hubert, je m'envole un peu ? C'est profondément incompréhensible. On dirait qu'il y a un micro-climat digne de l'Everest à cette intersection. Il y vente tellement que ma silhouette s'en retrouve corrompue, j'ai l'air d'être asymétrique tant c'est démesuré comme souffle.

Au moins, ce que ça a de bon, c'est qu'il m'est facile de réaliser si j'ai pris ou perdu du poids depuis ma dernière visite à cette intersection.

Y aurait-il un météorologue parmi mes lecteurs qui pourrait m'expliquer un peu le phénomène ?

dimanche 17 janvier 2010

Le désir

J'aimerais avoir le contrôle sur mes désirs ; je crois que mon existence en serait beaucoup moins dramatique. C'est qu'il y a parfois des conflits entre ce dont quoi je pense avoir envie et entre ce que je désire réellement.

Bien sûr, avoir l'opportunité de contrôler cet aspect de ma personne serait équivalent à perdre une partie de mon humanité. C'est peut-être triste, mais il y a des jours où ça ne me ferait rien. Je ne suis pas quelqu'un qui aime compliquer les choses. J'aime ce qui est naturel, ce qui va de soit. Par contre, ces temps-ci, j'ai l'impression que ce qui m'est en général familier et agréable me nuit plus qu'autre chose.

Ce constat est quelque peu dérangeant. J'ose croire qu'en rétrospective, cela aura été une bonne chose. Mais en attendant, je ne trouve plus mes repères. J'ignore ce vers quoi je me dirige, j'ai la frousse. Si je pouvais au moins me concentrer sur ma propre personne plutôt que sur mes désirs passagers et somme toute frivoles, l'épreuve en serait sans aucun doute allégée.

Mais c'est quoi c'bordel ? Ce que j'ai écrit n'a aucun lien avec ce que j'avais planifié. Ouf ! I'ma got some thinkin' to do !!!

lundi 11 janvier 2010

Ma singularité

J'ai un projet, un très grand projet qui me stimule et qui s'incruste de plus en plus dans ma tête. Par principe marketing et par crainte de vol de propriété intellectuelle, je fais le choix de ne pas en dire plus pour l'instant.

Traitez-moi d'agace, et vous aurez raison.

Donnez-moi quelques semaines, quelque mois, et vous allez voir. Parole de Capitaine.