vendredi 20 mars 2009

Concours 'jeune correspondant'

Wahou ! Je viens de m'inscrire à un concours de Radio-Canada : on court la chance d'aller passer une semaine avec un correspondant à l'international pour réaliser une série de reportages. J'ignore quelles sont mes chances mais je suis quand même excité ! Ça serait complètement malade si je gagnais !!!

Il m'a fallu composer un texte à propos de ce qui représente pour moi un enjeu majeur de l'actualité internationale, ainsi qu'un autre texte dans lequel je relate mon intérêt certain pour l'actualité. J'ai choisi de partager avec vous ces deux textes.

La présente crise économique est d’une ampleur que personne n’avait osé appréhender ; les efforts déployés par le gouvernement Américain sont donc d’une envergure équivalente. Gigantesque, massif, titanesque, voire monstrueux… tels sont les qualificatifs pouvant être attribués au plan de relance proposé par Barack Obama. L’homme fait face à une épouvantable crise dès ses premiers jours au pouvoir : le taux de chômage atteint des sommets, l’accès au crédit se resserre sans cesse, même les grandes corporations — banques, constructeurs automobiles — envers lesquelles on avait jadis une confiance absolue se résignent désormais à quémander de l’aide gouvernementale.

L’administration Bush, c’est bien connu, n’était pas bien chaude à l’idée de réglementer les secteurs financiers. Or, une pléiade de signes avant-coureurs s’étant manifestée sur une période de plusieurs mois, on aurait été en mesure de s’attendre à une action gouvernementale sans précédent. Il n’en fut rien. Avec, pour résultat, la crise que l’on connaît aujourd’hui.

À mesure que les dépenses de l’État augmentent et que ses revenus diminuent, les américains ont-ils vraiment les moyens, à court terme, d’améliorer leur sort ? C’est à coup de 800 milliards de dollars qu’on tente de redonner au système économique sa vigueur d’autrefois : d’où provient cette somme astronomique ? De quelle façon Barack Obama va-t-il pouvoir appliquer ces urgentes réformes alors que le Sénat est profondément divisé sur toute question économique ?

« Yes we can » : je suis bien d’accord. Mais comment ?

J'aurais également écrit à propos de la dégradation des droits de la personne en Russie, cependant j'ai manqué de temps. En toué cas. Bref, voici l'autre texte à propos de me passion pour l'actualité :

J'essaie à tout prix d'éviter les clichés, mais il m'est impossible de débuter sans dire que le Téléjournal représente pour moi une sorte de religion.

Malgré la récente démocratisation de l'accès à l'information et le développement des technologies nous permettant de nous informer, rien n'est aussi humain qu'un bulletin télévisé. Quand on lit le journal, on choisit ses nouvelles. L'information qu'on en retire est forcément biaisée. J'aime la perspective qu'on me présente un bulletin qui me donnera une vision certainement plus globale, plus collective de l'actualité.

Il est également fort intéressant de constater, dans le contexte d'une entrevue, à quel point les gens tentent par tous les moyens de refuser de répondre à une question. Être témoin de la perspicacité d'un chef de pupitre ou d'un journaliste, c'est être témoin de toute la voracité qui entoure le domaine de l'actualité.

Voilà, donc. L'information, c'est féroce. Je me considère chanceux d'avoir une conscience qui me pousse à être curieux et à ne pas nécessairement croire tout ce que l'on me présente sans d'abord faire ma petite enquête personnelle. Mes études en sociologie m'ont beaucoup apprises à ce sujet.
Sans systématiquement tout remettre en question, il est souvent bénéfique d'avoir une vision de perspectives par rapport à l'information. Ne pas tout prendre pour du "cash".

C'est une opportunité gigantesque qui s'offre à moi en soumettant ma candidature pour votre concours : je jubile à l'idée de penser que je serai peut-être choisi ! J'apprécie sincèrement l'attention que vous porterez à ma candidature.

Souhaitez-moi bonne chance, d'accord ?! Ça serait vraiment trop chou !!!

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