mercredi 11 mars 2009

L'exponentialité des pensées

Je vais être bien franc, quand j'ai créé ce blogue, un dimanche après-midi suivant une nuit fort mouvementée (et fort agréable d'ailleurs), je n'avais absolument aucune idée de ce dont quoi je voulais parler. J'ai passé un bon deux heures à chercher non seulement une adresse disponible, mais aussi un sujet qui m'emballerait assez pour solliciter mon côté créatif.

À bout de nerfs, j'ai eu envie de prendre l'ordinateur et de le jeter dans le bain. Car après deux heures d'intense brainstorming en solo, ma tête était devenue une véritable autoroute galactique où circulaient nombre d'idées démesurées et de pensées frivoles à un rythme essoufflant.

C'est quand j'ai décidé de prendre un peu de recul afin d'essayer de mettre en perspective les idées qui s'étaient manifestées dans ma tête que j'ai trouvé le sujet de mon blogue : l'exponentialité des pensées. Le résultat de mes réflexions me surprend toujours. Je pars du point A pour me rendre non pas au point B ou C, mais plutôt X, Y ou même Z — et si on pouvait aller plus loin que Z, j'irais, croyez moi.

L'exponentialité, donc. J'ai cherché le terme sur internet, il semble que ce soit un mot qu'on utilise fréquemment en physique. Je rivalise d'audace et j'attribue plutôt cela à ma psychologie personnelle. Ça me fait sentir spécial. Ma tête est un phénomène de la physique, rien de moins. J'aime bien.

J'exagère. Il est certain que la majorité d'entre nous devons composer avec des moments où notre tête est particulièrement prolifique en terme de pensées que l'on juge importantes, voire sérieuses, mais qui sont en fait plutôt absurdes, voire ridicules. Sauf que la plupart du temps, c'est transparent. Les gens ne s'en font pas vraiment avec cette normalité. Moi, sans nécessairement prendre cela au sérieux, je trouve que c'est fascinant.

J'adore analyser le déploiement d'une pensée qui, au départ insignifiante, se transforme en une autre pensée pas nécessairement connexe, qui va elle nous emmener à réfléchir à quelque chose d'aussi sérieux que le dessein de l'Humanité, qui nous fera alors penser à une chanson de Michael Jackson, qui tergiversera vers un mot qu'on aimerait bien utiliser plus fréquemment, grâce auquel on se rappellera qu'on a oublié de rapporter un livre à la bibliothèque, qui pour une raison plus ou moins compréhensible nous fera alors penser à une orgie.

C'est un exemple.

C'est donc à propos ce flux imaginaire fort versatile que je blogue. Car quand je commence un billet, j'ignore quelle en sera la saveur. Ça faisait trois jours que j'essayais d'écrire, et j'ai composé deux textes qui, par leur longueur inouïe, étaient très éloquents par rapport à ce concept d'exponentialité. Ils étaient assez hardcore dans leur impertinence générale. Je les publierai peut-être un jour, quand vous serez plus familiers avec ma petite personne. En attendant, dansons !

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