samedi 4 juillet 2009

Ensoleillé avec passages nuageux

Waouh ! Plus d'une semaine sans bloguer. C'est un défi de taille, je vous assure. En fait, ce n'était pas l'envie de vous parler qui me manquait, mais plutôt ce concept débile qu'est le temps. Vous êtes peut-être au courant qu'au cours des dernières semaines, ma vie a connu certains « bouleversements » (ça n'est pas nécessairement le terme approprié mais vous connaissez sans doutes ma tendance à l'exagération). Laissez-moi vous éclairer à ce sujet.

Ayant récemment été crissé là pour la sixième fois par le même gars, le timing des changements dans ma vie ne pouvait être plus parfait : en plus d'être emménagé la semaine dernière dans un nouveau logis avec mon meilleur ami, j'ai débuté un nouvel emploi en marketing. Pour ce qui est de l'appartement, je suis encore fébrile à l'idée d'habiter dans le Village. C'est complètement surréaliste d'avoir à proximité tout ce dont quoi je pourrais avoir besoin et même plus. En gros, ce que ça veut dire, c'est que je suis saoûl depuis une semaine environ. J'exagère. Encore.

Enfin. J'avais quelques réserves avant d'emménager avec Bénita l'Amour. Il faut comprendre que notre relation d'amitié est assez dynamique. C'est le bon mot, je crois, pour décrire l'électricité qu'il y a entre lui et moi. Il y a parfois un peu trop de flamèches à mon goût, et c'est ce qui m'inquiétais au départ, mais je suis désormais rassuré. On avait tellement de volonté pour que ça marche qu'on a réussi les deux à adopter l'attitude la plus mature possible pour être heureux ensemble et mieux apprendre à dealer avec l'autre. Je déteste parler ainsi de ma relation avec Benoît, ça sonne vraiment trop comme si on était un vieux couple.

Je prends une pause pour vous dire que je suis en train d'écrire sur mon balcon et que je viens de voir Pierre Lapointe passer juste en face de chez nous.

Je suis toujours impressionné par le job que j'ai décroché récemment. J'ai de la difficulté à croire que j'ai réussi à obtenir un emploi en marketing ! Imaginez : on m'a donné un laptop et une mûre noire (ie : BlackBerry) et on me demande de brasser de grosses affaires ! Jusqu'à présent, je m'en sors bien, je crois. Ma boss réfère déjà à moi en tant que « Super Stéphan » ; ça doit être bon signe. Je vous mentirais par contre si je vous disais ne pas être intimidé par les tâches reliées à mon travail. En gros, il s'agit de brasser des affaires et ça me fait un peu peur. Mais on croit en moi là-bas, et ça me rassure. J'ai bien l'intention de les impressionner !

Sentimentalement, c'est un peu plus vague. La période par laquelle je passe n'est pas la plus turbulente de toutes mais elle demeure certainement désagréable. Je sais que le temps arrangera les choses et que je ne peux brusquer mon bonheur, mais pour l'instant c'est pas facile. Vous savez, j'ai beaucoup de difficulté à me convaincre que la septième fois est la bonne : j'ai beau ne plus vouloir y croire, j'ai beau avoir envie d'en finir avec lui pour de bon, ma mémoire me rappelle fréquemment comment ça s'est déroulé les dernières fois. Quelle attitude adopter ? On a essayé de rester amis, on s'est re-ramassés ensemble. J'ai réussi à le sortir de ma vie, il est revenu et il a réussi à me re-re-re-re-re-séduire. Bien franchement, ça me fait un peu peur.

C'est qu'en théorie, l'éventualité selon laquelle je croiserais mon ex sur la rue est facilement gérable. Selon mon humeur, divers scénarios sont envisageables : un bonjour amical et vite on fout le camp, une accolade affectueuse et un brin de jasette, un coup de parapluie dans l'estomac ou un café lancé au visage... honnêtement, ça change environ une fois par heure. J'appréhende le jour où nous nous croiserons. Je sais d'avance que je vais perdre tous mes moyens et j'espère ne pas faire de gaffes (ce qui s'avère peu probable).

Voilà donc ce à quoi fait référence le titre de ce billet : mon humeur est ensoleillée avec passages nuageux. Je réussis à me changer les idées, mais ça serait irresponsable de fuir la réalité.

Wow, ça faisait longtemps que je n'avais pas exprimé mes pensées ainsi. Ça fait du bien, ça met un peu d'ordre. Avec mon nouveau travail, j'aurai moins de temps libre pour vous faire part de mes excès, passions et autres banalités. Mais je tenterai tout de même de vous rendre dépendant à mes écritures. Après tout, c'est la qualité et non la quantité qui compte !!!

PS : J'vous invite à penser à moi ce soir et à m'envoyer vos ondes positives car j'ai rendez-vous avec un homme de rêve qui me fait de l'effet depuis très, très, très longtemps !! Je vous demande ça car en sa présence, mon quotient intellectuel a tendance à régresser. C'est dire à quel point il m'affecte... j'vous tiendrai au courant !!

1 commentaire:

  1. Excellent capitaine!
    J'aime bien ta façon d'exprimer tes sentiments dans ce billet!
    a+

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