
samedi 30 mai 2009
Panneau hilare

vendredi 29 mai 2009
Les Simpson et la science
C'est une lecture des plus intéressantes et c'est un peu surréaliste de constater qu'une émission qui se veut avant tout humoristique puisse être à ce point recherchée et, parfois, profonde.
Également surréaliste : cette vidéo montrant Stephen Hawking discutant de son amour pour la série et du rôle qu'il y a joué dans l'un des épisodes diffusés il y a quelques années. Je ne me serais jamais douté qu'il avait un sens de l'humour si chic !
Vous n'avez aucun nouveau message
J'ai mis cet énoncé en ligne pour essayer de faire rire un peu, en cette journée décidément bougonne. Ce n'est que quelques minutes plus tard que j'ai réalisé toute l'énormité de la chose : peut-être mon subconscient serait-il en train d'essayer de me passer un message ?
C'est que, voyez-vous, ça a tout le potentiel de devenir problématique. Ça n'est pas encore incontrôlable, mais j'ai tout de même développé une dépendance certaine. Remarquez, cela a quand même un côté positif en travaillant mon humeur : je ne suis plus autant contrarié que je l'étais auparavant lorsque, 98% du temps, je ne reçois pas de nouveau message. C'est une petite consolation, quand même !
(Pause pour vérifier la boîte de réception)
N'empêche, je n'aurais jamais dû, au départ, me procurer l'un de ces téléphones intelligents. Tout d'abord, je suis bien trop distrait et gaffeur pour avoir en main un appareil coûtant plus de 100$ : vous savez, la gravité n'est vraiment pas ma meilleure alliée. Ensuite, je ne suis vraiment pas quelqu'un que l'on pourrait qualifier de technophile. Je n'utilise (à peu près) pas les fonctions pourtant attrayantes de mon téléphone. J'ai été bien amusé les deux-trois premiers jours de naviguer sur YouTube et de jouer au jeu de la petite boule qu'y faut pas faire tomber dans le trou, je m'en suis toutefois vite lassé.
Je blâme pour cela mon déficit flagrant d'attention, pour lequel je blâme la société (pourquoi pas).
(Pause pour vérifier la boîte de réception)
Alors voilà, je commence sérieusement à en avoir ras-le-melon d'être soumis à cette technologie. Devrais-je m'en débarrasser ? Chose certaine, mon prochain appareil mobile sera un téléphone. Les BlackBerry, c'est pour les zombies torontois et les trippeux de technologie. Non, vraiment, j'ai l'impression de brimer l'intégrité intellectuelle de ce pauvre gadget en le réduisant à une simple tâche, et je suis du genre à avoir peur qu'il se révolte en m'infligeant d'une terrible malédiction.
J'imagine tellement bien la manchette : jeune homme électrocuté par son téléphone qui en avait marre de ne pas être apprécié à sa juste valeur. Je serais peut-être mort, mais au moins je pourrais me vanter d'être à l'origine de l'implation d'un guide pour le traitement éthique des téléphones intelligents afin de ne pas les froisser. Ils m'en seraient éternellement reconnaissants et regretteraient peut-être ainsi d'avoir mis un terme à mon existence.
Est-ce que je vous ai déjà dit que je faisais de l'insomnie ?!
jeudi 28 mai 2009
Recommandation
Si vous êtes fascinés par la société américaine, vous devriez alors apprécier les perspectives qui vous seront présentées dans ce bouquin. Il est d'ailleurs fort intéressant d'analyser une société par la façon dont elle nous est présentée dans les médias : c'est un point de vue qui permet de percer un certain rideau de fumée et qui force ainsi à faire la part des choses, à ne pas tout prendre pour du cash : bref, ne pas renoncer à son individualité analytique.
Vite, qu'on me donne un poste d'enseignant à l'UQÀM !
Parole de Capitaine
Cette damnée réalité
J'ai essayé d'imaginer tout un tas d'activités qui auraient pu me changer les idées. La première idée que j'ai eu, c'est d'aller à la grande bibliothèque, histoire de pouvoir me distraire un peu et d'essayer de penser à autre chose qu'à lui, là. Malheur : nous avions, le weekend dernier, loué sur mon compte de vieux films de série B des années 50 (quel plaisir coupable) — l'absence de club vidéo à proximité étant toujours problématique. N'ayant pas pensé à ce détail lorsque j'ai quitté l'appartement de Litchi lors de notre dernière et fatale rencontre, il était raisonnable pour moi de douter que les dits films étaient toujours en sa possession. L'appeler ou lui écrire pour savoir s'il était allé les retourner ? Tentant, mais fichtrement saugrenu comme idée. Nah, je passe.-- Top 10 des choses dont Capitaine Caramel a horreur --
10. l'élitisme ;
9. les sandales Crocs ;
8. Jean Charest ;
7. l'à-plat-ventrisme ;
6. la ségrégation ;
5. l'hypocrisie ;
4. la solitude ;
3. l'homophobie ;
2. le fédéralisme ;
1. les conservateurs, les républicains ou toute autre lubie de
droite.
Vite, vite, quelque chose à faire : sanglot imminent. Faire de la bouffe ? Ah, si vous saviez à quel point ce talent m'est résolument inconnu ! Il ne serait pas inexact d'affirmer que, telle la conscience sociale et/ou écologique d'un conservateur, ma créativité gastronomique est plus ou moins inexistante. J'aime faire des liens comme ceux-ci, ça épice un peu le récit mais ça me fait aussi sentir spécial. Ahihi ! Mais je m'éloigne du dessein de ce billet.
C'est drôle, quand on essaie de se concentrer sur quelque chose de précis, on est comme envahi par une délégation sans merci de pensées impertinentes qui seront plus que ravies de nous distraire. Par contre, c'est lorsqu'on flirterait volontiers avec une marée d'idées plus diverses les unes que les autres que ces dernières se montrent plus récalcitrantes. Murphy, je sais pas si t'étais un bon Jack ou non, mais ta loi, elle fait vraiment chier.
Cherchant désespérément une activité pour m'éviter de penser à ma situation émotive, j'ai donc commencé à faire mes boîtes, étant donné que je déménage le 1er juillet. Et pour agrémenter le tout, rien de mieux qu'on bon vieil album vintage de Kylie (afin de mieux comprendre ce qu'elle représente pour moi, il vous suffit de lire ce billet) : c'est en apparence une très bonne idée, de la petite pop bonbon qui me rend heureux à tout coup. Mais bon, la vie étant ce qu'elle est, c'est sûr que la situation avait tout le potentiel de se retourner contre moi. En effet, j'avais oublié la violence de cette musique en apparence inoffensive : la petite australienne chantait allègrement des choses qui me faisaient du mal, et la p'tite bonjour elle fait ça avec le sourire dans la voix en plus. Du genre : je te reprendrais tout de suite, je t'aime encore, on est mieux ensemble que séparés, je sais que tu me veux encore, et ainsi de suite.
Bon, ne possédant pas de disques de Metallica ou Slayer ou autres, j'ai préféré tout éteindre pour faire mes boîtes l'esprit un peu tranquille. Le 1er juillet, ça n'est pas demain, alors il y avait quand même une limitation certaine quant aux items pouvant être paquetés. La déception que j'ai ressentie lorsque j'ai réalisé, après à peine un quart d'heure d'activité, que j'en étais arrivé à avoir mis en boîte tout ce que je pouvais, était plutôt amère.
Je me suis donc résigné à écrire à mon ex afin de savoir s'il était allé retourner les items à la bibliothèque. Je savais que je n'aurais pas dû, parce qu'il s'en est suivi un échange assez douloureux de textos. J'ai toutefois eu la confirmation que je pouvais aller faire un tour à la bibliothèque. Quelle joie. J'espère que vous avez remarqué le soupçon de sarcasme avec lequel j'exprime cette "joie".
Enfin, pour faire une histoire courte, j'avais complètement oublié que j'allais être en vedette sur le blogue de Lagacé. Quelle ne fût pas ma surprise, lors d'une visite sur Cyberpresse, de constater que c'était bel et bien vrai : il avait mis en ligne un message bien sympathique me concernant, avec en prime un lien vers mon blogue !!!
Bonheur ! Palpitations ! Fierté ! Oups, tristesse : j'aimerais donc pouvoir partager cela avec celui que j'aime. Excitation ! Fébrilité ! Magie ! Solitude. Incrédulité ! Satisfaction ! Allégresse ! Nostalgie. Consolation ! Ivresse ! Gaieté ! Mélancolie.
Il est extrêmement intéressant de naviguer à toute allure entre des émotions aussi contradictoires. Ce va-et-viens émotif est étourdissant. Les sentiments positifs fûrent malheureusement accompagnés d'une gênante culpabilité. Comme si ça n'était pas correct d'être heureux en période de deuil. C'est une dualité des plus fascinantes qui m'a fait réaliser quand même quelques trucs : que malgré les bouleversements que je suis en train de vivre, la vie va finir par continuer. Peut-être pas tout de suite, mais éventuellement.
J'ai hâte en crisse.
De l'intimidation de cette frénésie
Oh wow ! Qu'il est intimidant de voir à quel point le trafic sur mon blogue a augmenté depuis la plogue de Patrick Lagacé : en général, mes tourments et observations du quotidien attiraient une moyenne de 30 à 50 visiteurs par jours, ce qui n'était déjà pas si mal. Et puis, en l'espace de quelques heures, vous êtes plus de 1 000 personnes à avoir visité ce blogue. Je suis peut-être nul en maths, mais je constate qu'il y a ici une sévère augmentation. Dire que c'est intimidant pour la petite personne que je suis relève en quelque sorte de l'euphémisme.
Il faut comprendre que les pensées que je partage ici sont parfois très introspectives et personnelles. Les partager avec une pléiade d'inconnus virtuels s'avère être un plaisir dont je retire un certain réconfort, qui s'avère parfois être à double-tranchant : il y a des moments où je doute sérieusement de la pertinence de partager avec tout ce beau monde mes agitations émotives. J'ai d'ailleurs tenté d'analyser le conflit auquel je fais parfois face dans l'un de mes premiers billets, Exposé. Je me relis et je trouve ça coquin de remarquer que ce concept vient de prendre une ampleur autant démesurée qu'inespérée.
Voilà. La satisfaction et la fierté que je ressens met beaucoup de couleur dans ma semaine. Je suis en train de vivre une période un peu rough, je l'admets, et j'espère sincèrement que les habitués de mon blogue ne m'en voudront pas trop d'être un peu moins éclatant et timbré qu'à l'habitude. Je suis d'ailleurs en train de préparer un billet sur l'étrangeté ressentie lorsqu'on vit dans le même instant deux émotions tout à fait contradictoires, dans mon cas la tristesse (dûe à la rupture) et l'excitation (dûe à l'incroyable plogue du joli Patrick Lagacé).
À tantôt, là !
Cap'taine C. xxx
mercredi 27 mai 2009
Shake shake shake !
Y'a quelque chose de gros qui s'en vient. Que dis-je... quelque chose d'énorme, de colossal ! J'irais même jusqu'à dire éléphantesque !!! Dieu que c'est pratique, un dictionnaire des synonymes : ça enrichit vraiment mon existence. Enfin.
Je ne peux pas trop en rajouter pour l'instant... je me permettrai toutefois de vous diriger vers ce lien. Si vous êtes perspicace, vous comprendrez peut-être ce dont quoi il s'agit.
Je saute, je danse, je chante, je célèbre ! Tout cela bien sûr au grand dam de mes collègues. S'ils ont un problème avec ça, ils n'auront qu'à diriger leur plainte vers le service des ressources humaines qui a autorisé mon embauche. Que voulez-vous, j'aime être insolent.
Si vous en êtes votre la première visite du blogue de Capitaine Caramel, laissez-moi vous souhaiter la bienvenue dans mon univers singulier où tout est soit déraisonnable, soit déjanté, ou bedon un p'tit mélange des deux. Veuillez s'il-vous-plaît ne pas recommander de visites à Pinel ou autres lubies psychothérapeutiques, je m'aime comme je suis.
Wababalou !!!!
mardi 26 mai 2009
Solitude
Hier, j'ai passé ma première nuit tout seul. J'ai eu beaucoup de difficulté à m'endormir. Inutile de préciser pourquoi.
Alors voilà. Le jour 1 est passé. Le jour 2 semble être un peu plus difficile : je me sens plus nostalgique et plus seul. Comme si je réalisais tranquillement que ce qui m'arrive est bel et bien réel.
M'enfin. On garde le sourire et on demeure coquet ! On essaie, en tout cas... (sourire forcé)
lundi 25 mai 2009
Game over
Les plus perspicaces d'entre vous auront compris que je suis en train de vivre une rupture. C'est assez récent et, pour l'instant, il semble que c'est avec maturité que j'aborde la chose. Pourtant, je pleure, je sacre, j'ai envie de maudire l'humanité au grand complet, j'ai envie de frapper de toutes mes forces dans un mur, j'ai envie de crier, de m'époumoner, que tout le monde sache à quel point j'ai mal. C'est la sensation d'avoir perdu, en un minuscule instant, tout ce qui représentait pour moi le bonheur, la sécurité, le plaisir, la quiétude. Ça, ça m'emmène dans un vortex émotif que je pourrais qualifier d'all dressed.
Ce gars-là, je l'avais dans la peau. La vie avec lui, c'était du bonbon : chaque fois qu'on se retrouvait, c'était comme un party. J'aimais le faire rire, j'aimais son corps, j'aimais la façon dont il voyait les choses, ce qui m'influençait forcément, dans une certaine mesure. Cette relation m'a tellement apporté qu'il m'est extrêmement difficile de faire une croix dessus. La personne que j'étais lorsque j'ai rencontré Litchi n'a plus grand chose à voir avec la personne que je suis aujourd'hui. Le chemin parcouru est, ma foi, impressionnant. J'ai découvert des côtés de ma personnalité dont j'ignorais l'existence. Ce qui m'affecte le plus, je crois, c'est que c'est grâce à cet homme que je sais aujourd'hui que j'en vaut la peine. C'est lui qui m'a fait comprendre, en me complimentant et en m'aimant, que je n'avais pas raison de penser que les gars ne voulaient pas s'attacher à moi. C'était — et ça demeurera à jamais — mon premier amour. Savoir qu'on compte pour quelqu'un, se rendre compte de l'immensité du sentiment amoureux et de tout ce que ça représente, ça fait voler. Parallèlement, perdre cette appréciation mutuelle équivaut à une méchante débarque.
Je n'ai pas envie d'étaler les raisons pour lesquelles nous mettons un terme à notre relation. Tout ce que je peux dire, c'est que malgré toutes les épreuves à travers lesquelles nous sommes passés (et il y en a un plusieurs), on n'a jamais haussé le ton. On ne s'est jamais chicanés, et ce malgré la rudesse de certains moments plus difficiles. La bonne entente que nous partagions était à toute épreuve. Le plaisir qu'on avait à être ensemble était agrémenté par la certitude qu'on avait d'être sur la même longueur d'ondes. Ça simplifie les choses, mettons, de savoir que la bonne humeur est systématiquement au rendez-vous, malgré les tempêtes et les défis. Mais cela relève désormais du passé. Ça fait mal.
C'est un nouveau quotidien que je devrai apprivoiser. C'est difficile. Pour un certain temps, absolument tout ce que je ferai/penserai/verrai/entendrai/etc me fera penser à lui : je serai conséquemment habité par la nostalgie et probablement la tristesse. J'aurai peur de le croiser sur la rue. J'aurai peur de voir sa face quand j'irai sur 411. Je détesterai aller au lit en sachant précisément ce à quoi je vais penser lorsque je n'arriverai pas à m'endormir. Je détesterai être au courant qu'il termine à 13h30 les vendredis et qu'il se prépare pour son 5 à 7 hebdomadaire. On a beau faire tous les efforts possibles pour penser à autre chose, c'est vraiment peine perdue. On fait tout pour aller mieux et pour ce concentrer sur soi, c'est impossible. Ce qui est déchirant là-dedans, c'est que même si on haït ces moments, on n'est pas vraiment certains qu'on veut les laisser aller. Malgré leur apparente laideur et le mal qu'ils peuvent nous faire, ils nous font inconsciemment du bien. Ils nous rappellent de beaux moments. Ces souvenirs, aussi beaux soient-ils, on s'en passerait bien en période de sevrage. C'est sournois, mais bon, ça fait partie de la game.
Je vais m'ennuyer de lui et de notre amour. J'ai envie de m'ennuyer de lui et de notre amour. C'est nécessaire, pour éventuellement passer à autre chose. J'espère seulement que je m'en sortirai pas trop mal et que je ne deviendrai pas insupportable. J'espère réapprendre rapidement à ne vivre que pour moi. Le facteur "libération" n'est pas aussi attrayant qu'il en a l'air : candidement, je vais avouer que j'étais fier d'avoir un homme que j'arrivais à satisfaire, j'étais heureux de devoir faire des sacrifices pour arriver à vivre une relation dans laquelle les deux pouvaient s'épanouïr.
Ça me fait du bien de mettre mes sentiments en mots. Ça me fait aussi du bien de savoir que quand il va lire ce que je viens d'écrire (parce qu'il va le lire, c'est certain), il va comprendre ce que je ressens : il va savoir que l'amour que j'ai pour lui est un amour qui dépasse le concret, c'est un amour véritable qui n'a aucun bon sens mais qui est sincère et qui n'a pas de limites. Je ne peux ressentir autre chose que cet amour délirant pour cet homme. On a tout essayé pour que ça marche, et ça n'est pas parce que ça a fouerré que ça change les sentiments que j'éprouve pour lui.
Il se peut que je blogue moins ou pas du tout pour les jours à venir, j'ai aucune idée de la façon dont je vais me sentir. On verra. Je vous laisse sur deux vidéos de circonstances. Il y en a un des deux qui vous surprendra peut-être par son apparente frivolité, si c'est le cas je vous invite à porter une attention particulière aux paroles : vous découvrirez un message d'une rare violence.
jeudi 21 mai 2009
Jouir un peu
"Christian Paradis* est devenu le cauchemar de Gilles Duceppe”. Ce sont les paroles qu'a prononcées Stephen Harper, hier à Montréal.
*Pour ceux à qui la chose a échappé, Christian Paradis est député conservateur de Mégantic-L’Érable, ministre fédéral des travaux publics et lieutenant québécois de Stephen Harper. Depuis qu’il a accédé à cette dernière fonction, le Parti conservateur est tombé sous de la barre des 10% dans les intentions de vote au Québec dans les sondages de maisons réputées comme CROP et Strategic Counsel.
Cela constitue un nouveau record d’impopularité pour un parti fédéral au pouvoir et cela prouve surtout qu’aucun lieutenant, aussi vaillant soit-il, ne peut faire contrepoids à un premier ministre qui tire son parti vers le bas. M. Paradis n’est certainement pas le cauchemar de Gilles Duceppe mais il y a des jours, depuis six mois, où Stephen Harper a indubitablement été le cauchemar de son lieutenant québécois.
Voilà pourquoi je jouis un peu, ce matin. La citation de monsieur Harper, selon laquelle le chef bloquiste souffre de troubles du sommeil à cause d'un vulgaire pantin conservateur, est grotesque. C'est ce qui arrive quand on est un premier ministre grotesque, après tout, c'est pas compliqué.
J'ai partagé avec vous, pas plus tard qu'hier, le parallèle entre la droite et la stupidité (et par cela je veux dire que les gens de droite semblent vraiment vivre sur une planète magique où ils peuvent gaver avec succès n'importe qui de leurs éjaculations verbales). Merci, monsieur Harper, de faire la preuve par dix que je suis quelqu'un d'intelligent.
mercredi 20 mai 2009
La subordination de droite
L'obstination de cette dernière relève du vaudeville. Elle réclame entre autres le départ de Nancy Pelosi, chef démocrate de la chambre des représentants, parce qu'elle aurait supposément menti en affirmant ne pas avoir été mise au courant des techniques d'interrogatoires, euh, disons amplifiées, pratiquées par l'administration Bush.. Étant évidemment républicaine, Hasselbeck a une mémoire extrêmement sélective, ce qui fait d'elle un personnage risible frôlant la parodie. Enfin, je vous laisse juger par vous-même.
vendredi 15 mai 2009
Rien à faire
Au début, c'est quand même agréable. Je m'occupe, et de plusieurs façons. Heureusement que l'accès à internet n'est pas limité : je peux surfer à mon gré sur le forum de Kylie, le blogue de Perez Hilton, Facebook, et nombres d'autres sites sur lesquels je m'alimente en actualité. En général, ça me prend une heure ou deux. Et c'est précisément à ce moment-là, quand je réalise que j'ai déjà fait le tour des sites qui m'intéressent, que je ressens un profond sentiment d'écoeurement.
Depuis peu, j'ai la possibilité de bloguer pour passer le temps, et c'est d'un chic fou. Sauf quand je n'ai pas d'inspiration. Ça devient d'une lourdeur incroyable et le temps passe encore plus lentement. Calvaire.
C'est que, voyez-vous, la perspective de passer sept heures dans un monde virtuel est assez intimidante. Pour moi, en tout cas. Je regarde par la fenêtre et je vois toutes ces personnes, minuscules lorsque vues d'un gratte-ciel, qui se baladent sur les trottoirs. Ils me font chier. À défaut de pouvoir leur faire une jambette ou de renverser par accident mon café sur eux, je m'imagine qu'ils sont soit très laids, soit très malheureux, soit un petit mélange des deux. Ça rend la scène un peu moins pénible.
Il y a aussi de bons côtés à cette oisiveté forcée. Mon imagination, par exemple, a tout le temps dont elle a besoin pour faire fructifier le moindre irritant et le transformer ainsi en scandale national. C'est pas ma faute si j'ai trop de temps pour penser ! Blâmez la planification des effectifs au travail si vous trouvez que j'exagère souvent. De toute façon, je suis sûr que ça vous divertit et que ça fait de moi un personnage sympathique. Car oui, tel que je l'ai expliqué à maintes reprises, je suis un peu en état de lutte avec mes extravagances imaginaires : elles sont certes agréables et amusantes mais bien involontaires.
Enfin. Tout ça pour dire que j'ai réalisé, cette semaine, que l'été est bel et bien arrivé étant donné que j'ai rien crissé au travail. Ce billet était en quelque sorte un avertissement pour vous aviser qu'il se peut que, bien malgré moi, je me mette à délirer encore plus qu'à l'habitude sur ce blogue dans les semaines à venir. Par cause d'abondance de temps libre. Je demanderai gentiment au Maître de la sagesse (qui a gracieusement créé la nouvelle bannière que vous pouvez admirer) d'évaluer mes billets avant de les mettre en ligne, histoire de ne pas trop vous alarmer. Il sera en quelque sorte mon censeur. Y'a des limites à passer pour un fou !
jeudi 14 mai 2009
En amour avec un lémur !
mercredi 13 mai 2009
California Love, la suite (encore)
Je vous invite à porter particulièrement attention à 1:30, lorsque les supporteurs de Miss Californie, voulant encourager leur représentante, montrent une pancarte avec une risible faute d'orthographe. Aussi, à 5:15, il semble que l'animateur et moi sommes en communion tellement les propos qu'il tient ressemblent aux miens : je me sens honoré !
Sans plus attendre, chers lecteurs, voici le WTF?! Moment tant attendu :
Différend romantico-politique
mardi 12 mai 2009
Zizaniste
Zizaniste, donc.
Dans ma personne se trouve un processus mécanique qui fait que j'aime bien mettre le trouble un peu partout où je passe. Je suppose que c'est l'un des moyens que j'ai trouvé pour attirer l'attention. Rassurez-vous : ça n'est pas malveillant, loin de là. N'empêche que ça fait quand même de moi un p'tit crisse. Savez-vous quoi ? J'aime ça.
Dès ma plus tendre enfance j'ai compris que mon imagination féconde serait propice à une généreuse panoplie de mauvais coups. Je me rappelle prendre un malin plaisir à me cacher sous la table de la cuisine alors que les adultes prenaient leur café, pour les surprendre ensuite en sautant sous la table de façon à tout faire tomber. Excessif ? Probablement. Mais tellement plaisant ! J'avais 5 ou 6 ans, on s'entend. Pas sûr que ça me ferait le même effet aujourd'hui.
Il y a des fois où ça a moins bien tourné. Par exemple, je me rappelle très bien un soir où j'étais seul, dans la cave, intelligemment assis sur le dos d'une chaise. Quand j'ai entendu quelqu'un descendre les escaliers, j'ai eu la brillante idée de vouloir lui faire peur. J'ai alors lâché un incroyable BOU qui enchaîna un cri d'épouvante qui m'a tellement surpris que j'en suis tombé en bas du dos de la chaise. Résultat ? Six points de suture en arrière de la tête. L'arroseur arrosé dans toute sa splendeur.
À l'école, j'étais plutôt turbulent. C'est que j'ai toujours eu la capacité d'apprendre rapidement. Le rythme de la classe n'était donc pas suffisamment rapide à mon goût et, conséquemment, le cours interminable m'ennuyait au plus haut point. Et vous vous doutez sûrement que je n'étais pas du genre à dormir. Une fois, en sixième année, on m'avait flanqué une copie : je ne dérangerai pas les autres élèves, 200 fois. Vous auriez dû voir la face de ma prof quand je lui ai apporté une copie rédigée à l'ordinateur ! Ça s'est passé en 1996 : avant-gardiste, quand même. Je me suis fait suspendre, au total, quatre fois si ma mémoire est bonne. Évidemment, je faisais tous les travaux en arrivant à la maison, bénéficiant ainsi d'une journée de congé gratis.
Plus tôt cet après-midi, j'ai fait croire à mon ami Benoît que j'avais obtenu la date de sortie du prochain opus de Kylie ainsi que de la liste des chansons qui y seraient incluses. Pour rire. Eh bien, en moins de temps qu'il ne faut pour dire I Should Be So Lucky, mon camarade a fait suivre mon courriel "frauduleux" à tout plein de ses amis, dont un qui travaille chez MusiquePlus et qui était complètement fou à l'idée d'avoir telle primeur. Oups.
Il y a aussi des situations qui, au départ anodines pour moi, prennent un sérieux qui me consterne. Il m'arrive fréquemment d'être la cause de diverses polémiques, qu'elles soient politiques, religieuses, linguistiques. Candidement, je m'immisce dans tout débat suscitant mon intérêt. Sauf que je deviens rapidement passionné. Et c'est ainsi que, bien malgré moi, je me mets du monde à dos et que ça me revient souvent sous forme de gifle en pleine poire. Ça ne m'a jamais vraiment causé de troubles tangibles, réels. Mais ça fait souvent monter la pression lors d'une discussion particulièrement animée.
Enfin. Tout ça pour dire que, qu'il s'agisse d'un simple mauvais coup ou d'une controverse à saveur politique, j'aime bien jouer avec mon rôle de petit fauteur de trouble. Ça me fait sentir spécial. Et en plus, je peux encore jouer à l'innocent. J'en profite pendant que j'ai encore l'air jeune ! :D
lundi 11 mai 2009
Diquessionnair
MYSTAGOGUE, n.m. : puissant prêtre initiateur aux mystères sacrés.
Je suis en manque
Il y a environ deux mois, le seul club vidéo du Village a brusquement fermé ses portes, de façon sournoise et très inélégante. Ça m'a fait réaliser, entre autres choses, qu'avoir accès à un établissement de qualité où l'on peut louer des films est un privilège et non un droit. Ça me fâche.
Vous me direz qu'il y a de nombreuses alternatives qui s'offrent à moi : la vidéo à la demande, internet, les petites bornes à DVD qui se font de plus en plus nombreuses. Je refuse catégoriquement vos recommandations et je m'obstine à vouloir un vrai club vidéo.
Appelez-moi vieux jeu, je m'en fous. Pour moi, l'activité que représente le fait de se rendre là-bas et d'y passer une bonne demi-heure dans le dessein de passer une soirée intime et divertissante est irremplaçable. C'est une habitude que je ne veux pas perdre : ç'en est presque folklorique. Je prends plaisir à me rendre dans cet endroit singulier où je devrai inévitablement prendre une décision critique et déchirante, parfois même douloureuse.
Mon expérience personnelle m'aura apprise qu'il est plus savoureux d'espacer autant que possible ses visites au club vidéo. Rien de plus ordinaire que ne pas savoir quoi choisir parce qu'on a tout vu. Non, je préfère de loin ne pas savoir sur quel film arrêter mon choix parce qu'ils me tentent tous et que j'ai envie de les aimer tous, sans exception : en ces cas, j'ai envie de leur offrir mon attention et, idéalement, mon affection !
Seigneur (!), que je suis émotif. C'est pas ma faute. J'ai tant de souvenirs où, lors de weekends à la campagne chez mes grand-parents, moi et mon cousin Alexandre nous rendions au club vidéo de Sainte-Julienne. On pouvait y passer des heures à tenter de faire un choix qui conviendrait aux deux. Bien souvent, ça finissait en chicane impossible. Peu importe, on était jeunes et on avait du plaisir. Souvenir plus récent : la sensation ressentie lorsqu'on n'a loué que le premier disque d'une série qu'on ne connaissait pas, mêlant jouissance et dépendance, délice et appétit : on se rue au club vidéo pour une deuxième fois dans la même soirée avec la certitude que la nuit qui vient sera très courte.
Il y a comme un rituel qui est associé à la location d'un film qui ressemble un peu à une visite chez McDo : on a vraiment le goût d'essayer quelque chose de différent mais on se retrouve plus souvent qu'autrement avec un bon vieux trio Big Mac. Mon analogie fait référence à mon envie systématique d'arrêter mon choix sur l'un de ces petits films d'épouvante cheapette mais qui me divertissent au plus haut point, malgré a) le fait que je sois peureux et que je m'y suis résigné et, b) mon désir sincère de voir quelque chose avec un peu plus de substance. Je ne peux compter le nombre de fois où, fuyant les sacrifices douloureux, j'ai finalement loué et un film d'horreur et un long métrage divergent. Le débat suivant était tout aussi cruel : qu'est-ce qu'on regarde en premier ?
Bref, vous aurez compris que tout ça me manque. Je suis en état de carence cinématographique. J'ose espérer que la fermeture de l'Entrepôt du DVD n'est que temporaire, même si tous les signes portent à croire le contraire. Mon opposition farouche aux façons nouvelles de se louer un film me laisse dans une fâcheuse situation. Je n'ai pourtant pas l'habitude d'être si conservateur !
jeudi 7 mai 2009
California Love, la suite
Toujours est-il que j'ai eu envie très fréquemment, dans les derniers jours, de bloguer à propos de Miss Californie et de ses nouvelles bourdes qui ont été exposées à travers les médias. Toutefois, j'ai choisi de faire mûrir mon plaisir. J'ai fait le choix d'attendre que la liste de ses maladresses se rallonge à un point tel qu'il me serait possible d'en faire un billet savoureusement assassin (au sens figuré du terme, rassurez-vous !). Le temps est arrivé, mes amis.

Il est évident que les dernières semaines, elles les a passées au front. Elle a été invitée à de nombreuses émissions d'affaires publiques pour rétablir les faits et expliquer le fond de sa pensée, avec toujours le même vide. Bon. Peu importe. Elle a été contactée par la National Organization for Marriage, un organisme financé en majorité je présume par de vieux débris riches. Les efforts déployés par les membres de cette organisation pour préserver l'intégrité old-school du mariage sont majeurs. Évidemment qu'ils se sont régalés des propos de Miss Californie ! Elle est même désormais porte-parole du groupe. Wow, je suis surpris (sarcasme). Enfin. Je trouve qu'il est pertinent de partager avec vous la citation suivante, que l'on doit à l'un des membres du conseil d'administration du groupe :
"Laws against homosexual behavior should remain on the books not to be indiscriminately enforced against anyone who happens to be caught violating them, but to be used when necessary to send a clear message that those who flagrantly violate society's regulation of sexual behavior cannot be permitted to remain as acceptable, equal citizens."Miss Californie, que je maudissais déjà, est donc désormais porte-parole d'un organisme qui veut emprisonner les gais. Calvaire ! Le Moyen-Âge c'était il y a 500 ans !!! Je n'arrive pas à comprendre comment il est encore possible aujourd'hui, en 2009, d'être aussi retardé.
Ce qui m'emmène au troisième point : la mégère californienne s'est fait payer des implants par l'organisation du concours de beauté. Ça n'est pas vraiment quelque chose de scandaleux. Mais je trouve important d'exposer tous les faits plutôt douteux concernant cette chipie. Je n'ai jamais consulté les écrits bibliques mais je suis pas mal certain qu'il doit y avoir quelque chose dans cette oeuvre de fiction qui dit quelque chose du genre : Dieu vous a fait cadeau de ce corps alors aimez-vous tel qu'il vous a créé car sinon vous allez le mettre en beau fusil et il va lancer des grenouilles dans votre soupe qui va vous éclabousser dans la face et salir votre belle robe. Me semble. Me semble aussi que la religion devrait jouer un rôle unificateur (aimer son prochain, ça vous dit quelque chose ?). Donc, il ne serait pas inexact d'affirmer que plusieurs adeptes du mouvement catholique soient sélectifs dans leurs croyances. C'est-à-dire qu'ils voient la religion comme un buffet où l'on peut prendre un peu de tout ce que l'on veut et laisser le reste aux autres. Ça semble être un concept répandu. Néanmoins, il y a de bonnes personnes au sein de l'Église, il ne faut pas en douter. C'est juste qu'on dirait que les abus sont tellement fréquents — et de moins en moins subtils — qu'il est rendu difficile de faire confiance à cette organisation. On veut présumer de la bonne foi des gens mais encore faudrait-il qu'ils essaient de gagner notre confiance.
Alors la petite qui prêche la bonne parole et qui se fait avocate de la moralité et de l'unité et de la bonne société et de la religion et des petits lapins qui gambadent dans les vallées de la Californie n'est rien de moins qu'une menteuse. Une fraude. C'est pourquoi je trouve que ses prises de positions sont absolument illégitimes. Son opinion, si vous me le demandez, ne vaut rien. Parce qu'elle est une hypocrite, et qu'il est facile d'en faire la preuve. Il faut dire que les années Bush ont en quelque sorte valorisé le concept d'hypocrisie. Je vous évite mes précisions à ce sujet, je fais confiance à votre sens de l'observation, même si je trouve cela d'une tristesse infinie. J'y reviendrai, c'est sûr et certain. Mais pas tout de suite : je trouve que j'ai été particulièrement virulent et ça, mes amis, ça demande de l'énergie !
Mais à quoi bon se battre ? C'est clair que cette mythomane va finir avec une émission à FOX News ou à un autre canal biaisé. C'est écrit dans le ciel. J'ai un peu envie de vomir.
Plus que 155 jours
Si vous saviez à quel point je suis heureux de pouvoir relaxer, en ce moment. Les dernières 24 heures ont été, ma foi, dynamiques émotivement. Quel jour heureux ! Dansons, si vous le voulez bien :
mercredi 6 mai 2009
Débat
On reste polis s'il-vous-plaît ! :o)
Avec amour,
Cap'taine C.
xxx
La disco a besoin de VOUS !!!

Croyez-moi, c'est un événement que vous ne voudrez pas manquer. Ayant traversé à deux reprises l'océan Atlantique pour aller à ses partys, je vous assure que le plaisir et l'excitation seront à leur paroxysme dès que les lumières dans l'aréna vont baisser. Imaginez le meilleur concert que vous ayez jamais vu et multipliez l'énergie par dix. Ajoutez à cela un momentum incroyable alors que la série de shows sera exclusive et très, très limitée et vous avez là l'une des soirées les plus inoubliables de votre vie. Vous avez ma parole !!!
Voici les dates telles que prévues pour : pour l'instant, aucun arrêt n'est prévu à Montréal mais il ne serait pas surprenant que d'autres dates et villes soient ajoutées à l'itinéraire. On se voit là-bas ?!?! Glam up !!!

30 SEPTEMBRE
SAN FRANSISCO
03 OCTOBRE
LAS VEGAS
04 OCTOBRE
LOS ANGELES
07 OCTOBRE
CHICAGO
09 OCTOBRE
TORONTO
11 OCTOBRE
NEW YORK
lundi 4 mai 2009
Oh, Milk !

C'est désormais chose faite.
Et je vous le dis, l'attente en valait sincèrement la peine. J'ai vu, hier, un film qui m'a profondément touché. J'ai vu un film qui m'a fait réaliser que je suis vraiment chanceux de vivre à une époque où la communauté gaie n'est pas démonisée, ostracisée, réprimée. J'ai été habité, pendant tout le visionnement, par un sentiment d'impuissance qui mariait malaise et empathie. Les batailles livrées par les militants de l'époque ne m'étaient pas inconnues, mais elles relevaient néanmoins pour moi d'un passé qui n'était pas tangible.
Je dois honneur aux gens qui se sont battus pour faire avancer les droits de la communauté homosexuelle. Je suis sincèrement reconnaissant envers eux pour tous les efforts qu'ils ont déployés pour faire avancer la société, petit par petit. Pour moi et les gens de ma génération, qui n'avons pas connu l'époque où l'homosexualité était une maladie dont on pouvait guérir, les droits que nous avons ont toujours fait partie de notre quotidien. En étant bien entendu conscients que ces droits n'étaient pas innés mais bien acquis, je doute qu'on aurait pu croire que la lutte fût aussi féroce.
C'était il y a à peine 30 ans. Dire qu'il n'y a pas si longtemps encore, on comptait des marées d'illuminés intellectuellement restreints véhiculer de la propagande haineuse impunément. Dire qu'il n'y a pas si longtemps encore, on se faisait battre dans la rue en plein jour. Dire qu'il n'y a pas si longtemps encore, on attrapait l'homosexualité. Dire qu'il n'y a pas si longtemps encore, on devait masquer qui on était réellement, sans quoi violences physique et psychologique feraient partie de notre quotidien. Dire qu'il n'y a pas si longtemps encore, on se faisait traiter de personnes indignes, maudites. C'est terrible. On a l'impression que ça fait une éternité que cette réalité est dépassée. Mais non.
C'était, je le répète, il y a à peine 30 ans. Sans être parfaites, les choses sont aujourd'hui bien mieux pour nous. Mais quand on pense à tout ce qui a dû être fait pour en arriver là, on n'a d'autre choix que d'admirer ceux qui se sont battus pour nous. C'est vraiment de la bravoure.
C'est un film que tout le monde devrait voir. Sans exception.
Caramel !
D'habitude, l'ambiance est d'un calme relatif et d'une sérénité quasi-divine. Pas samedi dernier.
Il s'est passé quelque chose, voyez-vous, qui a rapidement saupoudré un peu d'électricité dans l'air et qui a activé l'imposante dose de caféine que j'avais jusque-là absorbée. Dans le cahier des arts, j'ai lu un article écrit par Hugo Dumas, un chroniqueur que j'aime bien, à propos de — tenez-vous bien — la léthargique Britney Spears et sa mauvaise habitude de toujours faire du lip-synch. Ce qui est farfelu dans cette histoire, c'est que le texte en question était étrangement similaire à celui que j'ai composé il y a de cela deux semaines sur ce blogue !
J'ai été extrêmement flatté de constater que a) je ne suis pas seul à trouver insultant le manque de professionnalisme de Britney, et que b) le chroniqueur et moi avançons les mêmes arguments pour justifier notre prise de position !
Je vous invite à comparer par vous-même, si le coeur vous en dit, les deux textes en question : tout d'abord le mien, puis celui d'Hugo.
J'ai de plus en plus l'impression — et ça demeure une impression, je vous rassure — de faire partie de la cour des grands. Et même si ça n'est qu'une simple impression, c'est extra crème fouettée !!!
Célébrations !
vendredi 1 mai 2009
Rumeurs, censure et autres réalités

Il est évident que la dite histoire perd, après tant de tribulations, son authenticité et qu'elle est pimentée au gré des racoleurs, devenant ainsi rien de plus qu'une rumeur.
C'est un désagrément qui peut paraître banal à première vue. À moins que l'histoire parte de vous et vous revienne, deux jours plus tard, complètement altérée ou, si vous préférez, corrompue. Alors là, ça se gâte et ça devient plutôt gênant comme aventure.
C'est que, voyez-vous, j'ai mis en ligne récemment un certain billet, assez explosif il est vrai, qui n'a pas fait l'affaire de tout le monde et qui a paraît-il provoqué un vif débat non seulement sur internet mais aussi dans le vrai monde. Semble-t-il que vous êtes plus nombreux à me lire que ce que je m'imaginais : j'aurais aimé l'apprendre dans d'autres circonstances mais telle est la réalité.
Selon moi, et je suis convaincu que plusieurs seront d'accord avec mon avis, on retrouve deux types de personnalités sociales : néophyte et vigilante. Les néophytes, rafraîchissants, partent avec la présomption selon laquelle les gens sont fondamentalement gentils. Les vigilants, quant à eux, plus terre-à-terre, sont plutôt constamment sur leurs gardes et ne se font que très peu d'illusions : il y a une chance sur deux (et peut-être plus, dépendant de leur niveau de cynisme) qu'une personne soit pleine de merde. Vous aurez sans doute réalisé, à la lecture de mon blogue, que je suis un ardent néophyte et que j'adore ça. Ce qui me déplais le plus là-dedans ? La brutalité avec laquelle je me fais rappeler que tous ne sont pas forcément gentils et qu'il y a des gens qui sont vraiment de mauvaise foi.
Qu'est-ce que je suis supposé faire, maintenant que je réalise la portée de mes écrits ? Ceux qui me connaissent personnellement savent à quel point j'ai la critique facile et qu'il m'arrive trop souvent de dire des choses alors que j'aurais du fermer ma gueule. Est-ce que je devrais y aller moins fort ? Est-ce que je devrais tenter de nuancer mes propos ? Si je vais de l'avant et que j'écris de façon plus mature, les pensées que j'exprime ici perdront forcément leur authenticité. Si au contraire je fais le choix de me ficher de la controverse et de continuer à être solennel dans mes écrits, à quoi est-ce que je risque de m'exposer ?
Je suis conscient qu'il m'arrive fréquemment de porter des jugements. Je suis également conscient que je peux être offensant envers certains groupes de personnes, et ça n'est pas seulement sur mon blogue : ce que vous lisez, je l'ai probablement dit à voix haute au cours de la journée. Ça me met souvent dans l'eau chaude. J'y suis habitué. Mais je tiens à préciser que, sauf exception, ça n'est jamais personnel.
Ce qui me frustre dans cette nouvelle remise en question dont j'aurais bien pu me passer, c'est que je n'ai pas l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. J'ai constaté, j'ai agi, j'ai partagé. Je n'ai pas violé une loi, à ce que je sache. Et puis BOUM ! Cette histoire me revient, complètement mais alors complètement altérée. Je trouve cela intéressant que quelqu'un puisse à ce point avoir confiance en soi. C'est soit ça ou soit que ses capacités intellectuelles sont en dessous de la moyenne. Je veux dire, bordel, l'histoire est en ligne. C'est un peu absurde de la dénaturer et de la tourner à son avantage ou contre quelqu'un ou contre un établissement. Elle est EN LIGNE. Elle est VÉRIFIABLE.
Et puis j'ai droit à mon opinion. Comme vous avez le droit de me trouver complètement fou et bon à interner. J'ai toutefois l'honneur, je crois, de partager avec vous certaines de mes réflexions les plus intimes et/ou spectaculaires en présumant de la bonne foi des gens. J'apprécierais énormément que cela soit pris en considération si jamais vous faisiez le choix de parler dans mon dos ou de véhiculer de mauvaises informations à mon sujet. Calvaire, j'ai l'impression de jouer à la victime : ça m'énerve ! Je crois néanmoins qu'il est nécessaire de me justifier en précisant mes motivations. Je n'écris pas pour me venger ; j'écris plutôt pour partager ce que je juge injuste ou aberrant, au même titre que je partage ce que je trouve sympathique et agréable. Ce n'est pas un blogue vindicatif. C'est un blogue à propos de moi et de mes (trop) nombreuses pensées. C'est un blogue à propos d'un gars ayant un esprit critique (trop) développé et une (trop) grande gueule. C'est aussi un blogue qui, j'espère, va continuer à attirer l'attention et à provoquer des débats honnêtes et civilisés.
Vous pouvez bien dire ce que vous voulez à propos de moi et de mon blogue, mais assurez-vous SVP que ça soit vrai. Parce que je trouve ça vraiment poche qu'une de mes prises de positions se soit retournée contre quelqu'un qui n'a absolument rien à voir avec la dite histoire. C'est sale, faux et gratuit.
Sur ce, je tiens à vous laisser sur une note plus agréable : dansons !