mardi 16 juin 2009

Je bixite

Enfin, l'affirmation est un peu prématurée : il serait plus adéquat de dire que je bixiterai sous peu. C'est que, voyez-vous, je viens tout juste de m'abonner à Bixi et j'en suis fort excité. J'ai résisté pendant quelques semaines à la tentation de m'y inscrire, mais c'est en dressant aujourd'hui la liste des pours et des contres que je me suis rendu à l'évidence : c'est un service pour moi.

Fondamentalement, je n'avais aucune objection à l'implantation de ce service. Je suis fortement pour les initiatives de ce genre, les petites révolutions qui sont pleines de bon sens et qui font que la société avance (idéalement dans le bon sens également). Les raisons pour lesquelles j'ai hésité à suivre le mouvement sont plutôt personnelles.

Tout d'abord, je suis personne qui a plus souvent qu'autrement chaud. En été, rares sont les braves qui voudront que je me colle sur eux : en effet, en plus d'avoir chaud, je dégage paraît-il une chaleur constante. Je le prendrai comme un compliment, si vous le voulez bien. L'idée, donc, de me rendre au bureau en vélo me rend un peu inconfortable. Cependant, l'idée d'attendre le métro dans une station humide et mal ventilée pour embarquer dans un train bondé de passagers plus affreux les uns que les autres me repousse encore plus. 1 - 0 Bixi.

Ensuite, et vous serez sans aucun doute d'accord avec moi si vous êtes de la région, il ne serait pas inexact d'affirmer que la météo montréalaise est plutôt burlesque. Par cela, je veux dire capricieuse, saugrenue, insolente. Il est clair qu'en adhérant au service Bixi, je ne me procurerai désormais plus de CAM mensuelle. Que faire, donc, advenant qu'un temps pluvieux s'attache à notre belle ville et refuse ainsi de la quitter pour quelques jours ? Deux solutions. La première peut être bien surprenante : il s'agit de la marche avec un accessoire tout à fait charmant, le parapluie. Je me compte vraiment chanceux de pouvoir considérer la marche à pied pour me rendre au travail : une promenade d'une vingtaine de minutes, tout au plus. 2 - 0 Bixi.

Money talks, comme y disent. Ben justement : le coût d'un abonnement annuel au vélo en libre-service est anémique par rapport à la somme devant être déboursée pour 12 passes mensuelles : 78$ pour le Bixi versus 816$ pour le métro (et ça c'est si les tarifs demeurent stables pour une année complète, chose rarissime). En plus, les trajets en vélo de moins d'une demi-heure sont gratuits. 3 - 0 Bixi.

Je crois ne pas avoir besoin d'aller plus loin dans mon argumentation, même si je le pourrais très bien (je sais que les "si" n'aiment pas les "raies" mais il y a de très rares exceptions !). On constate quand même une tendance qui donne Bixi gagnant. Vraiment, c'est un service que je me plairai à utiliser, et pas seulement pour aller travailler. Ça facilitera mes déplacements du quotidien, que ça soit pour aller au parc ou au cinéma ou encore pour raccourcir de simples trajets en cas de paresses spontanées.

J'étais, en toute honnêteté, un peu récalcitrant au départ, mais en dressant une liste telle que celle que j'ai partagé avec vous, je n'ai finalement trouvé que des avantages au service Bixi. Je vous invite à faire de même, juste pour le fun, juste pour voir si vos idées préconçues méritent, comme celles qui étaient miennes, d'être mises au rancart.

On se voit sur la piste cyclable ! Waouuuuuuuuuuuh !

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