mercredi 11 mars 2009

Bande de losers

Ça s'est passé au Winners de la place Montréal Trust au mois de février :

— Excusez-moi madame, où est-ce que je peux trouver les bas ?
Hum... je... je... do you speak english ?
— Euh... oui je peux, mais vous, vous ne parlez pas français ?
Uh, no... sorry.

La pauvre ! Il y a quelqu'un, quelque part, qui a jugé qu'il n'y avait aucun problème à embaucher une unilingue anglophone et de la faire travailler sur le plancher. Wow. Wow, wow, wow, wow, wow, WOW !!!

Je n'en veut pas nécessairement à l'employée en question, car après tout c'est son problème si elle préfère être inculte et fermée d'esprit. Ça me fait honnêtement chier, mais jusqu'à preuve du contraire je la considérerai comme une personne inférieure étant donné son incapacité à apprendre la langue qui est parlée là où elle habite.

J'ai le désir féroce que le gestionnaire ayant eu la brillante idée de faire travailler des unilingues sur le plancher vienne m'expliquer le fond de sa pensée. Qu'il me regarde droit dans les yeux, et qu'il me dise les réflexions qu'il aura entreprises avant de prendre une décision qui, en plus d'être discutable, a tout l'air d'un immense fuck you au visage des Québécois.

J'aimerais qu'il la regarde droit dans les yeux, également, si elle devait lui expliquer comment elle s'est sentie quand je lui ai demandé si elle parlait français.

Winners : quelle bande de losers !!!

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